
Bref, j'en ai parlé à ma kiné, et pour elle je risque d'en avoir pour encore un bon moment avant de pouvoir reposer mes fesses sur une selle. Au moins 6 mois, vraisemblablement un an de plus, et encore, sans garantie.

Sans parler des activités nautiques. Je peux faire une croix sur le surf, la planche à voile, le kayak, c'est officiel. Quant au reste, pas avant encore presque un an, voire plus pour le catamaran et le dériveur...

Décision prise pour le moment: je garde la Vara dans le garage de mes parents même si je redescends dans le Sud cet été. Je remonterai la chercher avec sa remorque quand ma santé le permettra.
Pour le moment, je suis toujours en Bretagne, où je ronge mon frein et je bosse la rééducation comme un dingue, mais sans dépasser les limites fixées par le toubib.
Le matériel dans ma jambe va vraisemblablement y rester ad vitam eternam. Les toubibs ne prendront pas le risque d'y toucher à nouveau après les complications que j'ai connues. Les nerfs sont toujours en alarme, et la station assise est vite pénible, sans parler de la station debout.
Enfin, voilà. J'ai deux chances sur trois d'échapper à la canne définitive, sinon, je réfléchis à un système permanent à fixer sur la Vara quand j'aurai le droit de reprendre le guidon... Des clips peut-être ou des sangles en nylon fixée sur le cadre et dépassant de la selle pour fixer la canne...

Voilà, ce sont les dernières nouvelles du front.
Ah, si, ce week-end pour le Grand Prix de l'Ecole Navale dont une partie de l'épreuve se déroule à Morgat, les copains du centre nautique m'ont proposé une place sur la vedette du comité de course pour assister aux épreuves, si ma jambe et la météo me le permettent. J'ai même eu le feu vert de mon toubib et de ma kiné, qui m'ont dit que prendre l'air dans ces conditions ce serait top, ne serait-ce que pour le moral. Une grosse vedette de 9m, tout confort... Avec cafetière, couchettes, radio, que du bonheur!

Je vous posterai des photos
