Petit aller et retour en Alsace
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Petit aller et retour en Alsace
Tout à commencé le jour où Serge m’a dit qu’il était obligé, pour des raisons professionnelles, de renoncer à la rencontre organisée dans les Vosges par des copains béhèmistes.
Sans trop réfléchir, j’ai lancé que je pourrais peut-être y aller seule avec ma Tit’belle. À ma grande surprise, il a trouvé que c’était une bonne idée. Je trouverai bien une place de SDS pour les balades. C’était décidé !
Restait à préparer mon itinéraire et à évaluer en combien de jours je pourrai faire le trajet vers les Vosges. Au plus court, j’avais 750 Km à parcourir pour arriver à Xonrupt, comme je voulais que ce trajet reste un plaisir, j’ai décidé de monter en trois jours. En réalité, je ne vais pas aller au plus court…
16 septembre.
6 heures, un orage violent se déchaîne sur Bandol. Pendant le petit déjeuner, je m’interroge : est-ce bien raisonnable de prendre la route ce matin ? Je me prépare, je verrai bien comment le temps évolue. Si ça ne se calme pas, je resterai. De toute façon, il me suffit de partir vers 9 heures pour arriver chez Lyli dans la soirée par l’itinéraire prévu (349 km).
L’orage s’apaise, la pluie cesse, le ciel semble se dégager.
8h30, c’est bon, je peux y aller. Un coup d’œil du côté du Castelet et de la Sainte Baume me dissuade de prendre l’itinéraire sympa que j’avais préparé. Il est plus raisonnable d’emprunter l’autoroute jusqu’à Sisteron. 8h45, tout est bouclé, en route !
Le trajet autoroutier se fait sans problème, juste une petite averse avant Aix. La Tit’belle avance bien, je roule régulièrement entre 110 et 120.
Au fur et à mesure que je m’enfonce dans la vallée de la Durance, les éclaircies se font de plus en plus belles. Jolis paysages, tiens, un arc en ciel !
Je quitte l’autoroute à Sisteron, sous le soleil. Évidemment, je rate la route de Grenoble et j’ai déjà fait deux ou trois kilomètres quand je m’en aperçois : demi tour !
La route (D1075) entre Sisteron et Grenoble est agréable, tantôt très roulante, tantôt plus étroite et sinueuse. Je me régale des paysages traversés. Il fait presque beau. Je ressens un immense sentiment de liberté à rouler ainsi, seule. Très peu de circulation, quelques rares motards, je vais à mon rythme et je n’ai aucune difficulté pour dépasser les quelques poids lourds que je rattrape. Les villages défilent, Laragne-Montéglin, Serres, Aspremont, petite pause sandwich dans un snack de bord de route à la sortie d’Aspres-sur-Buêch. Un motard allemand arrive sur une superbe sportive MV Augusta toute aussi rouge et blanche que la combinaison de son pilote, salut.
Je reprends la route, franchis le col de la Croix Haute dans la brume. La descente est un régal mais le ciel, bouché, m’empêche de profiter du paysage. Saint-Maurice-en-Trièves, Saint-Michel-les-Portes, Monestier-de-Clermont, Grenoble que je contourne sans m’attarder. Je poursuis par St.Égrève, Voreppe, Moirans, Beaucroissant et j’arrive à Apprieu vers 15h45, un peu fatiguée mais heureuse de cette première grande balade en solitaire.
Lyli, heureusement, m’a laissé les clefs quelque part. J’avais prévu d’arriver vers 18h mais le trajet sur autoroute m’a fait gagner des kilomètres et du temps.
Le sympathique vieux chien m’accueille. Petit graissage de chaîne avant de m’installer, la Tit'belle l'a bien mérité !
Je n’ai plus qu’à attendre tranquillement le retour de Lyli.
Retrouvailles joyeuses, bavardages... Nous dînons fort bien dans un petit restaurant au décor sympathique… Nous passons une très agréable soirée entre copines mais la route m’attend le lendemain, alors, il ne faut pas veiller trop tard.
à suivre...
Sans trop réfléchir, j’ai lancé que je pourrais peut-être y aller seule avec ma Tit’belle. À ma grande surprise, il a trouvé que c’était une bonne idée. Je trouverai bien une place de SDS pour les balades. C’était décidé !
Restait à préparer mon itinéraire et à évaluer en combien de jours je pourrai faire le trajet vers les Vosges. Au plus court, j’avais 750 Km à parcourir pour arriver à Xonrupt, comme je voulais que ce trajet reste un plaisir, j’ai décidé de monter en trois jours. En réalité, je ne vais pas aller au plus court…
16 septembre.
6 heures, un orage violent se déchaîne sur Bandol. Pendant le petit déjeuner, je m’interroge : est-ce bien raisonnable de prendre la route ce matin ? Je me prépare, je verrai bien comment le temps évolue. Si ça ne se calme pas, je resterai. De toute façon, il me suffit de partir vers 9 heures pour arriver chez Lyli dans la soirée par l’itinéraire prévu (349 km).
L’orage s’apaise, la pluie cesse, le ciel semble se dégager.
8h30, c’est bon, je peux y aller. Un coup d’œil du côté du Castelet et de la Sainte Baume me dissuade de prendre l’itinéraire sympa que j’avais préparé. Il est plus raisonnable d’emprunter l’autoroute jusqu’à Sisteron. 8h45, tout est bouclé, en route !
Le trajet autoroutier se fait sans problème, juste une petite averse avant Aix. La Tit’belle avance bien, je roule régulièrement entre 110 et 120.
Au fur et à mesure que je m’enfonce dans la vallée de la Durance, les éclaircies se font de plus en plus belles. Jolis paysages, tiens, un arc en ciel !
Je quitte l’autoroute à Sisteron, sous le soleil. Évidemment, je rate la route de Grenoble et j’ai déjà fait deux ou trois kilomètres quand je m’en aperçois : demi tour !
La route (D1075) entre Sisteron et Grenoble est agréable, tantôt très roulante, tantôt plus étroite et sinueuse. Je me régale des paysages traversés. Il fait presque beau. Je ressens un immense sentiment de liberté à rouler ainsi, seule. Très peu de circulation, quelques rares motards, je vais à mon rythme et je n’ai aucune difficulté pour dépasser les quelques poids lourds que je rattrape. Les villages défilent, Laragne-Montéglin, Serres, Aspremont, petite pause sandwich dans un snack de bord de route à la sortie d’Aspres-sur-Buêch. Un motard allemand arrive sur une superbe sportive MV Augusta toute aussi rouge et blanche que la combinaison de son pilote, salut.
Je reprends la route, franchis le col de la Croix Haute dans la brume. La descente est un régal mais le ciel, bouché, m’empêche de profiter du paysage. Saint-Maurice-en-Trièves, Saint-Michel-les-Portes, Monestier-de-Clermont, Grenoble que je contourne sans m’attarder. Je poursuis par St.Égrève, Voreppe, Moirans, Beaucroissant et j’arrive à Apprieu vers 15h45, un peu fatiguée mais heureuse de cette première grande balade en solitaire.
Lyli, heureusement, m’a laissé les clefs quelque part. J’avais prévu d’arriver vers 18h mais le trajet sur autoroute m’a fait gagner des kilomètres et du temps.
Le sympathique vieux chien m’accueille. Petit graissage de chaîne avant de m’installer, la Tit'belle l'a bien mérité !
Je n’ai plus qu’à attendre tranquillement le retour de Lyli.
Retrouvailles joyeuses, bavardages... Nous dînons fort bien dans un petit restaurant au décor sympathique… Nous passons une très agréable soirée entre copines mais la route m’attend le lendemain, alors, il ne faut pas veiller trop tard.
à suivre...
Carpe diem
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- Messages : 635
- Inscription : 23 déc. 2008, 01:11
- Localisation : Alsace Sud
17 septembre.
Je quitte Apprieu vers 9h15, sous un ciel embrumé. Si je respecte mon road book, j’ai un peu plus de 300 km à parcourir pour rallier Senailly et j’ai promis de ne pas arriver trop tard.
Je rejoins rapidement la D1075 que je suivrai jusqu’à Bourg-en-Bresse. Elle est très roulante, cette route et fort peu encombrée. Elle me laisse le plaisir d’admirer le paysage, collines baignées de brume que le soleil peine à traverser. Évrieu, Morestel, Vertrieu, Ambérieu-en-Bugey. Les villages se succèdent, je me sens bien , le soleil commence à gagner la partie, j’ai presque trop chaud. Je m’arrête quelques kilomètres avant Pont-d’Ain pour enlever la doublure de ma veste.
Je reprends la route, contourne Bourg-en-Bresse et rejoins la D975 en direction de Chalon-sur-Saône.
Traversée de la Bresse. Soudain, à l’entrée d’un village, l’énorme statue d’un coq tout argenté ! Ils sont plutôt patriotes par ici, ériger un coq gaulois à l’entrée de leur village ! Un peu plus loin, des panneaux ventant les qualités du poulet de Bresse me font découvrir ma méprise : ce coq n’était qu’un poulet… de Bresse !
En passant à Tournus, je regrette bien de ne pas avoir le temps de m’arrêter mais le temps passe et j’ai encore de la route à faire. Il faudra y revenir, je crois que l’abbaye vaut la visite.
Après Chalon-sur-Saône, je rattrape la N6. Je suis bien en Bourgogne, la route traverse les premières vignes, Chassagne-Montrachet, souvenir de dîner en famille arrosé de ce cru magnifique ! Mais déjà, je quitte le terroir viticole, le paysage change, Ivry-en-Montagne, Amay-le-Duc, Saulieu, Semur-en-Auxois, Visemy et enfin Senailly.
Je trouve facilement le portail à la sortie du village. Au fond d’une allée une grande bâtisse, j’hésite un peu, à ma droite une maison, un panneau « bureau », ce doit être là. Je range la Tit’belle devant la maison. Rapidement, une femme en sort et m’accueille gentiment, oui, c’est bien moi l’invitée de Jacky. Il n’est pas là, nous irons le rejoindre tout à l’heure.
Un peu plus tard, Jacky me fera découvrir son petit village blotti au milieu des collines, me racontera son histoire, le pigeonnier du XVIIIème siècle où quelques pigeons ont élu domicile depuis qu’il a été parfaitement restauré, la fontaine qui coule à nouveau, la mairie, l'ancienne chapelle...
Je ne m’attendais pas à un tel accueil, je me sens un peu VIP ! C’est la magie des forums, on ne s’est jamais vu, on s’invite, on se découvre et on est bien ensemble !
Nous passerons une soirée chaleureuse. Nadine a préparé un excellent dîner autour d’œufs en meurette (je lui demande la recette car Serge adore ça et je ne sais pas les faire) et d’une superbe bouteille de Pommard !
à suivre...
Je quitte Apprieu vers 9h15, sous un ciel embrumé. Si je respecte mon road book, j’ai un peu plus de 300 km à parcourir pour rallier Senailly et j’ai promis de ne pas arriver trop tard.
Je rejoins rapidement la D1075 que je suivrai jusqu’à Bourg-en-Bresse. Elle est très roulante, cette route et fort peu encombrée. Elle me laisse le plaisir d’admirer le paysage, collines baignées de brume que le soleil peine à traverser. Évrieu, Morestel, Vertrieu, Ambérieu-en-Bugey. Les villages se succèdent, je me sens bien , le soleil commence à gagner la partie, j’ai presque trop chaud. Je m’arrête quelques kilomètres avant Pont-d’Ain pour enlever la doublure de ma veste.
Je reprends la route, contourne Bourg-en-Bresse et rejoins la D975 en direction de Chalon-sur-Saône.
Traversée de la Bresse. Soudain, à l’entrée d’un village, l’énorme statue d’un coq tout argenté ! Ils sont plutôt patriotes par ici, ériger un coq gaulois à l’entrée de leur village ! Un peu plus loin, des panneaux ventant les qualités du poulet de Bresse me font découvrir ma méprise : ce coq n’était qu’un poulet… de Bresse !
En passant à Tournus, je regrette bien de ne pas avoir le temps de m’arrêter mais le temps passe et j’ai encore de la route à faire. Il faudra y revenir, je crois que l’abbaye vaut la visite.
Après Chalon-sur-Saône, je rattrape la N6. Je suis bien en Bourgogne, la route traverse les premières vignes, Chassagne-Montrachet, souvenir de dîner en famille arrosé de ce cru magnifique ! Mais déjà, je quitte le terroir viticole, le paysage change, Ivry-en-Montagne, Amay-le-Duc, Saulieu, Semur-en-Auxois, Visemy et enfin Senailly.
Je trouve facilement le portail à la sortie du village. Au fond d’une allée une grande bâtisse, j’hésite un peu, à ma droite une maison, un panneau « bureau », ce doit être là. Je range la Tit’belle devant la maison. Rapidement, une femme en sort et m’accueille gentiment, oui, c’est bien moi l’invitée de Jacky. Il n’est pas là, nous irons le rejoindre tout à l’heure.
Un peu plus tard, Jacky me fera découvrir son petit village blotti au milieu des collines, me racontera son histoire, le pigeonnier du XVIIIème siècle où quelques pigeons ont élu domicile depuis qu’il a été parfaitement restauré, la fontaine qui coule à nouveau, la mairie, l'ancienne chapelle...
Je ne m’attendais pas à un tel accueil, je me sens un peu VIP ! C’est la magie des forums, on ne s’est jamais vu, on s’invite, on se découvre et on est bien ensemble !
Nous passerons une soirée chaleureuse. Nadine a préparé un excellent dîner autour d’œufs en meurette (je lui demande la recette car Serge adore ça et je ne sais pas les faire) et d’une superbe bouteille de Pommard !
à suivre...
Carpe diem
Magnifique ,
quand est prévu la sortie de ton livre ???
c'est super quand tu passes par des endroits que l'on connait , on a l'impression de voyager avec toi.
enfin , quelle solidarité , gentillesse , hospitalité de tes connaissances, ça fait plaisir, on a l'impression de faire partie d'une famille dans ce forum..
à bientôt
quand est prévu la sortie de ton livre ???
c'est super quand tu passes par des endroits que l'on connait , on a l'impression de voyager avec toi.
enfin , quelle solidarité , gentillesse , hospitalité de tes connaissances, ça fait plaisir, on a l'impression de faire partie d'une famille dans ce forum..
à bientôt
18 septembre.
10 heures, je quitte tranquillement Senailly, je n’ai que 264 Km à parcourir aujourd’hui ; le ciel est couvert.
La longue ligne droite de la D980 me conduit de Montbard à Châtillon-sur-Seine. J’ai l’impression qu’il n’y a personne sur cette route. Je roule, seule au monde, totalement libre. J’ai juste dérangé quelques vaches.
À Châtillon, j’emprunte la D965 que je quitte quelques kilomètres après Boudreville. Me voilà en Haute-Marne. La petite D3, me conduit à travers champs et bois, de villages en villages, Coupray, Arc-en-Barrois, St-Martin-les-Langres…
Encore quelques kilomètres et voici Langres. Cette ville était, pour moi, synonyme de froid mais le soleil a percé les nuages et il fait chaud ! Je découvre une ville entourée de remparts, juchée sur une colline. Il est l’heure de déjeuner, ce sera mon étape. Un ou deux grands virages, me voilà à la porte de la ville close. Une petite rue semi piétonne débouche sur une place, je m’arrête à côté de la statue de Diderot, une terrasse ensoleillée m’accueille. Pour une fois, ce ne sera pas un sandwich mais une copieuse salade « Diderot » avec pommes de terre sautées, lardons et œuf poché… Je n’en viendrai pas à bout ! Quelques touristes, des néerlandais ou des flamands sans doute, quelques habitués salués par la serveuse… Sur les vitres de la brasserie, des citations de Diderot. Pas de doute, c’est l’enfant du pays !
« Vous êtes à moto ? » me dit la serveuse, « celle qui est là ? » « Oui » Sourires échangés (elle doit faire de la moto, elle aussi ).
Je n’ai pas bien réfléchi en garant la Tit’belle, la chaussée est un peu en pente et du mauvais côté, je vais avoir du mal à reculer… C’est le genre de truc à quoi je ne pense pas toujours : pouvoir repartir facilement !
Je m’attarde en regardant les gens autour de moi, il fait chaud, je suis bien. Je pense qu’il faudrait faire quelques photos des remparts en quittant la ville, qu’il serait bon de déambuler dans les rues mais avec le casque, la sacoche de réservoir et ma grosse veste, je n’en ai pas le courage…
Allez, il est temps de reprendre la route. Je recule la Tit’belle, à la main, sans trop de peine et me voilà partie. Les remparts franchis, impossible de trouver un endroit pour se garer pour les photos, tant pis ! Cette ville m’a bien surprise et je ne penserai plus à Langres de la même manière désormais.
Quelques kilomètres sur la N19 et j’arrive à Fayl-Billot, un peu plus loin, à gauche, la petite D138 qui se transforme en D44 en Franche-Comté. Si je vois un panneau Ovanches, village natal de ma Maman, je fais le détour ! Mais c’est grand la Haute-Saône et je ne sais pas où est Ovanches…
Vitrey-sur-Mance, Jussey, la route longe la Saône jusqu’à Corre. D417, Demangevelle, Bouligney, D57, je cherche à l’horizon la ligne bleue des Vosges, Aillevillers-et-Lyaumont… Ca y est, j’y suis ! J’entre dans le parc naturel régional des Ballons des Vosges ! J’ai réussi, ça mérite une petite pause !
Bon, j’ai sans doute réussi à atteindre les Vosges mais je ne suis pas encore arrivée ! Je poursuis donc ma route (devenue D157) et arrive à Plombières-les-Bains. C’est triste à mourir, une ville de cure dont l’heure de gloire est passée depuis un siècle : architecture kitch des grands hôtels du XIXème siècle apparemment vides (en rénovation ou promis à la démolition ?)… les quelques fleurs qui décorent la rue principale ne parviennent pas à effacer cette impression de ville sur le déclin.
Je continue mon chemin en direction de Remiremont, Gérardmer et enfin Xonrupt-Longemer. À un feu, je croise un motard en BM dont le visage ne me semble pas inconnu, échange de regards.
Mon Tomtom est incapable de m’amener chez Pascal, je m’arrête devant la mairie pour téléphoner. Quelques minutes plus tard, Pascal vient me chercher. C’était bien lui au carrefour !
La Tit’belle trouvera une place dans le garage où elle se reposera pendant deux jours.
Françoise arrive, embrassades. Les deux petites filles sont pressées de me montrer ma chambre et la leur. Je m’installe.
Nous bavardons autour d’un verre d’excellent muscat d’Alsace en attendant Alex et Gilles qui doivent arriver vers 20 heures, tandis que Françoise s’affaire en cuisine à préparer un plat alsacien dont je n’ai malheureusement pas retenu le nom.
Les amis attendus arrivent à l’heure prévue. On admire leur ponctualité, ils avaient quand même pas mal de route à faire depuis la Suisse !
La soirée sera joyeuse, le repas succulent et arrosé comme il se doit…
à suivre...
10 heures, je quitte tranquillement Senailly, je n’ai que 264 Km à parcourir aujourd’hui ; le ciel est couvert.
La longue ligne droite de la D980 me conduit de Montbard à Châtillon-sur-Seine. J’ai l’impression qu’il n’y a personne sur cette route. Je roule, seule au monde, totalement libre. J’ai juste dérangé quelques vaches.
À Châtillon, j’emprunte la D965 que je quitte quelques kilomètres après Boudreville. Me voilà en Haute-Marne. La petite D3, me conduit à travers champs et bois, de villages en villages, Coupray, Arc-en-Barrois, St-Martin-les-Langres…
Encore quelques kilomètres et voici Langres. Cette ville était, pour moi, synonyme de froid mais le soleil a percé les nuages et il fait chaud ! Je découvre une ville entourée de remparts, juchée sur une colline. Il est l’heure de déjeuner, ce sera mon étape. Un ou deux grands virages, me voilà à la porte de la ville close. Une petite rue semi piétonne débouche sur une place, je m’arrête à côté de la statue de Diderot, une terrasse ensoleillée m’accueille. Pour une fois, ce ne sera pas un sandwich mais une copieuse salade « Diderot » avec pommes de terre sautées, lardons et œuf poché… Je n’en viendrai pas à bout ! Quelques touristes, des néerlandais ou des flamands sans doute, quelques habitués salués par la serveuse… Sur les vitres de la brasserie, des citations de Diderot. Pas de doute, c’est l’enfant du pays !
« Vous êtes à moto ? » me dit la serveuse, « celle qui est là ? » « Oui » Sourires échangés (elle doit faire de la moto, elle aussi ).
Je n’ai pas bien réfléchi en garant la Tit’belle, la chaussée est un peu en pente et du mauvais côté, je vais avoir du mal à reculer… C’est le genre de truc à quoi je ne pense pas toujours : pouvoir repartir facilement !
Je m’attarde en regardant les gens autour de moi, il fait chaud, je suis bien. Je pense qu’il faudrait faire quelques photos des remparts en quittant la ville, qu’il serait bon de déambuler dans les rues mais avec le casque, la sacoche de réservoir et ma grosse veste, je n’en ai pas le courage…
Allez, il est temps de reprendre la route. Je recule la Tit’belle, à la main, sans trop de peine et me voilà partie. Les remparts franchis, impossible de trouver un endroit pour se garer pour les photos, tant pis ! Cette ville m’a bien surprise et je ne penserai plus à Langres de la même manière désormais.
Quelques kilomètres sur la N19 et j’arrive à Fayl-Billot, un peu plus loin, à gauche, la petite D138 qui se transforme en D44 en Franche-Comté. Si je vois un panneau Ovanches, village natal de ma Maman, je fais le détour ! Mais c’est grand la Haute-Saône et je ne sais pas où est Ovanches…
Vitrey-sur-Mance, Jussey, la route longe la Saône jusqu’à Corre. D417, Demangevelle, Bouligney, D57, je cherche à l’horizon la ligne bleue des Vosges, Aillevillers-et-Lyaumont… Ca y est, j’y suis ! J’entre dans le parc naturel régional des Ballons des Vosges ! J’ai réussi, ça mérite une petite pause !
Bon, j’ai sans doute réussi à atteindre les Vosges mais je ne suis pas encore arrivée ! Je poursuis donc ma route (devenue D157) et arrive à Plombières-les-Bains. C’est triste à mourir, une ville de cure dont l’heure de gloire est passée depuis un siècle : architecture kitch des grands hôtels du XIXème siècle apparemment vides (en rénovation ou promis à la démolition ?)… les quelques fleurs qui décorent la rue principale ne parviennent pas à effacer cette impression de ville sur le déclin.
Je continue mon chemin en direction de Remiremont, Gérardmer et enfin Xonrupt-Longemer. À un feu, je croise un motard en BM dont le visage ne me semble pas inconnu, échange de regards.
Mon Tomtom est incapable de m’amener chez Pascal, je m’arrête devant la mairie pour téléphoner. Quelques minutes plus tard, Pascal vient me chercher. C’était bien lui au carrefour !
La Tit’belle trouvera une place dans le garage où elle se reposera pendant deux jours.
Françoise arrive, embrassades. Les deux petites filles sont pressées de me montrer ma chambre et la leur. Je m’installe.
Nous bavardons autour d’un verre d’excellent muscat d’Alsace en attendant Alex et Gilles qui doivent arriver vers 20 heures, tandis que Françoise s’affaire en cuisine à préparer un plat alsacien dont je n’ai malheureusement pas retenu le nom.
Les amis attendus arrivent à l’heure prévue. On admire leur ponctualité, ils avaient quand même pas mal de route à faire depuis la Suisse !
La soirée sera joyeuse, le repas succulent et arrosé comme il se doit…
à suivre...
Carpe diem
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Et bienvenue en Alsace. Z'ont le nez fin aussi par iciRégine a écrit :Nous bavardons autour d’un verre d’excellent muscat d’Alsace
La soirée sera joyeuse, le repas succulent et arrosé comme il se doit…
CBF 1000 le 13 juillet 2010. (12.000 km en 1mois 1/2 !)
ATTENTION! l'abus de Vara peut provoquer une grave envie de passer le A ! Et c'est ce qui m'est arrivé !
ATTENTION! l'abus de Vara peut provoquer une grave envie de passer le A ! Et c'est ce qui m'est arrivé !
19 septembre.
La Tit’belle reste au garage. Pascal m’offre une place sur sa GS et son top case pour mon sac, oh là, elle est haute et je n’ai plus la souplesse de mes vingt ans, tant bien que mal j’arrive à m’installer… Je suis un peu plus haut que sur la R de Serge, première impression : elle est confortable cette GS.
Nous partons donc à trois motos pour rejoindre le restaurant où nous devons retrouver les copains du forum des "R"istes, Françoise travaille ce matin et nous rejoindra là-bas avec son joli Scarver jaune.
Nous longeons un moment le lac de Longemer, joli paysage, il fait beau. Je me sens bien sur cette moto. Petit arrêt dans un village où Gilles a quelques souvenirs d’enfance et nous repartons en direction du Collet. Ne me demandez pas par où nous sommes passés, c’est Pascal qui le sait. Je me contente de me laisser transporter, j’admire le paysage, j’apprécie la facilité avec laquelle la moto enroule les virages, les défauts de la route sont gommés, elle est vraiment très confortable pour le SDS, cette GS, et je me dis qu’elle doit être amusante à piloter !
Nous arrivons au Collet vers midi, quelques amis sont déjà là.
On retrouve avec plaisir les anciens, on découvre quelques nouveaux, mais c’est comme si on se connaissait déjà ! J’adore ces premiers moments d’une rencontre, les retrouvailles, les découvertes, les embrassades.
Le parking du restaurant se remplit peu à peu… Tiens, un petit Monstro Ducati, superbe, c’est celui de Chloé, la plus jeune d’entre nous sans aucun doute, c’est sa première « rencontre ».
Je retrouve Pelos et sa GS qui a proposé de me balader pendant ce week-end. Aïe, il n’a pas de top case, ça va être du sport ! Mon sac restera dans celui de Pascal.
Après un excellent déjeuner au restaurant du Collet, toute la troupe se met en route. Nous sommes trop nombreux, nous formons donc deux groupes.
Pelos et moi partons dans le premier vers le col de la Schlucht. Ca part vite, les virages s’enchaînent, je m’accroche, les bras bien calés derrière le dos, les cuisses serrées contre mon pilote… Sans top case pour me retenir dans les accélérations, je ne tarde pas à sentir les muscles de mes bras. Les yeux rivés sur la route, j’essaye d’anticiper les freinages, les accélérations pour ne pas le gêner et j’apprécie la suspension de cette moto qui amortit parfaitement les irrégularités de la route. C’est amusant mais fatiguant !
Sur le même rythme, nous franchirons le col du Wettstein (D48), rejoindrons Orbey en passant par les Basses Huttes et Munster après avoir franchi le col du Linge. J’ai à peine eu le temps d’admirer les paysages !
Nous poursuivons notre route par la D10 puis le col du Platzerwasel (D27) et nous arrivons enfin au Markstein pour une pause bienvenue. J’ai mal aux épaules !
Nous repartons avec le deuxième groupe car mon pilote aussi regrette de ne pas avoir pu admirer le paysage. Le rythme est moins soutenu. Nous empruntons la petite D27, puis la D13b, franchissons le col de Bramont avant d’arriver à La Bresse. La D486 nous mène tranquillement jusqu’au Thillot, la N66 à St-Maurice-de-Moselle et nous retrouvons quelques jolis virages sur la D465 où l’Hôtel du Sommet nous attend au Ballon d’Alsace.
Très bon dîner, soirée animée et bien arrosée , mais il est déjà demain et le départ est prévu à 9 heures, il est temps d’aller dormir !
à suivre...
Je sais, le rythme ralentit mais je suis pas mal occupée en ce moment...
La Tit’belle reste au garage. Pascal m’offre une place sur sa GS et son top case pour mon sac, oh là, elle est haute et je n’ai plus la souplesse de mes vingt ans, tant bien que mal j’arrive à m’installer… Je suis un peu plus haut que sur la R de Serge, première impression : elle est confortable cette GS.
Nous partons donc à trois motos pour rejoindre le restaurant où nous devons retrouver les copains du forum des "R"istes, Françoise travaille ce matin et nous rejoindra là-bas avec son joli Scarver jaune.
Nous longeons un moment le lac de Longemer, joli paysage, il fait beau. Je me sens bien sur cette moto. Petit arrêt dans un village où Gilles a quelques souvenirs d’enfance et nous repartons en direction du Collet. Ne me demandez pas par où nous sommes passés, c’est Pascal qui le sait. Je me contente de me laisser transporter, j’admire le paysage, j’apprécie la facilité avec laquelle la moto enroule les virages, les défauts de la route sont gommés, elle est vraiment très confortable pour le SDS, cette GS, et je me dis qu’elle doit être amusante à piloter !
Nous arrivons au Collet vers midi, quelques amis sont déjà là.
On retrouve avec plaisir les anciens, on découvre quelques nouveaux, mais c’est comme si on se connaissait déjà ! J’adore ces premiers moments d’une rencontre, les retrouvailles, les découvertes, les embrassades.
Le parking du restaurant se remplit peu à peu… Tiens, un petit Monstro Ducati, superbe, c’est celui de Chloé, la plus jeune d’entre nous sans aucun doute, c’est sa première « rencontre ».
Je retrouve Pelos et sa GS qui a proposé de me balader pendant ce week-end. Aïe, il n’a pas de top case, ça va être du sport ! Mon sac restera dans celui de Pascal.
Après un excellent déjeuner au restaurant du Collet, toute la troupe se met en route. Nous sommes trop nombreux, nous formons donc deux groupes.
Pelos et moi partons dans le premier vers le col de la Schlucht. Ca part vite, les virages s’enchaînent, je m’accroche, les bras bien calés derrière le dos, les cuisses serrées contre mon pilote… Sans top case pour me retenir dans les accélérations, je ne tarde pas à sentir les muscles de mes bras. Les yeux rivés sur la route, j’essaye d’anticiper les freinages, les accélérations pour ne pas le gêner et j’apprécie la suspension de cette moto qui amortit parfaitement les irrégularités de la route. C’est amusant mais fatiguant !
Sur le même rythme, nous franchirons le col du Wettstein (D48), rejoindrons Orbey en passant par les Basses Huttes et Munster après avoir franchi le col du Linge. J’ai à peine eu le temps d’admirer les paysages !
Nous poursuivons notre route par la D10 puis le col du Platzerwasel (D27) et nous arrivons enfin au Markstein pour une pause bienvenue. J’ai mal aux épaules !
Nous repartons avec le deuxième groupe car mon pilote aussi regrette de ne pas avoir pu admirer le paysage. Le rythme est moins soutenu. Nous empruntons la petite D27, puis la D13b, franchissons le col de Bramont avant d’arriver à La Bresse. La D486 nous mène tranquillement jusqu’au Thillot, la N66 à St-Maurice-de-Moselle et nous retrouvons quelques jolis virages sur la D465 où l’Hôtel du Sommet nous attend au Ballon d’Alsace.
Très bon dîner, soirée animée et bien arrosée , mais il est déjà demain et le départ est prévu à 9 heures, il est temps d’aller dormir !
à suivre...
Je sais, le rythme ralentit mais je suis pas mal occupée en ce moment...
Carpe diem
Ancien modèle citoën je crois, recordman de durée sans arret en son temps (de mémoire 3 ou 4 jours) avec le même pilote (il pissait dans des bouteilles plastiques) et une plateforme avait été aménagée sur l'arrière pour faire les pleins...
Nan c'est pô ça ... OK Je
Nan c'est pô ça ... OK Je
V à chacun de vous
Peut importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse
Bienvenue aux nouveaux sur le forum
Peut importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse
Bienvenue aux nouveaux sur le forum
Il s'agit d'une BMW R1200 GS, un look de trail, avec un gros flat-twin. Elle existe aussi en version Adventure, encore plus haute, le genre de truc fait pour le Dakar !fabsanor a écrit :par contre je ne connais pas tout GS= ??
merci
Personnellement, je n'aimais pas du tout leur look quand elles sont sorties, mais on s'y fait. Quand on voyage dans l'arc alpin, c'est fou le nombre de 1200 GS qu'on voit.
Voici des photos :
[img=http://img54.imageshack.us/img54/2945/bmwr1200gs.jpg]
[img=http://img79.imageshack.us/img79/399/bmwr1200gsb.jpg]
[img=http://img54.imageshack.us/img54/6963/b ... enture.jpg]
Carpe diem
20 septembre.
Tout le monde est prêt, nous quittons le Ballon d’Alsace par le Sud (D465) : quelques belles épingles pour arriver dans la vallée.
À Giromagny, nous nous dirigeons vers Plancher-Bas par la D12 qui devient D4 quand nous passons en Haute-Saône, puis nous remontons vers le Nord en direction de Belfahy (D16-97-98).
Nous empruntons alors la petite D133, traversons Servance, puis c’est la minuscule D26.3, très pentue ! Dans les descentes (16%, d’après la carte !), j’ai l’impression d’être perchée, à l’envers, sur une échelle qui roule ! C’est sympathique ces petites routes qui descendent et serpentent à travers bois, ça me plaît bien ! La pente diminue, nous arrivons au tout petit village de Beulotte-St-Laurent. C’est l’heure de la pause café dans le « bistrot de pays ».
Nous repartons, à l’embranchement, nous prenons à gauche la très jolie D236 qui serpente entre les étangs jusqu’à Faucogney. La campagne est superbe.
Quelques kilomètres de D6 jusqu’à Radon et la D18, nous mène à travers la forêt jusqu’à Blanzey, puis Fougerolles.
Nous poursuivons notre remontée vers le Nord par la petite D149, traversons La Vaivre, arrivons à Aillevillers, prenons la D19 puis la D20 qui longe un moment « la frontière » entre la Franche-Comté et la Lorraine jusqu’à Bellefontaine.
La D3 nous conduit jusqu’à Remiremont et la D23 à Dommartin-les-Remiremont où nous devons déjeuner à la brasserie de la Madelon.
J’ai beaucoup apprécié cette balade, la diversité des routes empruntées et des paysages traversés.
Le repas est joyeux, même si je sais que je dois reprendre la Tit’belle cet après midi, je m’autorise une bière. Ce serait dommage de ne pas goûter le produit de la maison !
Pour la majorité d’entre nous la 4ème rencontre dans l’Est se termine ici. Je vais jouer un peu les prolongations.
C’est l’heure des au revoir mais nous savons bien que nous nous retrouverons pour d’autres belles balades.
Je dois récupérer la Tit’belle. Un groupe de 7 motos se dirige donc vers Xonrupt.
Je suis contente de retrouver ma monture qui va pouvoir se dégourdir les roues.
Un dernier au revoir à Françoise et Pascal et en route vers Barr !
Je ne sais plus très bien par où nous sommes passés. Robert mène notre petit groupe en direction du col de la Schlucht, je suis encadrée par 5 motos. Au bout de quelques kilomètres, Robert s’arrête pour me demander si tout va bien, si le rythme me convient. Tout va bien, je n’ai pas de mal à suivre et l’ascension du col ne présentera pour moi pas de difficulté.
Au col de la Schlucht, il me semble que nous avons pris la route des crêtes jusqu’au col du Calvaire où nous avons fait une pause. Quatre de nos amis, sur deux motos, nous ont quitté là pour rentrer chez eux et nous avons poursuivi notre route jusqu’au col du Bonhomme.
Ensuite, je ne sais plus très bien, je me souviens seulement du plaisir que j’avais à rouler avec mes amis, de superbes petits villages alsaciens traversés, maisons à colombage colorées, paysage de vignoble, l’Alsace comme on la rêve !
La pente, pour monter au garage chez Robert, est forte et à mi-chemin, une épingle… je mets un pied à terre mais j’arrive quand même en haut !
On range les 4 motos… Chacun découvre sa chambre… Déjà, Marie est en cuisine, affairée à la préparation d’une tarte aux quetsches (absolument délicieuse !), d’un velouté de courgettes, d’une salade de tomate et d’une de concombre, etc. Je l’admire !
La soirée est douce, nous resterons sur la terrasse pour l’apéritif. Il était très bon, ton whisky, Robert ! Face à nous, sur une colline, un vieux château, à notre gauche, au loin, la plaine d’Alsace et l’Allemagne. On plaisante, on discute, on refait le monde…
Robert prépare des grillades, le dîner est tout aussi succulent que les vins d’Alsace qui l’accompagnent.
On s’attarde encore un moment, une dernière cigarette sur la terrasse et dodo.
Demain, je reprends la route vers le Sud.
à suivre...
Tout le monde est prêt, nous quittons le Ballon d’Alsace par le Sud (D465) : quelques belles épingles pour arriver dans la vallée.
À Giromagny, nous nous dirigeons vers Plancher-Bas par la D12 qui devient D4 quand nous passons en Haute-Saône, puis nous remontons vers le Nord en direction de Belfahy (D16-97-98).
Nous empruntons alors la petite D133, traversons Servance, puis c’est la minuscule D26.3, très pentue ! Dans les descentes (16%, d’après la carte !), j’ai l’impression d’être perchée, à l’envers, sur une échelle qui roule ! C’est sympathique ces petites routes qui descendent et serpentent à travers bois, ça me plaît bien ! La pente diminue, nous arrivons au tout petit village de Beulotte-St-Laurent. C’est l’heure de la pause café dans le « bistrot de pays ».
Nous repartons, à l’embranchement, nous prenons à gauche la très jolie D236 qui serpente entre les étangs jusqu’à Faucogney. La campagne est superbe.
Quelques kilomètres de D6 jusqu’à Radon et la D18, nous mène à travers la forêt jusqu’à Blanzey, puis Fougerolles.
Nous poursuivons notre remontée vers le Nord par la petite D149, traversons La Vaivre, arrivons à Aillevillers, prenons la D19 puis la D20 qui longe un moment « la frontière » entre la Franche-Comté et la Lorraine jusqu’à Bellefontaine.
La D3 nous conduit jusqu’à Remiremont et la D23 à Dommartin-les-Remiremont où nous devons déjeuner à la brasserie de la Madelon.
J’ai beaucoup apprécié cette balade, la diversité des routes empruntées et des paysages traversés.
Le repas est joyeux, même si je sais que je dois reprendre la Tit’belle cet après midi, je m’autorise une bière. Ce serait dommage de ne pas goûter le produit de la maison !
Pour la majorité d’entre nous la 4ème rencontre dans l’Est se termine ici. Je vais jouer un peu les prolongations.
C’est l’heure des au revoir mais nous savons bien que nous nous retrouverons pour d’autres belles balades.
Je dois récupérer la Tit’belle. Un groupe de 7 motos se dirige donc vers Xonrupt.
Je suis contente de retrouver ma monture qui va pouvoir se dégourdir les roues.
Un dernier au revoir à Françoise et Pascal et en route vers Barr !
Je ne sais plus très bien par où nous sommes passés. Robert mène notre petit groupe en direction du col de la Schlucht, je suis encadrée par 5 motos. Au bout de quelques kilomètres, Robert s’arrête pour me demander si tout va bien, si le rythme me convient. Tout va bien, je n’ai pas de mal à suivre et l’ascension du col ne présentera pour moi pas de difficulté.
Au col de la Schlucht, il me semble que nous avons pris la route des crêtes jusqu’au col du Calvaire où nous avons fait une pause. Quatre de nos amis, sur deux motos, nous ont quitté là pour rentrer chez eux et nous avons poursuivi notre route jusqu’au col du Bonhomme.
Ensuite, je ne sais plus très bien, je me souviens seulement du plaisir que j’avais à rouler avec mes amis, de superbes petits villages alsaciens traversés, maisons à colombage colorées, paysage de vignoble, l’Alsace comme on la rêve !
La pente, pour monter au garage chez Robert, est forte et à mi-chemin, une épingle… je mets un pied à terre mais j’arrive quand même en haut !
On range les 4 motos… Chacun découvre sa chambre… Déjà, Marie est en cuisine, affairée à la préparation d’une tarte aux quetsches (absolument délicieuse !), d’un velouté de courgettes, d’une salade de tomate et d’une de concombre, etc. Je l’admire !
La soirée est douce, nous resterons sur la terrasse pour l’apéritif. Il était très bon, ton whisky, Robert ! Face à nous, sur une colline, un vieux château, à notre gauche, au loin, la plaine d’Alsace et l’Allemagne. On plaisante, on discute, on refait le monde…
Robert prépare des grillades, le dîner est tout aussi succulent que les vins d’Alsace qui l’accompagnent.
On s’attarde encore un moment, une dernière cigarette sur la terrasse et dodo.
Demain, je reprends la route vers le Sud.
à suivre...
Carpe diem
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Régine a écrit :je m’autorise une bière. Ce serait dommage de ne pas goûter le produit de la maison !
...Je ne sais plus très bien par où nous sommes passés...
...Ensuite, je ne sais plus très bien...
Va y doucement Régine. Ya des trucs un peu traitres dans le coin
CBF 1000 le 13 juillet 2010. (12.000 km en 1mois 1/2 !)
ATTENTION! l'abus de Vara peut provoquer une grave envie de passer le A ! Et c'est ce qui m'est arrivé !
ATTENTION! l'abus de Vara peut provoquer une grave envie de passer le A ! Et c'est ce qui m'est arrivé !
21 septembre.
Luc et Pelos, plus matinaux que moi, sont déjà partis lorsque je quitte Marie et Robert.
Je me méfie du raidillon qui descend jusqu’à la rue et surtout de l’épingle à mi-chemin… J’y vais tout doux, les pieds traînant par terre. J’ai un peu honte mais je ne m’étale pas, c’est déjà ça !
À la sortie de Barr, je prends la direction du Sud, vers Thanvillé (D253) afin de rejoindre la N59 qui, par Ste-Marie-aux-Mines et le col de Ste-Marie, me conduit jusqu’à St-Dié-des-Vosges. La route est agréable qui traverse les forêts du parc des Ballons des Vosges.
À St-Dié, j’emprunte la D420 qui serpente à travers bois, franchit le col du Haut Jacques et longe la Mortagne jusqu’à Brouvelieures.
J’arrive à Épinal, traverse la Moselle et roule vers Bourbonne-les-Bains en passant par Darney et Monthureux-sur-Saône (D460). Le paysage a changé, les ballons des Vosges sont derrière moi désormais mais la campagne est jolie et la route traverse souvent la forêt. Je suis si bien, à rouler sur ma Tit’belle, que je ne pense même pas à m’arrêter pour photographier les beaux paysages que je parcours.
Je poursuis mon chemin sur la même route, traverse Champlitte, quitte la Franche Comté pour entrer en Bourgogne, traverse le canal de la Marne à la Saône, Fontaine-Française (curieux nom, j’aimerais bien en trouver l’origine) et quitte la D960 à Bourberain.
La petite D28G m’amène jusqu’à Lux en passant par le carrefour de l’Étoile de la Duchesse (encore un nom hors du commun !).
Je rejoins la D974 qui me conduit tout droit à Dijon.
Philippe m’a donné rendez-vous à l’entrée de Fontaine, devant le panneau. Il a insisté : mon GPS m’aurait bien conduite jusque chez lui mais le GPS « ne connaît pas les raccourcis » m’a-t-il dit… Je suis un peu en avance et j’en profite pour en griller une, en guettant l’arrivée d’une BM. Il fait chaud, j’espère que je suis au bon endroit. Mon inquiétude se dissipe rapidement quand je vois une R1200R noire traverser la route pour me rejoindre.
Après les bisous d’usage, nous partons.
Philippe a oublié que ma petite 125 n’a pas la pêche de sa 1200 et à chaque feu rouge, il me prend 50 mètres avant même que je m’en aperçoive ! Bon, je m’accroche… Je monte dans les tours autant que possible, la Tit’belle doit bien se demander ce qui m’arrive !
Après une succession de boulevards et de petites rues, nous arrivons.
Nous ne sommes plus vraiment en ville dans ce quartier, la maison, à flanc de colline domine un joli paysage, c’est calme, reposant.
Marie-Claire m’accueille gentiment.
Il fait bon, nous bavardons devant un verre sur la terrasse, on parle de moto, de Moto Légende, des amis que nous avons en commun, on parle aussi de la Bourgogne et de ses vins… je me sens bien avec mes nouveaux amis. Même le chat, qui paraît-il est un peu sauvage, acceptera une petite caresse, à la grande surprise de ses maîtres !
Je me souviens d’un délicieux filet mignon cuisiné à la moutarde (de Dijon, bien entendu !) et d’un excellent Chambolle-Musigny 2003…
La soirée se poursuit en joyeux bavadarges, Philippe me montre aussi quelques pièces rares de son étonnante collection de disques. La moto n'est pas sa seule passion...
Mais la fatigue se fait sentir et j’ai encore de la route à faire demain…
à suivre...
Luc et Pelos, plus matinaux que moi, sont déjà partis lorsque je quitte Marie et Robert.
Je me méfie du raidillon qui descend jusqu’à la rue et surtout de l’épingle à mi-chemin… J’y vais tout doux, les pieds traînant par terre. J’ai un peu honte mais je ne m’étale pas, c’est déjà ça !
À la sortie de Barr, je prends la direction du Sud, vers Thanvillé (D253) afin de rejoindre la N59 qui, par Ste-Marie-aux-Mines et le col de Ste-Marie, me conduit jusqu’à St-Dié-des-Vosges. La route est agréable qui traverse les forêts du parc des Ballons des Vosges.
À St-Dié, j’emprunte la D420 qui serpente à travers bois, franchit le col du Haut Jacques et longe la Mortagne jusqu’à Brouvelieures.
J’arrive à Épinal, traverse la Moselle et roule vers Bourbonne-les-Bains en passant par Darney et Monthureux-sur-Saône (D460). Le paysage a changé, les ballons des Vosges sont derrière moi désormais mais la campagne est jolie et la route traverse souvent la forêt. Je suis si bien, à rouler sur ma Tit’belle, que je ne pense même pas à m’arrêter pour photographier les beaux paysages que je parcours.
Je poursuis mon chemin sur la même route, traverse Champlitte, quitte la Franche Comté pour entrer en Bourgogne, traverse le canal de la Marne à la Saône, Fontaine-Française (curieux nom, j’aimerais bien en trouver l’origine) et quitte la D960 à Bourberain.
La petite D28G m’amène jusqu’à Lux en passant par le carrefour de l’Étoile de la Duchesse (encore un nom hors du commun !).
Je rejoins la D974 qui me conduit tout droit à Dijon.
Philippe m’a donné rendez-vous à l’entrée de Fontaine, devant le panneau. Il a insisté : mon GPS m’aurait bien conduite jusque chez lui mais le GPS « ne connaît pas les raccourcis » m’a-t-il dit… Je suis un peu en avance et j’en profite pour en griller une, en guettant l’arrivée d’une BM. Il fait chaud, j’espère que je suis au bon endroit. Mon inquiétude se dissipe rapidement quand je vois une R1200R noire traverser la route pour me rejoindre.
Après les bisous d’usage, nous partons.
Philippe a oublié que ma petite 125 n’a pas la pêche de sa 1200 et à chaque feu rouge, il me prend 50 mètres avant même que je m’en aperçoive ! Bon, je m’accroche… Je monte dans les tours autant que possible, la Tit’belle doit bien se demander ce qui m’arrive !
Après une succession de boulevards et de petites rues, nous arrivons.
Nous ne sommes plus vraiment en ville dans ce quartier, la maison, à flanc de colline domine un joli paysage, c’est calme, reposant.
Marie-Claire m’accueille gentiment.
Il fait bon, nous bavardons devant un verre sur la terrasse, on parle de moto, de Moto Légende, des amis que nous avons en commun, on parle aussi de la Bourgogne et de ses vins… je me sens bien avec mes nouveaux amis. Même le chat, qui paraît-il est un peu sauvage, acceptera une petite caresse, à la grande surprise de ses maîtres !
Je me souviens d’un délicieux filet mignon cuisiné à la moutarde (de Dijon, bien entendu !) et d’un excellent Chambolle-Musigny 2003…
La soirée se poursuit en joyeux bavadarges, Philippe me montre aussi quelques pièces rares de son étonnante collection de disques. La moto n'est pas sa seule passion...
Mais la fatigue se fait sentir et j’ai encore de la route à faire demain…
à suivre...
Carpe diem
22 septembre.
Lorsque j’émerge, Marie-Claire est déjà partie au travail. Après un copieux petit déjeuner, Philippe propose de m’accompagner jusqu’à la route des grands crus.
Nous partons. Cette fois, Philippe prend soin de ne pas trop me distancer aux démarrages, je le suis sans difficulté.
Nous nous quittons après une dernière photo.
Merci à toi, Philippe et à Marie-Claire, j’ai passé un très bon moment parmi vous et j’ai découvert des tas de choses sur les vins de bourgogne !
Je poursuis seule mon chemin, au milieu des vignes, traversant des villages où flottent des odeurs de mou, les vendanges ont commencé par ici… des villages aux noms enchanteurs : Gevrey-Chambertin, Chambolle-Musigny, Vougeot (et son fameux clos) , Vosne Romanée, Nuits-Saint-Georges, Aloxe Corton… et j’arrive à Beaune. Puis ce sera Pommard, Volnay, Meursault (le blanc pour lequel je ferais des folies ! ) où je quitte cette route gourmande pour rejoindre directement Chalon-sur-Saône par la N6.
Je me dirige vers Apprieu et je n’ai pas préparé mon itinéraire, je laisse donc TomTom me guider. J’enfile les kilomètres sans réfléchir, heureuse de rouler , traverse des villages déjà traversés à l’aller, retrouve Tournus, reconnaît des endroits où je me suis arrêtée, traverse Bourg-en-Bresse, Ambérieu-en-Bugey, Lagnieu, Morestel, Évrieu, Chirens et j’arrive enfin devant la maison de Lyli et Tintin.
Je suis heureuse de retrouver Lyli. Encore une joyeuse soirée entre filles, Tintin est en déplacement… J’espère que ce n’est pas moi qui le fais fuir !
Lyli me fait découvrir une curiosité : un whisky français fabriqué à Hérisson. Je savais qu’il existait des whisky bretons mais j’avoue que je ne connaissais même pas Hérisson, petit village de l’Allier et encore moins son whisky ! Il est très bon, ton whisky, Tintin.
Lyli me régale d’une magnifique tartiflette, il y a aussi les figues du jardin rôties au miel, des bavardages, des confidences… mais c’est une autre histoire… bref, encore une soirée chaleureuse. Merci Lyli !
23 septembre.
C’est la dernière journée de ma première grande balade en solitaire qui ne sera pas assurément pas la dernière !
La météo est encore avec moi et si le ciel est brumeux quand je quitte Apprieu, il se dégage rapidement.
Là encore, je fais confiance au GPS pour me ramener à la maison et puis, le chemin, au fond, je le connais. Je rentre le plus directement possible, en évitant les autoroutes. Après Voiron, la D1075 longe l’autoroute et m’offre de beaux points de vue sur le Vercors.
Je profite pleinement des paysages. Cette fois, le col de la Croix Haute n’est pas dans la brume.
Il fait de plus en plus chaud au fur et à mesure que j’avance vers le Sud.
À midi, je m’arrête au même snack de bord de route qu’à l’aller, à l’entrée (cette fois) d’Aspres-sur-Buêch. Je suis installée en terrasse, à nouveau, un motard arrive, un sac de voyage solidement attaché sur la selle, il monte vers le Nord, jette un coup d’œil à ma petite Varadero, nous nous saluons. C’est un varois, je l’imagine commençant un long voyage, je termine le mien...
À Sisteron, je prends la route de Manosque, il fait de plus en plus chaud et j’ai hâte d’arriver.
Je prendrai l’autoroute quelques kilomètres avant Aix-en-Provence et ne la quitterai qu’à Bandol.
Ce long voyage solitaire a été pour moi une expérience exceptionnelle et si je suis heureuse de rentrer, l'envie de repartir, avant l'hiver, me démange déjà !
Fin.
Lorsque j’émerge, Marie-Claire est déjà partie au travail. Après un copieux petit déjeuner, Philippe propose de m’accompagner jusqu’à la route des grands crus.
Nous partons. Cette fois, Philippe prend soin de ne pas trop me distancer aux démarrages, je le suis sans difficulté.
Nous nous quittons après une dernière photo.
Merci à toi, Philippe et à Marie-Claire, j’ai passé un très bon moment parmi vous et j’ai découvert des tas de choses sur les vins de bourgogne !
Je poursuis seule mon chemin, au milieu des vignes, traversant des villages où flottent des odeurs de mou, les vendanges ont commencé par ici… des villages aux noms enchanteurs : Gevrey-Chambertin, Chambolle-Musigny, Vougeot (et son fameux clos) , Vosne Romanée, Nuits-Saint-Georges, Aloxe Corton… et j’arrive à Beaune. Puis ce sera Pommard, Volnay, Meursault (le blanc pour lequel je ferais des folies ! ) où je quitte cette route gourmande pour rejoindre directement Chalon-sur-Saône par la N6.
Je me dirige vers Apprieu et je n’ai pas préparé mon itinéraire, je laisse donc TomTom me guider. J’enfile les kilomètres sans réfléchir, heureuse de rouler , traverse des villages déjà traversés à l’aller, retrouve Tournus, reconnaît des endroits où je me suis arrêtée, traverse Bourg-en-Bresse, Ambérieu-en-Bugey, Lagnieu, Morestel, Évrieu, Chirens et j’arrive enfin devant la maison de Lyli et Tintin.
Je suis heureuse de retrouver Lyli. Encore une joyeuse soirée entre filles, Tintin est en déplacement… J’espère que ce n’est pas moi qui le fais fuir !
Lyli me fait découvrir une curiosité : un whisky français fabriqué à Hérisson. Je savais qu’il existait des whisky bretons mais j’avoue que je ne connaissais même pas Hérisson, petit village de l’Allier et encore moins son whisky ! Il est très bon, ton whisky, Tintin.
Lyli me régale d’une magnifique tartiflette, il y a aussi les figues du jardin rôties au miel, des bavardages, des confidences… mais c’est une autre histoire… bref, encore une soirée chaleureuse. Merci Lyli !
23 septembre.
C’est la dernière journée de ma première grande balade en solitaire qui ne sera pas assurément pas la dernière !
La météo est encore avec moi et si le ciel est brumeux quand je quitte Apprieu, il se dégage rapidement.
Là encore, je fais confiance au GPS pour me ramener à la maison et puis, le chemin, au fond, je le connais. Je rentre le plus directement possible, en évitant les autoroutes. Après Voiron, la D1075 longe l’autoroute et m’offre de beaux points de vue sur le Vercors.
Je profite pleinement des paysages. Cette fois, le col de la Croix Haute n’est pas dans la brume.
Il fait de plus en plus chaud au fur et à mesure que j’avance vers le Sud.
À midi, je m’arrête au même snack de bord de route qu’à l’aller, à l’entrée (cette fois) d’Aspres-sur-Buêch. Je suis installée en terrasse, à nouveau, un motard arrive, un sac de voyage solidement attaché sur la selle, il monte vers le Nord, jette un coup d’œil à ma petite Varadero, nous nous saluons. C’est un varois, je l’imagine commençant un long voyage, je termine le mien...
À Sisteron, je prends la route de Manosque, il fait de plus en plus chaud et j’ai hâte d’arriver.
Je prendrai l’autoroute quelques kilomètres avant Aix-en-Provence et ne la quitterai qu’à Bandol.
Ce long voyage solitaire a été pour moi une expérience exceptionnelle et si je suis heureuse de rentrer, l'envie de repartir, avant l'hiver, me démange déjà !
Fin.
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Trop bons ces voyages. Tu et on ne s'en lasse pas. Mais par curiosité Tit'belle à combien au compteur maintenant ? Pour ta prochaine, va falloir prendre une "rouleuse". De quoi lui mettre des 100.000 sans frémir
CBF 1000 le 13 juillet 2010. (12.000 km en 1mois 1/2 !)
ATTENTION! l'abus de Vara peut provoquer une grave envie de passer le A ! Et c'est ce qui m'est arrivé !
ATTENTION! l'abus de Vara peut provoquer une grave envie de passer le A ! Et c'est ce qui m'est arrivé !
moi je dis respect.
Je suis heureux de vivre dans une époque ou il y a de plus en plus de femmes qui pilotent des motos. C'est étonnant mais ma perception de la femme au volant n'est pas la même que la femme au guidon d'une moto.
Ce que je peux en dire c'est que j'aime bien.
Dis moi Régine quels sont les arguments que je pourrais avancer à ma blonde pour qu'elle apprenne à piloter une moto ? (la vara bien sûr) Jusqu'à aujourd'hui je n'ai pas réussi à la convaincre.
Je suis heureux de vivre dans une époque ou il y a de plus en plus de femmes qui pilotent des motos. C'est étonnant mais ma perception de la femme au volant n'est pas la même que la femme au guidon d'une moto.
Ce que je peux en dire c'est que j'aime bien.
Dis moi Régine quels sont les arguments que je pourrais avancer à ma blonde pour qu'elle apprenne à piloter une moto ? (la vara bien sûr) Jusqu'à aujourd'hui je n'ai pas réussi à la convaincre.
Tu pourrais peut-être lui faire lire mes CR...matanzas a écrit :Dis moi Régine quels sont les arguments que je pourrais avancer à ma blonde pour qu'elle apprenne à piloter une moto ? (la vara bien sûr) Jusqu'à aujourd'hui je n'ai pas réussi à la convaincre.
Mais, vois-tu, je crois qu'il faut qu'elle en ait réellement envie et qu'elle n'apprenne pas uniquement parce que tu le désires, pour te faire plaisir.
Pour ma part, c'est parce que j'ai fait de grands voyages en SDS sur la moto de mon mari et que j'ai vu le plaisir qu'il avait à piloter que ça m'a donné envie de piloter à mon tour.
Carpe diem