presay a écrit :mauvais reflexe Bob...la premiere chose a faire est de descendre de la moto (ou de la caisse) des que tu le vois ouvrir sa portiere,tu es beaucoup plus libre dans tes mouvements
tu veus ecraser ma moto? va s'y man !!
dans mes differents cas perso, ou le mec remonte dans sa caisse, ou il te donne sa version de la situation
le mec me met un coup de poing dans le dos? c est rafale de phalanges direct dans la gueule... (legitime defense)
peut etre un probleme de gabarit,mais tu avais l'avantage du casque....

Le problème c'est que dès que j'ai hurlé " ATTENTION", il a sauté de son véhicule sa portière étant déjà ouverte (en raison de la chaleur ? ). J'ai été surpris de sa réaction. Mon moteur était coupé, je n'avais pas mis la béquille latérale et, il m'était donc difficile de descendre de la moto rapidement.
Je n'ai pas répondu à son coup et à ses insultes, car les autres personnes qui se trouvaient là, plus ou moins "témoins" des faits, auraient pu prendre son parti contre celui d'un motard, ou également personne n'aurait rien vu. Seul l'autre motard a tenté d'intervenir sans résultat.
Ce n'est pas un problème de gabarit non plus, mais s'il poussait la moto elle tombait. Il aurait peut être reçu un bon coup après, mais la Vara était abimée et ça, je n'y tenais pas.
Il est vrai que j'ai regretté de ne pas avoir une "lacry" avec moi pour le neutraliser.
Il y a une quarantaine d'années j'ai été témoin d'une "petite" altercation entre deux automobilistes :
- un automobiliste au volant d'un gros break noir s'arrête devant un passage piétons où une dame agée traverse lentement, ayant des difficultés pour marcher.
L'automobiliste irascible s'excite sur son klaxon et interpelle la dame âgée en ces termes (à quelque chose près) : "
oh, la vieille tu te dépèches !".
Un autre automobiliste qui se trouvait à ses côtés lui dit (à quelque chose près) : "
ça ne sert à rien de s'énerver c'est tout bloqué".
C'est alors que l'automobiliste irascible descend de son break, donne un coup de pied dans la portière de l'automobile. Puis, comme le véhicule avance dans la file, il se colle devant et donne des grand coups de poing sur le capot, se couche dessus, tord les essuie glace puis s'en prend au rétroviseur gauche.
Comme je me trouve là, j'interviens et comme je manque de recevoir un coup, je mets l'individu à terre et le maintien ainsi, rejoint par l'autre conducteur.
Des passants prennent alors parti contre nous.
Je demande d'appeler la police qui intervient assez rapidement et emmène tout le monde "au poste".
Naturellement, suite à la déclaration de l'individu, j'ai eu tort d'avoir pris le parti d'un automobiliste qui avait insulté un brave commerçant ( ? ), ami du Maire et du Préfet, avec qui il dinait le soir même (pourquoi pas du Président de la République et du Pape, de Brigitte Bardot et de qui sais je ?

).
S'il (l'automobiliste irascible) déposait plainte (ce qu'il voulait faire), je risquais bien d'avoir des ennuis...
...et de me retrouver devant le Tribunal.
Je me suis effectivement retrouvé devant le Tribunal quelques mois plus tard...
Mais, au Commissariat de Police, la situation a heureusement changé lorsque j'ai décliné mon identité et ma profession :
Gendarme (Agent de Police Judiciaire) et, en tant que telle la Loi m'obligeait à intervenir.
N'étant pas compétent dans cette ville, j'ai donc procédé à l'interpellation d'une personne troublant l'ordre public, provoquant des dégâts aux biens d'autrui (délits et contraventions) et de le remettre à l'Officier de Police Judiciaire.
Et l'individu (brave commerçant ami du Maire et du Préfet - enfin, à ce moment là, il connaissait le Maire mais pas le Préfet et ne devait pas diner avec eux eux,
mais l'a déclaré pour impressionner) a été condamné. L'automobiliste a eu sa voiture de réparée.
Au cours de ma carrière, par la suite, en tant que Commandant d'unités, j'en ai connu pas mal d'amis de Maires, de Préfets, de procureur de la République, de Présidents de Tribunaux, même de Présidents de la République et Ministres.
Trés, trés rarement ( ? ) de députés et Sénateurs.
Les mieux sont ceux qui déclaraient : "Vous ne savez pas à qui vous avez à faire". Malheureusement, je ne l'ai jamais su et même 10 ans après ma retraite, je ne le sais toujours pas. Même devant les magistrats du Tribunal, il n'ont jamais voulu le dire
Par contre, ce qu'il faut se méfier : les faux témoins.
Ces gens là arriveront toujours à trouver quelqu'un intervenant en leur faveur. J'en ai connu beaucoup d'affaires où parfois, malheureusement pour eux, j'étais témoin à charge et arrivais donc à démontrer le faux témoignage qu'ils avaient monté.
Mais dans ces cas là, il n'y a pas toujours quelqu'un de la force publique de présent, qui a vu et peut dire ce qui s'est réellement passé.