
Première sortie sur l'océan Pacifique
Départ de la Marina Taina à Punaauia côte Ouest, sortie du lagon et direction les dauphins prés de la passe, cinq minutes de bateaux et rencontre avec les dauphins, baignade avec eux en eau profonde dans l'océan Pacifique, petit flip la baignade sachant que ca tombe a pic après la barrière de corail, environ 1000-1500m a cet endroit.
Les baignades se passent en générale en apnée parce que les dauphins ne n'aiment pas trop les bulles des bouteilles de plongées

Ensuite cap au nord et la passe de Papeete pour chercher les baleines, rien a l'horizon alors direction la passe d'Arue sur la côte Est...rien pas un chat, demi tours pour se rabattre sur la plongée avec les tortues mais au large de Papeete on les retrouve, un mâle, une femelle et un petit ainsi que plusieurs bateaux, les tortues attendrons.
la mère, le petit et le père très discret, a gauche on le distingue a peine, juste son jet

Le male

Toute cette traque se base sur l'observation, les moteurs des bateaux devant être au ralentit pour ne pas perturbé leur nage et ne prendre aucun risque avec les hélices sur les baleines.
Bien sur on n’est pas a un mètre, on a une distance de sécurité, pour eux, pour ne pas les gêner mais aussi pour nous (pas encore compris pourquoi cette distance de sécurité "pour nous"...)

Pas facile de les regarder longtemps, elles remontent seulement pour prendre de l'air et expirer par un jet puissant, mais quand elles sont sous l'eau on ne les voit plus et elles vont où elles veulent, alors on extrapole leur trajectoire sous l'eau et au bout de 5 minutes quand elles ressortent on se rend compte que l'on a très mal extrapolé et qu'elles sont a 100 mètres derrière nous. Biens sur le temps que l'on arrive elles replongent déjà.

Il se fait tard et le nombre de bateaux suiveur diminue, c'est la que les baleines commencent à faire le spectacle.
La distance de sécurité "pour nous" prend tout son sens, lorsqu'il (le mâle) fait plusieurs bonds en l'air, on ne peut s'imaginer être en dessous et le résultat sur notre petite embarcation. Elles ont l'air de bien se plaire et de se sentir en sécurité prés de nous maintenant.


Elles se sentent tellement que maintenant elles s'approchent du bateau, on espère alors que les bonds sont finis, c'est le moment ou jamais 'aller a l'eau avec elles.
c'est vraiment flippant d'être dans cette eau bleus foncée, ou on ne vois pas a un mètre, mais j'y vais avec mon petit frère, je m'approche assez pour voir la mère et son petit quand j'entend qu'on m'appelle sur le bateau je regarde et on me montre que je suis sur la trajectoire du mal...la ca fait vraiment peur, bien sur il ne fera pas mal intentionnellement mais un coup de queue ou de nageoire du mastodonte ca ne dois pas faire du bien sur ce coup j'ai du battre Laure Manaudou sur le 50m.

Le lendemain, en route pour l'intérieur de l'île, au début pour la traversée de l'île, mais étant donné qu'il y a des travaux ce sera seulement le centre de l'île.
Direction Papenoo et la vallée de la Papenoo pour entrer dans le Tahiti des Polynésiens ancestraux.

Le centre de l’île renferme plusieurs centaines de cascades mais peu d'entre elles sont permanentes.



Sur la photo suivante on se trouve au centre du cratère du volcan de Tahiti, bien sur éteint depuis longtemps, ce n'est pas vraiment un volcan mais un point chaud, ce qui explique qu'il est éteint.
Le cratère ne ressemble plus vraiment a un cratère, du a l'érosion et traversé de part en part pas une rivière qui a creusée le cratère et l'a coupé.
L'île était autres fois plus hautes mais elle ne cesse de s'enfoncer et de perdre de la hauteur par rapport au niveau de la mer, et ce jusqu'a ce qu'elle ressemble a un atoll où il ne subsistera qu'un anneau de corail


La prochaine étape est l'hôtel restaurant le Relais de la Maroto (point rouge sur la carte)

Le relais dispose de chambres pour les amateurs de silence, et aussi d'une grande cave a vin, c'est la ou nous allons manger avant de repartir visiter les environs.
Vue du relais



Apres mangé et une partie de baby foot gagnée, direction la riviere pour une petite baignade dans l'eau fraiche.


Le jeu ici consiste a ce mettre en haut de la cascade et de ce laisser glisser le long de la paroi, sur les fesses, mais aussi avec de petite variante: debout, sur les mains...

La baignade finie et les bêtises aussi, on se rend vers un site archéologique et le marae découvert et restauré
Sur la route quelles que photos notamment les deux plus haut sommets de Tahiti dont le point culminant Orohena se trouve a 2241m d'altitude (à gauche) et son dauphin a un peu plus de 2150m (a droite)

Orohena

Arrivée au marae, certainement destiné au pêcheur vu son orientation vers la mer et sa confection en forme de pirogue (vue du ciel).
Dans cette vallée il y a de très nombreux marae qui sont au centre des activités de la vie des Polynésiens, chaque corps de métier à un marae où tous les artisans du métier se retrouvent pour parler.
Les Polynésiens habitaient dans la montagne et non prés de la mer, car ils y trouvaient de l'eau, a manger, pouvaient voir les ennemis arriver...
Tahiti était divisé en plusieurs clans (4 il me semble) et l'or de guerres faisaient des sacrifices humains sur les maraes, mais pas d’enfant car ils n’étaient pas chargés en Mana (l'énergie).


Apres cette longue journée retour a la maison par le même chemin et le même paysage.

En bonus une petite photo de Francis Cabrel que je suis allé voir en concert ce même week end.
