Merci Ded. Et bien pas grand’ chose d’extraordinaire si ce n’est une semaine entière de beau temps et de chaleur en Normandie. Ceux qui connaissent le Calvados mesureront tout l’aspect exceptionnel d’une telle disposition météo, surtout en Avril !
J’en ai profité pour explorer un peu par mes propres moyens (pour la première fois depuis mon vélo) la région alentour. Eh oui … je ne sais pas conduire une voiture et çà faisait donc bien une quinzaine d’années que je dépendais toujours de quelqu’un pour mes déplacements. Donc, ballades dans le bocage du Pays d’Auge, route des cidres vers Cambremer, etc. histoire de repérer encore deux ou trois endroits à montrer à un autre varadériste qui vient déposer ses bottes sous mon toit prochainement. Sous le soleil, c’est superbe. Pas de gros reliefs mais beaucoup de petits vallons et paysage évidemment très verdoyant. Très peu de circulation. Les petites routes et les plaques de bouses séchées pour moi tout seul !
Beaucoup de petits virolos entre les prés à vaches à un rythme kfirien de promenade pour la plupart et parfois quelques accélérations pour travailler la conduite. Résultat : la vara a quand même été tâter du bocage en bas côté dans un virage ! Mais rien de grave .
Devoir familial le restant de la journée principalement exécuté sur la plage avec mes deux filles et ma filleule. Nombreuses sorties en vara pour cette dernière (8 ans) et pour la plus « grande » des Mademoiselles Kfir ( Julie 6 ans). Julie toute contente d’étrenner sa nouvelle veste…
... Et à chacune de mes sorties, les demoiselles de se disputer les honneurs de ma selle arrière. Au moins, la relève devrait être assurée pour la prochaine génération et je préfère entendre Julie répéter par cœur l’enfilage du casque, des gants, etc. dès ce jeune âge que de l’imaginer à peine adolescente enfourcher son premier scoot avec n’importe quel casque accroché à la selle et au mépris des précautions les plus élémentaires.
Retour samedi donc. Principalement de la Nationale 13. 2 h 35 pour me taper les 200 bornes du retour par vent de 3/4 face (un tout petit peu moins à l’aller grâce au même vent arrière) plus 20 minutes de pose à mi chemin pour reposer le dos, les tympans, le vétouine, etc.
Sur la route, des

à n’en plus finir avec de nombreux tarmos. Rassurant et grisant sentiment d’appartenance communautaire voire familiale. Beaucoup plus de Béhèmes et de Gétés (des vraies !) que de 125 même déguisées en chameau. Ma Vara les regardait passer comme le petit canard tendant son cou vers le vol gracieux des cygnes en murmurant entre ses pignons « Un jour, moi aussi… ».
Toujours ce bruit bizarre vers les 11000 tours apparu pour la première fois lors de l’escapade laonoise (ou laonnaise, sorry Triskelly) qui n’a pas l’air de réduire les performances en quoi que ce soit (toujours un 125 / 130 compteur dans les meilleures conditions) mais qui évoque une mécanique soudain mal lubrifiée qui vibre comme un rasoir électrique avec des grincements épars. Les récents déboires d’arbre à came de certains ne sont pas pour me rassurer… Faudrait quand même que mon mécano perso voir çà de près. (Freeeeed !)
J’en ai profité pour reprendre quelques clichés de la Vara depuis ses nombreuses modifs pour rafraîchir la galerie des montures. J’envoie le tout au Webmaster en chef sous peu.
P…ain ! Y pleut déjà sur Paris ce matin… C’est triiiiiste.

Kfir