CR de ma 4e session de plateau. Le vrai, cette fois.
En attendant le mono, je vois arriver mon "pote de code". Avant que je passe le code, nous faisions les séries aux mêmes horaires, il m'a vu potasser les fiches moto, forcément la conversation a vite été engagée. Il a eu son code le jour suivant celui où j'ai passé le mien. C'est un homme de taille moyenne, une cinquantaine d'année. Il fait sa première leçon de plateau aujourd'hui. Il semble tout stressé, ne sait pas trop où se mettre. Ça m'étonne, il m'avait dit rouler (en été !) en 125 shadow.
Le moniteur arrive, et lui pose la même question qu'à moi : -"Tu roules en 125... tu veux prendre la moto directement pour l'emmener au plateau ?" -"Meuh... je préfère prendre la voiture pour commencer".
Ok, c'est parti.
Je monte sur la moto, démarre. Hum... Il m'aura fallu 6 heures pour enfin faire corps avec la bête. Tout le long du chemin qui nous mène au plateau, je la sent qui, entre mes jambes, piaffe d'impatience. Ou bien est-ce moi ? Qui sait, peut-être les deux. Toujours est-il que, ayant pris la tête du cortège, j'en oublie totalement les deux motos et la voiture qui me suivent.
Premiers tours de parcours lent, a droite, à gauche, re-droite, re-gauche. Ça y est, je le tiens. J'entends même mon moniteur hurler de joie tout au bout du plateau, à la fin de mon dernier parcours: un peu plus de 28 secondes !
Je commence ensuite à faire le parcours avec prise du passager. Pas trop de difficultés à ce niveau là. Mon passager passe son plateau demain. Il a la pression. Il ne maitrise pas le parcours, part à droite quand il faut partir à gauche. Il faut dire qu'il a commencé son permis en 2012... et a dû s'adapter au nouveau plateau tant bien que mal.
Ensuite, épreuve sans moteur + vérifs. Va encore falloir potasser, c'est merdique leur système. M'enfin, ça passera, je ne m'inquiète pas trop là dessus, et mon moniteur non plus.
Pendant que le mono m'explique les vérifs, on entend un moto tomber au loin. C'est mon pote de code qui a mal négocié son demi-tour au bout du plateau. Le pauvre loup

. Il rechutera sur un virage du lent un peu plus tard. De toutes façons, je pense qu'une fois qu'un a perdu confiance, c'est mort, c'est chute sur chute.
Il me reste 30 minutes pour bosser le rapide. Le moniteur m'explique le contre-braquage, me confirme que l'auto-école de Palaiseau est pourrie quand je lui liste ce que j'y ai appris. J'attaque donc le 2e parcours rapide : slalom + évitement, mais... sans l'évitement. Une fois n'est pas coutume, ça sera slalom à 40km/h + freinage d'urgence sur sol mouillé. On fera l'évitement la prochaine fois. Pas de soucis particulier. Le moniteur me conseille de commencer autour de 30km/h. Finalement, j’atteins vite les 40km/h. Au premier passage, en fait.

J'aime beaucoup cette sensation. Ah ben oui, j'me souviens !! C'est pour ça que je suis là, en fait.
Freinage d'urgence, je passe à 55km/h et m'arrête avant la première ligne, alors que sur sol mouillé il faut s'arrêter à la deuxième ligne, quelques mètres plus loin. J'appréhendais un peu de ne m'entrainer que sur sol sec et de passer l'examen sur sol mouillé. C'était sans compter sur la météo; maintenant, je suis rassurée.
J’aperçois mon mono qui range les plots du lent. Quoi ???? Déjà ???
Petit message "subliminal" (très subtil...) : "Y'a une épreuve le 14 mars..."
Quoi ???? Déjà ???
To be continued...