Bon, si je résume, si notre communauté meurt plus sur les routes que les autres, c'est de notre faute.Les deux-roues motorisés seront au cœur de la semaine de la sécurité routière qui débute ce jeudi dans la capitale. "Ils représentent le point noir de l'accidentologie dans l'agglomération parisienne", explique la préfecture de police de Paris dans son communiqué.
Depuis le début de l'année, sur les 27 décès qui ont eu lieu à Paris, 11 sont en effet des conducteurs de deux-roues motorisés, soit près de 41%. En 2009, les usagers de cette catégorie représentaient près de la moitié des personnes (19 contre 44) tuées dans l'agglomération (43,2% contre 28% au niveau national) et 54% des victimes d'accidents corporels, soit 4957 blessés, alors que les deux-roues à moteur ne constituaient que 17% du trafic, précise la préfecture.
Contrôles routiers renforcés
Avec les deux-roues motorisés pour enjeu principal cette année, la semaine se déclinera à Paris selon plusieurs axes forts. Comme l'an passé, des "silhouettes noires" seront implantées sur les voies majeures, pour donner une représentation concrète du bilan humain des accidents. Les contrôles routiers seront renforcés pour lutter spécifiquement contre les infractions liées à la vitesse, à l'alcool et aux stupéfiants.
Des opérations d'alternative à la sanction pour les deux-roues motorisés sont également programmées et, pour la première fois, une campagne « les radars sauvent des vies » est mise en œuvre. La semaine de prévention se clôturera le 22 septembre par une matinée sécurité routière, destinée aux jeunes et aux seniors, avec « trois crash tests » ciblant les deux-roues motorisés et les piétons. Par ailleurs, quelque 30 000 flyers seront distribués par les policiers et les agents de la ville pour sensibiliser les deux-roues au respect des piétons sur les trottoirs.
Prévention dans toute la France
Des messages de prudence "personnalisés" seront apposés sur près d'un million de véhicules en France, dont 200.000 à Paris, sous forme d'étiquettes autocollantes, aussi bien sur des deux-roues que sur des voitures. "Ces messages sont destinés à créer la surprise et à inciter les conducteurs à plus de prudence pour eux-mêmes et pour les autres". Sur l'un des Post-it, on pourra par exemple lire le message suivant: "Salut, je m'appelle Thomas et je suis un motard. Vous me croiserez peut-être sur votre prochain trajet. Merci de faire attention à ma vie!" Au verso des étiquettes et des autocollants, les conducteurs liront des conseils de vigilance pour préserver la sécurité des motards. Selon les chiffres de la Sécurité routière, le nombre de tués sur deux-roues motorisés a augmenté de 9,3% en 2009 (1.187 décès contre 1.086 en 2008). Alors qu'ils ne représentent que 2% du trafic global, les utilisateurs de deux-roues sont impliqués dans 28% des accidents mortels.
Ce n'est pas parce qu'on n'est pas protégés par 1 tonne de ferraille. Ce n'est pas parcequ'on se fait massivement percuter par des automobilistes qui changent de voie ou de direction sans clignotant ni controle visuel et que loi de la physique oblige quand un objet de 250kg se fait percuter par un de 1500 c'est le plus léger qui encaisse toute l'énergie du choc (1/2*M*V² si ma mémoire est bonne).
Ce n'est bien entendu pas non plus a cause des infrastructures routières comme les banquettes, barrieres et trottoirs qui sont idéaux pour arreter net une glissade... au dépend de la colonne vertébrale le plus souvent (et je ne parle même pas des glissières de sécurité que n'aurait pas renié le bon docteur Guillotin). Ce n'est en aucun cas non plus la faute à la signalisation horizontale, comme les passages piétons faits d'une peinture extremement glissante placée juste aux abords des carrefours. Personne, et en particulier les gus qui décident de les poser ne peut imaginer qu'a cet endroit un 2 roue qui a tourné a l'intersection est penché et ne reste sur ses roues que parceque celles ci ont une parfaite adhérence !
Non, l'accidentologie et le nombre de décès des usagers de deux roues n'a pour unique cause que l'incapacité de ceux ci à respecter le code de la route.
Ils mettent des pots trop bruyants qui obligent tout le monde à les entendre, ils mettent des feux xenon qui obligent tout le monde a les voir. Ca gène, et ca empeche de dire "oh, bin j'lavais pas vu ! (ou entendu)" Il faut donc leur coller une prune.
Ils roulent trop vite aussi. Ohhh la la que c'est mal ca ! il faut donc leur coller aussi une prune pour qu'ils aient tout le temps un oeil sur le compteur plutot que sur les voitures et camionettes aux trajectoires aléatoires !
Et puis surtout ils remontent les files. Ouuuuu que c'est pas bien ca ! Ca gene personne qu'ils remontent les files et ca fluidifie le trafic (parceque quite a ne pas les remonter, autant prendre la voiture plutot que la moto, au moins y a la clim l'été et le chauffage l'hiver). Pas bien du tout ca ! Alors on fait quoi ? Bin on leur colle une prune bien sur !
Mon c*l oui ! C'est justement cette banalisation qui fait qu'on nous persécute ainsi ! Plus on est nombreux, plus le troupeau a tondre est vaste, plus y aura de laine.Fiche 16 : LES MOTARDS VUS PAR LES AUTRES a écrit :
• l’image des motards est variable, elle attire les jeunes et laisse un sentiments mitigés chez les autres car elle est dégradée par certains comportements comme la vitesse et les accélérations qui surprennent, les slaloms et l’occupation des zones réservées irritent, les bandes et les groupes rendent cette image marginale et le casque inquiète. En dernier lieu, les médias renforcent cette impression, le stéréotype du blouson noir.
• Cette image évolue toutefois de façon positive grâce à une banalisation de la moto, elles sont de plus en plus nombreuses donc la cohabitation est meilleure avec les autres usagers. L’accès à la moto s’est démocratisé, tout le monde y a accès, la formation est mieux adaptée, et les pouvoirs publics ont pris en compte cette catégorie d’usagers. La mentalité des motard a aussi évoluée
Nos décideurs on fait du motard un voyou inconscient et dangereux... Ca permet de lui prendre des sous !