Perso, j'ai choisi 'hermine comme symbole identitaire: je suis Breton et l'hermine est le symbole de ma région. Aujourd'hui, e nombreux Bretons arborent un autocollant d'hermine stylisée sur leur véhicule. Pour ma part, j'ai préféré la version "peluche" qui m'accompagne juchée sur mon épaule lors de mes balades

L'explication selon Wikipédia:
Hermine (héraldique)
En héraldique, l’hermine désigne une fourrure blanche mouchetée de noir (d’argent semé de mouchetures de sable). L’hermine est un symbole courant dans l’imagerie bretonne. L'hermine ne désigne plus alors la fourrure mais la représentation agrandie et stylisée du bout de queue avec son lien traversant, qui est souvent prise pour la représentation de l'animal entier du fait de la similitude morphologique. Il lui est associé la devise : « Plutôt la mort que la souillure » (« kentoc'h mervel eget bezañ saotret »).
Ordre de l'Hermine
L’Ordre de l’Hermine fut un ordre de chevalerie au XIVe siècle et au XVe siècle, c'est aussi une distinction contemporaine, décernée par l’Institut Culturel de Bretagne.
L'ordre médiéval
Lors de son dernier exil à la cour d'Angleterre (1377-1379), le duc de Bretagne Jean IV le Conquérant put observer les bénéfices de l'institution d'un ordre de chevalerie qui liait fortement un groupe de nobles fidèles à la personne du roi : l'ordre de la Jarretière. De retour en Bretagne en 1379, après avoir été trahi tant de fois par la noblesse bretonne, Jean IV créé en 1381 son propre ordre : l'Ordre de l'Hermine. Le peu que nous en savons nous a été transmis par Guillaume de St-André qui décrit l'ordre en 1381.
L'Ordre de l'Hermine fut l'un des premiers sinon le premier à accepter les femmes.
L'ordre fut modifié en 1448 pour devenir l'Ordre de l'Hermine et de l'Épi.
Le collier de l'ordre comprenait une banderole tourbillonnant autour d'une file d'hermines passantes (cette disposition se retrouve sur de nombreuses sablières, corniches, larmiers ou bandeaux courant autour des églises). À une couronne à hauts fleurons (dite alors "royalle") était suspendue par une chaînette une autre hermine passante colletée, emblème personnel de Jean IV.
Une décoration homonyme a été créée en 1972 et distingue des personnalités qui œuvrent pour le rayonnement de la culture bretonne. Le collier, différent de celui du moyen-âge, a été dessiné par Toulhoat.
L'hermine
Selon une légende, la duchesse Anne de Bretagne, alors qu’elle se promenait dans la province, assista à une scène de chasse dont la proie était une hermine blanche. Cerné prés d'une mare, l'animal, plutôt que de se salir, choisit de faire face aux chasseurs, préférant la mort à la boue. Considérant la noblesse de cette attitude, Anne commanda qu'on laisse la vie à la bête et décida d'en faire son emblème. En référence à cette aventure, « Plutôt la mort que la souillure » (en breton : « Kentoc'h mervel eget bezañ saotred ») est la devise de la Bretagne (en latin : « Potius mori quam foedari »).
En réalité, l’apparition de l’hermine dans les armes des ducs de Bretagne remonte à Pierre Mauclerc (1213-1237) qui appartenait à la maison de Dreux, issue de Robert Ier, fils du roi Louis VI. La maison de Dreux avait pour un blason échiqueté avec une bordure. En 1316, le duc Jean III de Bretagne dit Le Bon, change d'armoiries, il retire l'échiqueté et la bordure, la brisure d'hermine devient les pleines armes du duc de Bretagne. L'hermine héraldique de Bretagne trouve son origine en France dans une famille capétienne.

Hermine
L’hermine (Mustela erminea) est un animal de la famille des mustélidés.
Description
Son pelage est, en été, brun foncé dessus et blanchâtre dessous. En hiver, l'animal, comme le lièvre variable et le lagopède, adopte une livrée entièrement blanche à l'exception de l'extrémité de sa queue qui reste noir. Vers la mi-mars l'hermine commence sa mue pour retrouver sa couleur d'été juste avant la saison des amours.
L'hermine adulte mesure de 22 à 32 cm de long plus sa queue de 8 à 12 cm, pour un poids variant de 125 à 440 grammes ; la femelle est en général plus petite et plus légère que le mâle.
Vie
L'hermine se rencontre essentiellement en zone de montagne au dessus de 1 000 mètres en altitude ce qui la protège naturellement. Ce n'est donc pas une espèce en voie d'extinction, d'autant plus que le manteau en fourrure d'hermine n'est plus à la mode et que les magistrats français ont depuis longtemps accepté de troquer leur célèbre peau d'hermine pour une peau de lapin teinte en blanc.
L'hermine se nourrit de grenouilles, de petits rongeurs, d'oiseaux et d'insectes, mais elle ne dédaigne pas si l'occasion s'en présente d'inscrire à son menu un lapin. Elle est active principalement la nuit. L'hermine est cependant attirée par les refuges, les chalets d'alpage et de façon générale tous les endroits fréquentées par les hommes car elle sait qu'elle pourra, avec un peu de chance, y trouver quelques nourritures.
La période des amours pour les hermines a lieu au printemps, avant la mue de l'été qui va lui faire perdre sa livrée hivernale. C'est aussi à cette époque qu'elles peuvent être observées le plus facilement car elles ont tendance à oublier alors les principes de sécurité les plus évidents vis à vis de leurs propres prédateurs.
La femelle met bas une fois par an, en juin et en juillet. Sa portée est de trois à sept petits.
Les hermines furent introduites en Nouvelle-Zélande à la fin du XIXe siècle pour faire le ménage parmi les populations de souris qui infestaient alors le territoire. Aujourd'hui, les hermines sont abondantes dans les forêts de hêtres de Nouvelle-Zélande (Nothofagus sp.) où les populations de souris communes (Mus musculus) sauvages constituent une bonne partie de leur alimentation.