Un petot tour là : http://www.tripadvisor.com/Travel-g3422 ... .Info.html
Pour trouver des infos sur les environs… Ouahou, le pied !
Départ de Marseille le mercredi matin. Enregistrement nickel et je retrouve ma collègue pour prendre le premier avion à destination de Paris. Un café et hop ! Nous voilà partis. Remontée vers le Nord en Airbus. Pas le grand luxe, mais pas mal quand même. Et puis je suis du bon côté pour voir le Mont Ventoux quand on passe au-dessus :


Arrivée sur Paris en début d’après-midi.

Les choses sérieuses commencent avec une première correspondance, direction Atlanta en Boeing 747-400, rien que ça. Le grand luxe ! On peut même suivre le trajet de l’avion à mesure qu’on traverse l’Atlantique, puis le Nord des USA, direction Atlanta.





Premier souci, l’avion est parti avec une heure de retard de Paris. Et nous avons seulement une heure et demie de correspondance à l’arrivée. Va y avoir du sport !
Enfin, on survole l’Amérique. C’est beau. C’est grand… On est haut…



Allez, on est à Atlanta. Rush pour s’extraire de la foule des passagers et récupérer les bagages, passage éclair en Douane, services de l’immigration (« Vous venez pour affaires ou vacances ? – Vacances – Un programme ? – Salon Nautique à Lauderdale, je vais voir les bateaux, c’est le plus grand salon nautique du monde – Vous importez des aliments, plantes ? – Non, rien. – Voyagez-vous avec un animal de compagnie ? – Non- Vous voyagez seul ? La demoiselle qui attend est avec vous ? –Non, je l’ai rencontrée dans l’avion et on a la même correspondance, alors on va en profiter pour faire plus ample connaissance… -Bien, merci monsieur , bienvenue aux USA et bon séjour »)
Réenregistrement des bagages, puis direction le terminal A pour l’embarquement. C’est où le terminal A ? A l’autre bout de l’aéroport ? Aie, plus que 10 minutes ! Heureusement, il y a un métro pour nous faire parcourir plus rapidement l’aéroport, quatre fois plus grand que Roissy !
Arrivée au terminal, on court vers la porte d’embarquement, et on arrive devant cette fameuse porte, pour voir l’avion commencer à reculer… Ad eux minutes près, on l’avait. Direction le guichet Delta pour se faire réenregistrer sur le vol suivant. Raté. Claire est effectivement réaffectée sur ce vol, mais je suis en standby, en attendant qu’une place se libère. Claire propose de rester attendre avec moi por le vol suivant, mais je l’expédie dans l’avion : elle a des clients à voir le lendemain matin, et pas moi.
Une vingtaine de personnes passe avant moi. Je trouve ça un peu fort de café : je suis enregistré depuis 4 heures du matin heure locale et ils passent tous avant moi. Je me dirige vers le comptoir et glisse à l’hôtesse : « Si vous me faites attendre uniquement parce que j’ai un nom français et que vous n’arrivez pas à le prononcer, faites-moi juste signe d’y aller, et on n’en parle plus . Je suis enregistré depuis plus longtemps que n’importe qui dans cette salle, et si je ne monte pasdans cet avion, je ferai remonter l’affaire jusque très haut… Votre superviseur est das le coin ? Comment ? Ah, c’est mon tour, merci mademoiselle… Bon courage ! »
Ouf, me voici à bord. Claire me regarde perplexe, et me demande comment j’ai fait pour embarquer. Je lui explique et elle me dit que j’abuse. Je lui répond que oui, mais qu’au moins, je suis dans l’avion. La miss me fait une crise au sujet des bagages. Elle a peur de devoir aller rencontrer ses clients en survêtement. Je lui répond que c’est pour ça que j’ai décidé de voyager avec une tenue correcte dans mon sac de cabine : pour éviter les mauvaises surprises. Elle regarde ma sacoche, qui fait le quart de son sac de cabine … Ben oui, la prévoyance, ça ne s’improvise pas.
Enfin, nous voilà à Fort Lauderdale. Descente de l’avion, et attente devant le tapis à bagages…
…
Toujours rien qui ressemble à nos valises…
…
Bon, il ne reste qu’à aller au guichet et réclamer. Calmement, nous expliquons notre problème. Le responsable nous promet que nos bagages vont arriver dans le prochain avion, et nous propose de les livrer à notre hôtel le lendemain matin dès 8h.
Sauvés. Mais ce sera juste. On ressort du guichet. Tiens, c’est marrant on dirait ma valise… Tiens c’est marrant, C’EST ma valise…
Retour au guichet, puis taxi jusqu’à l’hôtel. Il est minuit sur place, 6h du mat’ pour nous et on n’a pas fermé l’œil de tout le voyage.
Allez, zou, chacun dans sa chambre et dodo. Réveil à 4h du mat’… C’est qu’il est 10h pour nous… Je m’occupe dans la chambre : rangement de mes bagages, repassage, café, emil au bureau… Il est déjà 11h là-bas.
Bon, 8h, petit déj’, puis taxi, direction le Convention Center. Et là, régal ! Des bateaux partout, des gilets de sauvetage, logiciels de navigation, matériels en tout genre… Je passe la journée à me régaler.
Et finalement, dernier rendez-vous de Claire avec un client pour la journée. Elle me demande de l’accompagner pour lui servir de « back-up » au cas où. On finit par se rendre compte qu’on est au même hôtel, et on accepte de partager un taxi. Arrivés à l’hôtel, il propose qu’on mange ensemble. Je tiens à peine debout, Claire a l’air d’un Zombi, mais on accepte. Comment faire autrement ? Finalement, on sera de retour à l’hôtel vers 23h30… La journée a été longue… Direction dodo.
Vendredi matin, le ciel est chargé. Il a plu une bonne partie de la nuit, orage et tout le tremblement. Le parking est couvert d’eau…

On saute dans un taxi partagé avec notre client de la veille (tout comme le petit-déj’) et on arrive à Bahia Mar… Sympa, pour le Salon Nautique, il font du « live » : ils ont même inondé l’accès pour se mettre dans le ton :

La journée se passera donc principalement en intérieur :

La météo s’acharne, et les stands des exposants sont innondés :


Et à l’extérieur, c’est encore pire !




En fin de journée, pour nous remettre de nos émotions, on décide de se faire un resto japonais :



Le samedi sera plus clément côté météo, avec quelques gros grains tout de même… Mais on s’en sortira mieux. Et on pourra voir les bateaux sur les pontons :






Je rentre le soir vers 19h, et je retrouve une amie qui vit à Miami. Elle m’emmène passer la soirée à South Bach. Un quartier très pittoresque de la ville de Miami. On passe un moment très agréable à parler de tout et de rien, de la vie aux USA etc… On finira la soirée sur la plage, et elle me ramènera ensuite à mon hôtel. Dur, dur de se séparer sans savoir quand on se reverra… Mais je bosse le lendemain matin…
Dimanche matin, je repars pour le Convention Center revoir certains prospects. La matinée se déroule tranquillement, et je retourne à l’hôtel vers 14 pour rtrouver une ancienne élève de mon collège en Afrique (ben oui, les voyages, c’est aussi l’occasion de retrouver des gens qu’on a pas vu depuis longtemps)
On déjeune ensemble chez Hooter’s. Je vous passe juste la pub pour vous dire que les serveuses sont effectivement habillées comme ça :

Elle me déposera ensuite à l’aéroport pour mon vol. Impossible de rester sérieux plus longtemps, je rigole avec l’hôtesse au comptoir, ce qui me vaut des tickets boissons pour le vol (chez Delta, on paye les boissons autres que les sodas)
Repassage par la Douane, et l’officier de l’immigration. (« Travelling with any pet ? – Nope, I left my colleague behind, she’ll take tomorrow’s flight. She’s Britsh, but I’m not quite sure she’d count as an animal…”) Eclat de rire du préposé, je passé la frontière sans encombre…
Allez, me voilà à bord. J’ai appris qu’Air France était en grève, ça promet d’être sympa pour le vol au départ d’Atlanta… Je n’ai pas pu m’enregistrer jusqu’à Marseille : le vol au départ de Paris n’est pas confirmé. Aie !
Et me revoilà à nouveau à Atlanta.
Surprise, pas de nouvel enregistrement, mais le vol est retardé de deux heures (j’ai une heure et demie de correspondance prévue à Paris. Je sais donc déjà que je serai en retard)
L’équipage est le même qu’à l’aller, on papote, et ils rigolent en apprenant la suite de notre voyage…
Pendant l’attente, les gens de chez Delta assurent un max ! Excellent suivi, on est informé de tout : arrivée de l’avion, retard à l’embarquement pour le contrôle de l’appareil, retard pour nous recaler dans le trafic… Et on arrive finalement au décollage. Le vol se passe sans encombre, mais je n’arrive pas à fermer l’œil.
Arrivé à Paris, je file au comptoir Air France. Je n’ai pas de vol avant 18h40… Galère ! Et là, surprise : autant Delta avait assuré au niveau du service clients, autant Air France traite ses passagers comme du bétail : aucune info, aucun service. Certains attendent en salle d’embarquement depuis la veille et on ne leur a même pas offert un café ou un casse-croûte, pas même aux enfants voyageant seuls. Un vrai scandale !
Bon, j’arriverai finalement en retard à Marseille et je ne pourrai pas passer au bureau ce jour-là. Mais c’est le cadet de mes soucis. Ma valise est restée derrière moi dans un aéroport. Bravo Air France !
Enfin, me voilà donc de retour ici, en attendant mon prochain départ pour Eindhoven, via Ryan Air cette fois ! Ce sera lundi prochain. Mais je vous raconterai ça plus tard…
Allez, un petit bonus : il y avait ça aussi en expo sur le salon



Malheureusement pas de Varas, un vrai pays de sauvages!

Enfin, la bonne nouvelle, c'est que la carte SD de mon APN passe dans mon lecteur MP3, du coup, je peux poster un CR!
