Varadéro voyageuse

[okapi]

[La Chicane]

voila une bonne nouvelle, t'es rentré entier et ta vara aussi.
j'aimerais faire un long periple aussi, avec materiel de camping et tout, peut etre l'année prochaine.
mais partir seul, c'est un peu risqué, en cas de panne t'es obligé de laisser ton matos sur le bord de la route

ou alors avec un chien

est ce que t'as quelques tof de ton voyage, histoire de nous faire rever un peu?

euuuuuuuuuuh... c'est fini la sieste, m'sieur GDR !!!!
Christian, sa transalp et la vara qui les accompagnaient, sont rentrés depuis 1 an !!!!!!!

et les tofs... elles sont au début du post !!!
Allez va... t'as sans doute besoin de ouacances....

Mais sans rire, moi ce post, je le connais par coeur... ça me fait complètement "treapper" une virée pareille....

Maintenant, faudrait trouver le ou les bons coéquipiers... parce que mine de rien, y a des concessions à faire... et ça doit pas être super gai tous les jours...

mais alors....
que de souvenirs !!!!!!!!

Avez vous fait d'autres virées de ce genre, avec ton équipière, Christian ?
Si oui, racontes nous vite....

[Christian7]

est ce que t'as quelques tof de ton voyage, histoire de nous faire rever un peu?

Il y en a quelques centaines sur mon site à la partie "Voyage en musique de Marie et Christian"

Tu as juste à cliquer sur "www" placé en dessous de mon message.

[La Chicane]

est ce que t'as quelques tof de ton voyage, histoire de nous faire rever un peu?

Il y en a quelques centaines sur mon site à la partie "Voyage en musique de Marie et Christian"

Tu as juste à cliquer sur "www" placé en dessous de mon message.

Ben j'ai pas l'air cruche en disant à GDR de se réveiller moi...
J'ai pas fait gaffe non plus...
Je m'en vais vite aller voir ça de plus près...

[Scoob]

J'en reste bouche"B",vraiment la prouesse force le respect...

[Christian7]

j'aimerais faire un long periple aussi, avec materiel de camping et tout, peut etre l'année prochaine.
mais partir seul, c'est un peu risqué, en cas de panne t'es obligé de laisser ton matos sur le bord de la route

Non, je ne suis pas d'accord, il n'y a pas beaucoup de risque à partir seul. Premièrement, la Vara est excessivement fiable et le risque de panne est donc minime.

Deuxièmement, il faut savoir que, dans ces pays que j'ai eu la chance de traverser ( Algérie, Tunisie, Maroc, Egypte, Libye, Syrie, Jordanie, Iran, Pakistan), tu rencontres des gens prêts à t'aider dès que tu rencontres des problèmes; au début, cela surprend, vu l'égoïsme, l'individualisme qui sont le propre, hélas, de notre société occidentale moderne. Je n'irais pas jusqu'à dire que l'on a envie de tomber en panne, mais les contacts noués, à l'occasion de coups durs, m'ont laissé des souvenirs impérissables. En outre, tu rencontres des gens d'une rare dextérité, capables de réparer ce qui te semble irratrappable, de reconstruire les pièces parfois. Le fait de ne pas avoir à la portée de la main tout le nécessaire les pousse à être ingénieux et j'ai souvent été épaté par ce que j'ai vu. Il y a de sacrés mécanos dans ces contrées!
Donc, n'hésite pas, si tu as envie de partir, même seul. Tu verras, tu auras une appréhension bien légitime avant le départ mais, durant le voyage, ce sont de magnifiques moments de bonheur que tu vivras.

Vive le voyage!

Christian.

[Christian7]

:

Maintenant, faudrait trouver le ou les bons coéquipiers... parce que mine de rien, y a des concessions à faire... et ça doit pas être super gai tous les jours...

mais alors....
que de souvenirs !!!!!!!!


Voilà mon point de vue sur le voyage en solitaire ou à plusieurs:

Je dirais que le voyage en solitaire est plus un voyage intérieur, au cours duquel tu es obligé de puiser beaucoup en toi et qui t'apprend à te connaitre. C'est parfois difficile avec des passages à vide qu'il faut gérer, surtout quand on se trouve très loin de chez soi sans possibilité d'aller voir le copain ou la copine pour raconter ses états d'âme. En même temps, c'est très enrichissant.
En solo, il y a bien sûr la liberté totale.... mais elle n'est pas toujours évidente à vivre car il manque le partage. Du coup, on est poussé à aller à la rencontre des autres et ces derniers te reçoivent facilement car, justement, tu es seul et, souvent, dans les pays que j'ai visités, c'est chez les habitants source de questions ...qu'ils n'hésitent pas à te poser. Combien de fois ai-je du répondre à la question: " Pourquoi voyages-tu seul?". Etre seul, c'est aussi devoir tout prendre en charge, de A à Z, sans possibilité de se relâcher. C'est parfois un peu lourd à porter mais c'est la contrepartie de la liberté que cela offre. Il m'est arrivé de décider au tout dernier moment d'un itinéraire, ou de continuer ma route parce que c'était ainsi et que je n'avais pas envie de m'arrêter, bien que la nuit tombait et de me retrouver , en pleine nuit, dans les plateaux désertiques du Maroc.

A deux, on s'oublie un peu plus, on fait des concessions, mais c'est merveilleux de partager des moments forts ensemble. L'émotion est plus intense, surtout quand tu es avec la femme que tu aimes. Les moments difficiles le sont moins, les beaux moments le sont plus.
Le voyage est un peu différent car on est (un peu) moins tourné vers les autres, mais il reste plein d'occasions, je te rassure! En 2005, les rencontres se sont multipliées une fois de plus et c'est vraiment elles qui te portent dans un tel voyage. Au retour, j'ai toujours une pensée forte pour tous ces gens de passage qui, par leur accueil, leur générosité, leur chaleur humaine, leur sourire, ont rendu un beau voyage en quelque chose d'inoubliable. J'insiste sur ce point car je trouve qu'en France, et en Europe, nous avons perdu ce sens du contact spontané, fugitif et parfois, dans nos pays "riches", j'y ai rencontré une grande pauvreté dans les relations humaines. La différence est énorme.

En conclusion, seul ou à deux, le voyage est un pur bonheur, au goût différent dans chacun des cas.

Il est clair que plus tu augmentes le nombre de participants au voyage, plus tu multiplies les risques de tensions, "d'accrochages".
Pour moi, l'idéal, si tu crains de partir seul, est de partir avec un ou une amie que tu connais bien car tu rencontres parfois des moments un peu difficiles au cours de ces voyages et il est bon de pouvoir compter sur l'autre; c'est dans ces moments là que les caractères ressortent.


Avez vous fait d'autres virées de ce genre, avec ton équipière, Christian ?
Si oui, racontes nous vite....

Pour l'instant, nous nous sommes contentés de peties virées en Dordogne, dans l'Indre, sur les bords de la méditerranée, mais il est clair que, parfois, l'envie de larguer de nouveau les amarres nous démange. Par expérience, je sais que cela va doucement mûrir dans nos têtes et que, un jour, nous aurons envie de réaliser un prochain grand voyage. Pour moi, cela fait 25 ans que ça dure et je n'ai vraiment pas envie d'arrêter les voyages! Le plaisir que l'on en retire est tellement grand; le sentiment de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons est également très présent et tu relativises tes "malheurs" d'occidental gâté quand tu réalises comment vivent ceratins habitants tant en ce qui concerne l'aspect matériel que l'aspect des libertés au sein de leur pays (je trouve que nous oublions un peu trop souvent la chance que nous avons de vivre dans un pays démocratique, riche,dans lequel nous sommes libres d'aller et venir, de nous exprimer etc...); et, enfin, les rencontres t'enrichissent d'une manière incroyable.


Christian.

[Invité]

Je viens de faire un tour sur ton site ! et là !!!!!!!
AH ! j'en reste pensive!!! envieuse!!! bouche bé !
franchement un grand bravo !!!! et vraiment un grand merci pr vos magnifiques photos !
je reve depuis tjrs de voyages, d'aventures ! de nouveaux paysages, de nouvelles connaissances, d'apprendre de nouvelles choses... mais on ne fait pas forcément ce qu'on voudrait dans la vie ! ou alors on va seulement ou nos petits moyens nous mènent !

mais grace à des gens comme toi ! on rêve ! alors franchement et sincèrement MERCI !

[La Chicane]

:

Maintenant, faudrait trouver le ou les bons coéquipiers... parce que mine de rien, y a des concessions à faire... et ça doit pas être super gai tous les jours...

mais alors....
que de souvenirs !!!!!!!!


Voilà mon point de vue sur le voyage en solitaire ou à plusieurs:

Je dirais que le voyage en solitaire est plus un voyage intérieur, au cours duquel tu es obligé de puiser beaucoup en toi et qui t'apprend à te connaitre. C'est parfois difficile avec des passages à vide qu'il faut gérer, surtout quand on se trouve très loin de chez soi sans possibilité d'aller voir le copain ou la copine pour raconter ses états d'âme. En même temps, c'est très enrichissant.
En solo, il y a bien sûr la liberté totale.... mais elle n'est pas toujours évidente à vivre car il manque le partage. Du coup, on est poussé à aller à la rencontre des autres et ces derniers te reçoivent facilement car, justement, tu es seul et, souvent, dans les pays que j'ai visités, c'est chez les habitants source de questions ...qu'ils n'hésitent pas à te poser. Combien de fois ai-je du répondre à la question: " Pourquoi voyages-tu seul?". Etre seul, c'est aussi devoir tout prendre en charge, de A à Z, sans possibilité de se relâcher. C'est parfois un peu lourd à porter mais c'est la contrepartie de la liberté que cela offre. Il m'est arrivé de décider au tout dernier moment d'un itinéraire, ou de continuer ma route parce que c'était ainsi et que je n'avais pas envie de m'arrêter, bien que la nuit tombait et de me retrouver , en pleine nuit, dans les plateaux désertiques du Maroc.

A deux, on s'oublie un peu plus, on fait des concessions, mais c'est merveilleux de partager des moments forts ensemble. L'émotion est plus intense, surtout quand tu es avec la femme que tu aimes. Les moments difficiles le sont moins, les beaux moments le sont plus.
Le voyage est un peu différent car on est (un peu) moins tourné vers les autres, mais il reste plein d'occasions, je te rassure! En 2005, les rencontres se sont multipliées une fois de plus et c'est vraiment elles qui te portent dans un tel voyage. Au retour, j'ai toujours une pensée forte pour tous ces gens de passage qui, par leur accueil, leur générosité, leur chaleur humaine, leur sourire, ont rendu un beau voyage en quelque chose d'inoubliable. J'insiste sur ce point car je trouve qu'en France, et en Europe, nous avons perdu ce sens du contact spontané, fugitif et parfois, dans nos pays "riches", j'y ai rencontré une grande pauvreté dans les relations humaines. La différence est énorme.

En conclusion, seul ou à deux, le voyage est un pur bonheur, au goût différent dans chacun des cas.

Il est clair que plus tu augmentes le nombre de participants au voyage, plus tu multiplies les risques de tensions, "d'accrochages".
Pour moi, l'idéal, si tu crains de partir seul, est de partir avec un ou une amie que tu connais bien car tu rencontres parfois des moments un peu difficiles au cours de ces voyages et il est bon de pouvoir compter sur l'autre; c'est dans ces moments là que les caractères ressortent.


Avez vous fait d'autres virées de ce genre, avec ton équipière, Christian ?
Si oui, racontes nous vite....

Pour l'instant, nous nous sommes contentés de peties virées en Dordogne, dans l'Indre, sur les bords de la méditerranée, mais il est clair que, parfois, l'envie de larguer de nouveau les amarres nous démange. Par expérience, je sais que cela va doucement mûrir dans nos têtes et que, un jour, nous aurons envie de réaliser un prochain grand voyage. Pour moi, cela fait 25 ans que ça dure et je n'ai vraiment pas envie d'arrêter les voyages! Le plaisir que l'on en retire est tellement grand; le sentiment de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons est également très présent et tu relativises tes "malheurs" d'occidental gâté quand tu réalises comment vivent ceratins habitants tant en ce qui concerne l'aspect matériel que l'aspect des libertés au sein de leur pays (je trouve que nous oublions un peu trop souvent la chance que nous avons de vivre dans un pays démocratique, riche,dans lequel nous sommes libres d'aller et venir, de nous exprimer etc...); et, enfin, les rencontres t'enrichissent d'une manière incroyable.


Christian.

Alors là, tu prêches une convaincue comme on dit, et j'adhère à 300% !!!
J'ai moi même fait beaucoup de voyages, pas aussi loin, mais tout aussi enrichissants (allemagne de l'est en vélo, un mois toute seule pendant la "Wiedervereinigung" réunification des deux allemagnes, Laponie finlandaise à pied, scandinavie train + marche... etc etc...) mais je n'ai encore jamais entrepris de long périple à moto, mais c'est dans mes plaquettes...

j'aimerais faire dans les deux ou trois années qui arrivent les pays de l'Europe de l'Est, en commançant par la Pologne, la tchéquie, slovaquie, etc... mais là, j'avoue que me lancer dans cette aventure seule en moto me freine un peu...

C'est peut être du au fait qu'en vieillissant on prend un peu plus la mesure des galères que l'on est susceptibles de rencontrer... de plus, une nana seule n'aura pas les mêmes appréhensions qu'un mec...

Bref, si je préfère par certains côtés voyager seule (cela nous "oblige" effectivement à nous tourner d'avantage vers les autres..) les détails pratiques, techniques et mécaniques aujourd'hui, me semblent un peu lourds à gérer seule...

Mais je te rejoins quand tu dis que l'idéal est un petit groupe (2 à 4 max à mon sens...) et je pense qu'il faut vérouiller un maximum de détails avant le départ, pour ne pas être confronté chaque jour à des prises de décisions quand à la suite du programme !!!

En tout cas, c'est toujours trés bénéfique de lire les expériences des autres, dans d'autres pays... comme le dit si bien Lyne, cela permet de rêver... et ma foi, quand le rêve devient réalité.... quel bonheur !!

Alors merci...

[Christian7]

:


Alors là, tu prêches une convaincue comme on dit, et j'adhère à 300% !!!
J'ai moi même fait beaucoup de voyages, pas aussi loin, mais tout aussi enrichissants (allemagne de l'est en vélo, un mois toute seule pendant la "Wiedervereinigung" réunification des deux allemagnes, Laponie finlandaise à pied, scandinavie train + marche... etc etc...) mais je n'ai encore jamais entrepris de long périple à moto, mais c'est dans mes plaquettes...

j'aimerais faire dans les deux ou trois années qui arrivent les pays de l'Europe de l'Est, en commançant par la Pologne, la tchéquie, slovaquie, etc... mais là, j'avoue que me lancer dans cette aventure seule en moto me freine un peu...

C'est peut être du au fait qu'en vieillissant on prend un peu plus la mesure des galères que l'on est susceptibles de rencontrer... de plus, une nana seule n'aura pas les mêmes appréhensions qu'un mec...

Je vois que tu as eu la chance de goûter aux joies qu'apportent les voyages. Je te souhaite d'en accomplir d'autres.

Pour celles et ceux qui seraient encore réticents à l'idée de partir, voilà quelques extraits de mes voyages au cours desquels j'ai rencontré le bonheur..... et aussi quelques émotions!

EGYPTE

Le lendemain, c'est un nouveau départ. Mon voyage se poursuit ; je n'en ai pas la maîtrise et, pourtant, je ne le subis pas. Je le reçois tel qu'il se présente, je n'en attends rien de précis et il me propose chaque jour quelque chose de nouveau, parfois surprenant, parfois merveilleux, jamais ennuyeux. Aujourd'hui, je ressens un moment de douce euphorie sur cette route déserte. J'ai l'horizon devant moi, les montagnes sur ma gauche et, à droite, derrière la mer rouge et sa superbe panoplie de bleus, les contreforts du Sinaï où je serai peut-être dans quelques jours. Le moteur de ma Transalp ronronne doucement et je me sens nomade, libre de choisir mon chemin au gré de mes envies, avec ma " maison " derrière moi. Rien d'autre n'existe alors que cet instant où tout semble soudain possible à atteindre, où une irrésistible force intérieure se manifeste. Le bonheur est en route.
C'est dans ces moments là que je comprends le choix de vie des touaregs, des gitans, des nomades en général. Ils n'habitent nulle part mais ils sont partout chez eux. Ils sont les enfants de cette terre quel que soit l'endroit où ils se trouvent. Ils sont libres. Je les envie parfois.


_______



Deux jours plus tard, je quitte mes nouveaux amis pour une destination qui me tient à cœur : le Sinaï. Je traverse d'abord le canal de Suez, puis j'emprunte une route côtière de laquelle j'ai une vue superbe sur une mer turquoise ; plus tard, la route s'infiltre à l'intérieur des terres, contournant les montagnes. J'arrive, au fond d'une vallée étroite, au monastère Sainte Catherine, à 1570 mètres d'altitude. J'y passe la nuit avant d'entamer sac au dos, l'ascension du mont Moïse. La montée est très belle, ponctuée par de nombreux arrêts pour admirer le paysage qui s'offre à moi ; les montagnes du Sinaï sont magnifiques avec une couleur ocre se mariant superbement avec le bleu du ciel. Là haut, à 2200 mètres d'altitude, une merveilleuse nuit à la belle étoile m'attend. A plusieurs reprises, je me réveille, les yeux grand ouverts sur le plus beau toit du monde, me pinçant presque pour me persuader que je ne rêve pas.
A l'aube, j'assiste, ému, au lever de soleil dans ce lieu mythique. Un simple et grand moment qui restera à jamais gravé dans ma mémoire.




LIBYE


Mercredi 25 mars 1998: Je viens de parcourir 300 kilomètres d'affilée pour rejoindre l'axe principal Tripoli-Sabha. Une plaine aride, sans relief, quelques buissons et rien d'autre. Sauf le vent, omniprésent contre lequel j'ai lutté quatre heures durant en rappel. Usant. La circulation était nulle : deux camions croisés au kilomètre 75, un pick-up au kilomètre 225. Je me sentais tout petit, comme sur une barque au milieu de l'océan. Il n'y avait pas un signe de vie en dehors du sable qui virevoltait sur la route, me donnant l'impression de rouler dans une sorte de brume. Le soulagement à la vue de Garyat est de courte durée ; c'est une ville fantôme qui m'accueille, entourée de gravats, de carcasses de camions, d'enclos de tôle. Et, en plein centre, une mosquée neuve semble posée là comme par erreur dans cet univers hostile. Lugubre.

Je continue donc ma route jusqu'à Shwayrif où je décide de m'arrêter, inquiet de la violence du vent. Dans le café du village, je demande si je peux installer mon duvet quelque part pour passer la nuit en attendant une accalmie ; le voisin épicier surgit alors et m'annonce qu'il peut m'héberger chez lui....... contre la somme de 200 dinars ! La veille, ma chambre d'hôtel m'a coûté 5 dinars! Je suis abasourdi, j'en pleurerai d'une telle cupidité. Ecœuré, je termine mon thé, enfile mon casque et, lui lançant un regard méprisant, sors affronter les éléments déchaînés.
A l'énergie, je parcours les 350 kilomètres qui me séparent de la prochaine ville. Par moment, la route disparaît entièrement sous le sable en mouvement, ce sable qui frappe la visière, pénètre dans le casque. Il n'y a aucun endroit pour s'abriter. Heureusement, ma brave Transalp tourne comme une horloge. " Ne t'occupe pas de moi ", semble-t-elle me dire, "je vais t'emmener à bon port ". J'arrive de nuit à Sabha après avoir évité de justesse une dune de sable et les crocs d'un molosse qui en voulait à mes mollets. Dure journée, je suis épuisé après ces 850 kilomètres de route. Le soir, avant de m'endormir, le moral n'est pas au beau fixe ; ce pays me paraît sans âme ; où est la chaleur humaine si souvent rencontrée en Tunisie, au Maroc et en Algérie ? Et la vie?


_______



Est ce donc le régime politique qui a rendu les gens si frileux, si méfiants ? Il est vrai que 30 ans de Khadafi doivent être plutôt lourds à digérer. Heureusement, je rencontre peu de temps après trois jeunes sur la place de la ville avec lesquels la conversation s'engage librement. " Regarde ", me dit l'un d'eux alors que la place de Misratah commence à se vider," chez toi, la vie se poursuit à la fin de la journée. Ici, nous sommes comme les poules, de retour à la maison dès que la nuit arrive. Dans ce pays, il n'y a rien à faire : juste manger, dormir et mourir. Tu verras, nos voisins Egyptiens sont plus pauvres que nous mais, là-bas, tu y trouveras la vie ". Après deux semaines de séjour, c'est la première fois qu'un Libyen me parle aussi librement de son pays (en jetant un œil à droite à gauche de temps en temps quand même !). En prison pour 3 ans pour consommation d'alcool, il me décrit le climat de violence régnant dans les geôles du pays.
Jamais au cours de mes voyages je n'ai autant ressenti un tel désœuvrement chez les habitants et cette main mise du pouvoir sur la vie des gens.


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Deux jours plus tard, je me retrouve entouré de sable et de grandes falaises de grès érodées. Mes deux compagnons touaregs vont me faire découvrir pendant trois jours ce désert de l'Akakous qui me faisait tant rêver lorsque j'étudiais la carte d'Afrique, il y a quelques mois, dans mon petit appartement. Le résultat va au-delà de mes espérances et j'en ai le souffle coupé. Siakou et Khamo ont en eux la sérénité des touaregs. Tous les actes de la vie se font calmement, en harmonie avec la nature qui nous entoure : la recherche du point d'eau, le ramassage du bois si rare ici, la préparation du repas, le rituel du thé, la prière du soir si émouvante face à l'immensité du désert.
La nuit vient de s'installer. Siakou achève de pétrir la pâte de la taguella, le pain touareg et la dépose dans le sable avant de la recouvrir des braises de notre feu. Le repas mijote dans la vieille marmite noircie. Autour de nous, le silence a pris possession du lieu. Je suis heureux, simplement heureux. Les deux jours suivants, je poursuis, émerveillé, la découverte de cette extraordinaire région. De temps en temps, au pied des falaises, nous trouvons des peintures et gravures rupestres, véritable musée en plein air, témoignage de la vie dans cette région il y a plusieurs milliers d'années.





ALGERIE


Mardi 18 décembre 1990. 18 heures. Autour de moi, un paysage lunaire composé de cailloux gris-noirs. Derrière la tente, un énorme rocher aux formes inquiétantes érodées par le temps devrait me protéger du vent qui se lève. Au dessus de moi, de gros nuages noirs menacent. Je suis seul et je me sens seul. La journée a été éprouvante physiquement et moralement. Je suis parti au lever du jour et, dès les premiers kilomètres, j’ai emprunté une piste très dure, caillouteuse, avec parfois de véritables marches de près de trente centimètres à passer au pas. La moto geignait, grinçait, claquait, craquait. Il m’était impossible de dépasser les 30 kilomètres-heure. Au kilomètre 90, je faisais une halte, découragé. Ma lourde moto me paraissait tellement inadaptée à cette piste cassante. Il m’avait fallu 5heures30 pour parcourir 90 kilomètres. Je me sentais désemparé et envisageais de rebrousser chemin ; j’avais le sentiment que j’allais casser ma moto sur ce plateau du Fadnoun. Après un long moment de doute, je repris mon chemin pour arriver, au coucher du soleil dans ce qui sera mon campement cette nuit. J’ai parcouru 168 kilomètres aujourd’hui en roulant 10 heures d’affilée ; une sacrée moyenne ! La moto semble avoir tenu le choc. Il y a quelques heures, je croisais l’unique 4X4 de la journée avec, à bord, un groupe d’Algériens ; le conducteur à bord paraissait inquiet de me voir sur cette piste si peu fréquentée. « Il ne faut jamais rouler seul ici » me reprocha-t-il « c’est beaucoup trop dangereux ». J’étais d’accord avec lui mais il n’y avait pas énormément de candidats pour m’accompagner à la sortie d’Illizi !




PAKISTAN

Marcher dans les rues de Quetta, c'est faire un saut dans le temps. Si on fait abstraction des véhicules à moteur, on pourrait se croire revenus quelques siècles en arrière quand on passe devant les multiples boutiques de la ville et que l'on regarde la vie s'écouler autour de soi. Je n'ai pas encore digéré mon arrivée au Pakistan, mais je commence à mieux comprendre ce qu'ont voulu exprimer Christoph et Jens, les deux motards allemands rencontrés à Ispahan, lorsqu'ils m'ont dit avoir eu l'impression de retrouver l'Europe en rentrant en Iran.

Dans les rues poussiéreuses de la ville, à chaque instant, le regard se pose sur un mendiant. Souvent, l'homme est par terre, dans la saleté, infirme, et je me sens mal à l'aise. Je détourne souvent la tête et je pense à cette guerre pas si lointaine en Afghanistan qui a détruit le corps et l'esprit de milliers de personnes. On rencontre aussi de jeunes garcons, Afghans eux aussi, qui vendent quelques bonbons pour survivre. C'est aussi ça la réalité de ce pays. A Ispahan, un de ces jeunes m'avait accompagné alors que je flanais dans les rues de la ville; il m'avait raconté son exil en Iran. Il faisait son maximum pour apprendre l'anglais car il avait la certitude que ça l'aiderait à s'en sortir plus tard; il avait évoqué avec moi son prochain retour en terre Afghane. Que de vies détruites dans cette région du monde.



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Après les plateaux désertiques du Balouchistan, c'est la verdure qui nous a accueillis lorsque nous nous sommes rapprochés de la plaine de l'Indus. J'ai eu l'impression que nous rentrions en Inde, ce qui est somme toute normal car les deux pays n'ont été séparés qu'en 1947. Sur la route, nous avons eu droit à un spectacle permanent: Imaginez une route étroite sur laquelle se mélangent dans une pagaille indescriptible animaux, oiseaux, piétons, cyclistes, charrettes ( beaucoup de charrettes!), petites motos, rickchaws, bus et camions. La règle première est de faire n'importe quoi à tout moment. Vous mettez trois motards européens au milieu, ça vaut largement le grand huit de la foire du trône à Paris au niveau des sensations! Le premier jour, on se demande ce qui nous arrive, et , ensuite, on fait comme tout le monde, on s'adapte ... et on klaxonne beaucoup. Alors, bien sûr, on fatigue pas mal d'autant que la chaleur s'est bien installée depuis quelques jours; les arrêts Sprite, Coca Cola, Fanta, eau minérale se multiplient; on va finir par plus consommer que nos motos!



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Pendant que la moto taille la route, j'ouvre grand les yeux devant ce spectacle; tiens, un cycliste qui porte sa chèvre sur le porte-bagages, plus loin, c'est un Toyota pick-up avec deux vaches (!) à l'arrière et huit personnes sur le toit ( pour rééquilibrer le poids je suppose!); tiens un camion en panne qui a perdu toute sa transmission arrière sur la route; un homme qui se promène avec son singe en laisse; intéressant, un homme roule sur sa petite 125 avec 5 enfants ( record battu); les oreilles aussi sont sollicitées car le silence semble une denrée extrêmement rare ici; chaque véhicule, quel qu'il soit, se doit de posséder un ou plutôt plusieurs klaxons et il semble rigoureusement interdit de ne pas l'utiliser. Résultat, l'entrée dans les villages se fait dans une cacophonie impressionnante et je ne suis pas mécontent de mon klaxon installé en Turquie pour me faire entendre.



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Hier, alors que je me rafraîchissais dans un village à l'ombre d'un arbre , j'ai assisté a un scène surprenante. Une Petite Suzuki pick-up ( très populaire ici) sort à pleine vitesse d'un virage, le conducteur saute sur les freins pour éviter le camion arrivant en face, la voiture part en embardée, est déséquilibrée sur une bosse, se couche sur le flanc et termine sa course folle contre un poteau électrique. Que croyez vous qu'il arriva? En une minute, les personnes présentes sur les lieux redressèrent le véhicule.... et le conducteur et son passager reprirent immédiatement la route sans même se donner la peine de verifier l'étendue des dégâts sur la voiture! Incroyable! Remarquez, cela aurait pu être bien plus grave car, en général, de nombreux passagers sont transportés; j'en ai compté jusqu'à 18 dans ce type de véhicule de 3,20 mètres de long, ce qui n'a rien d'étonnant quand la plupart des minibus Toyota Hiace en contiennent jusqu'à 25!


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Il y a deux jours, alors que je terminais mon étape au milieu de la circulation, c'est à dire un savant mélange de piétons suicidaires, de rickchaws fumant et pétaradant, de deux roues arrivant de tous les côtés, de buffles placides ( mais encombrants!), de minibus toujours pressés, de camions à l'allure d'escargot et de charrettes encore moins rapides, un superbe bus flambant neuf (rarissime ici) m'a rattrappé tous klaxons hurlant sur une route étroite. Je me suis dit: " Toi, mon coco, tu vas attendre que l'on arrive en ville dans 10 kilomètres". Et bien, pas du tout, le coco en question a décidé de me doubler au moment où je m'apprétais à dépasser un rickchaw lui même sur le point d'avaler une charrette. J'ai "prudemment" plongé dans le bas côté ( manoeuvre presque routinière ici), la charrette s'est serrée un peu plus, le rickchaw a fait ce qu'il a pu et le mastodonte, dans un hurlement de klaxons saccadés s'en est allé.

A partir de là, à distance respectable ( je tiens à ma santé!), j'ai suivi l'engin qui m'a offert un véritable festival de haute voltige. C'était prodigieux de dextérité et effrayant à la fois.

Combien de fois a-t-il mordu sur le bas côté pour en sortir en dérapage et contrebraquage ( manoeuvre plutot inusitée sur un bus!), combien de fois a-t-il foncé, tête baissée sur les véhicules et les piétons qui, comme par enchantement se poussaient in extremis à chaque fois. J'imaginais la tête des passagers a l'intérieur avec le repas remontant à la surface. J'avais l'impression d'assister à la scène d'un film d'action américain mais, là, c'est la réalité que j'avais sous les yeux et rien n'avait été préparé à l'avance. Seul Allah supervisait cette séquence et, ma foi, il ne s'en est pas trop mal sorti aujourd'hui!




IRAN


Je pense d'ailleurs que l'étude des automobilistes de cette région pourrait être un sujet de thèse intéressant pour des étudiants en sociologie. Je propose quelques pistes de recherche à certains d'entre eux tombés par erreur sur mon site. A moins que justement ils ne soient arrivés ici car ils étudient les motivations qui poussent un motard à partir dans des contrées si lointaines.

A ce sujet, je leur conseille la lecture de " L'usage du monde" de Nicolas Bouvier; il explique ça bien mieux que moi et avec grand talent. Il écrit notamment " A mon retour, il s'est trouvé beaucoup de gens qui n'étaient pas partis pour me dire qu'avec un peu de fantaisie et de concentration, ils voyageaient aussi bien sans lever le cul de leur chaise. Je les crois volontiers. Ce sont des forts. Pas moi. J'ai trop besoin de cet apport concret qu'est le déplacement dans l'espace. Heureusement d'ailleurs que le monde s'étend pour les faibles et les supporte, et quand le monde, comme certains soirs sur la route de Macédoine, c'est la lune à main gauche, les flots argentés de la Morava à main droite, et la perspective d'aller chercher derriere l'horizon un village où vivre les trois prochaines semaines, je suis bien aise de ne pouvoir m'en passer".




TURQUIE



Je respire un peu mieux en Turquie. Quoique. La traversée du pays Kurde a été l'occasion de remarquer les nombreux blindés de l'armée garés au bord de la route, le canon pointé vers la montagne. Je n'en avais pas vu autant à l'aller, ils devaient etre camouflés sous l'épais manteau neigeux du moment....

Connaissant le goût prononcé des autorités turques pour le dialogue, il ne doit pas être tous les jours facile être kurde dans la région.

Et pourtant, que de merveilleuses rencontres avec ce peuple, comme avec les Pakistanais, les Iraniens, les Turcs. En fait, je réalise au cours de mes voyages que l'immense majorité des terriens aspire à une vie paisible, en harmonie avec leur prochain. Quelques uns, assoiffés de pouvoir, tentent d'imposer leur conception des choses. Dans le meilleur des cas, en démocratie, le peuple est là pour surveiller leurs agissements mais dans ces pays autoritaires, ils s'arrogent le pouvoir de nuire à leurs concitoyens,d'édicter des textes restreignant les libertés et de déclarer des guerres dont le peuple n'a rien à faire.

En Iran comme en Libye il y a quatre ans, j'ai été profondément choqué par cette vie "misérable" subie par des millions de personnes.



ALGERIE


La piste caillouteuse s'élève, se frayant un chemin entre les montagnes ; c'est un monde minéral qui nous accueille ; pas d'arbre, aucune trace de verdure. Notre progression est lente, occupés à éviter les cailloux les plus importants qui parsèment la piste. Au fur et à mesure de l'avancement de la journée, les couleurs passent de l'ocre au mauve ; nous nous sentons infiniment petits au milieu de ces montagnes de pierre. En fin d'après-midi, le moteur de notre Honda s'étouffe, refusant d'aller plus loin. C'est légèrement angoissé que j'entreprends de déterminer la cause de la panne ; heureusement, il ne s'agit que de l'entrée du filtre à air complètement obstruée par le sable. Quel soulagement ! Peu après, la BMW d'Eric est victime d'une crevaison ; avant d'entamer la réparation, nous admirons le spectacle qui s'offre à nous ; la journée tire à sa fin et le paysage prend une autre dimension.

Nous arrivons enfin sur un petit plateau ; 10 heures ont été nécessaires pour parcourir les 80 kilomètres qui nous séparent de Tamanrasset.

Après une inoubliable nuit à la belle étoile, nous gravissons à pied les quelques centaines de mètres pour atteindre l'ermitage du Père de Foucauld. Là haut, à 2800 mètres d'altitude, nous contemplons, silencieux, un superbe lever de soleil. Peu après, nous faisons la connaissance d'un des trois pères qui vivent là. Il est arrivé il y a 15 ans dans ce lieu qu'il a adopté. Il nous explique longuement les sentiments qui l'animent dans cet endroit reculé ; une profonde joie intérieure émane de ce personnage et nous l'écoutons raconter avec passion sa vie au quotidien. Il nous apprend que cet ermitage n'est pas le seul présent dans ces montagnes mais que les trois autres sont réservés aux personnes qui souhaitent effectuer une retraite. Il nous raconte son travail quotidien de…. météorologiste ; en effet, il assure avec les deux autres pères le relevé des instruments installés dans ce lieu par la météorologie algérienne. Il nous explique qu'il y a un très faible taux d'humidité dans l'air et c'est pour cette raison que rien ne parvient à pousser dans ces montagnes. Exceptionnellement, en 1980, après des pluies diluviennes au cours de l'hiver, il avait eu l'immense joie d'assister à la naissance d'un magnifique jardin coloré dans la montagne avoisinante, comme si, pendant des années, les graines sous terre attendaient le moment opportun, les conditions climatiques idéales pour venir à la vie dans ce monde minéral. Malheureusement, la sécheresse de l'air ambiant n'avait pas permis à ce miracle de se prolonger très longtemps


Faites de beaux rêves


Christian.

[La Chicane]

Ben là !!!!!!!!!!!!
je suis scotchée !!!!!

Rien qu'à lire tes petits extraits, j'étais partie là-bas !!!!
Je n'ai pas encore pu aller voir ton site, mais je me suis mis l'url en favoris, et dés que je peux me prendre quelques heures (va bien falloir ça !!!) j'y fonce...

J'aime beaucoup ton style de narration, trés vivant et trés réaliste...

On a pas fini de rêver, effectivement !!!

Merci !!

[ladaou]

Bon, je trouve ce topic sur le tard, mais je suis vraiment...
... sans voix. ça c'est pas une ballade de lopette, Chapeau bas. comme quoi la vara, c'est vraiment la reine des 125.

[veve]

Bon, je trouve ce topic sur le tard, mais je suis vraiment...
... sans voix. ça c'est pas une ballade de lopette, Chapeau bas. comme quoi la vara, c'est vraiment la reine des 125.

+1, je l'ai découvert aujourd'hui et moi qui rêve déjà d'un grand trip pour traverser la France, la ça fait vraiment p'tit joueur... En tout cas c'est certainement une aventure inoubliable. Merci de nous faire partager un p'tit quelque chose de ce que vous avez vécu

[veve]

Merci pour le lien sur votre site.

[Christian7]

+1, je l'ai découvert aujourd'hui et moi qui rêve déjà d'un grand trip pour traverser la France, la ça fait vraiment p'tit joueur... En tout cas c'est certainement une aventure inoubliable. Merci de nous faire partager un p'tit quelque chose de ce que vous avez vécu

Un grand voyage, c'est inoubliable; mais il y a aussi un réel plaisir à le partager après, avec l'espoir de donner envie aux autres de se lancer, afin qu'ils éprouvent le même bonheur de partir sur les routes, à la découverte de notre belle Terre et de ses habitants.

[patou]

alors la bravo
je crois que cela nous fait tous rêver ce genre de périples
seul quelque uns le feront et tu en fais parti félicitation
moi perso j aurais pas osé

[veve]

Le pari est amplement réussi. Quel est le programme pour votre prochaine expédition?

[kouicky]

Alors la, j'etais loin de me douter de ca, BRAVO

[SRC]

Splendide Je me suis plongé dans la lecture de ton site et c'est passionnant.

Une bonne partie des pays visités sont en plus des pays aux paysages assez sauvages. Je pense entre autre à l'Algerie que j'ai eu la chance de traversé et cette partie du Sahara est l'un des plus beaux endroit au monde : une terre spectaculaire par son immensité, sa diversité et son coté brutale, assurément une traversée qui marque une vie.

[VTD]

Bravo à tous les deux pour ce périple! Ca donne vraiment envie.

Pour ma part, j'ai l'impression d'avoir joué "petits bras" avec mon séjour de deux ans en Irlande pour le travail.

Mais je reve de pouvoir un jour prendre suffisamment de vacances pour partir loin au guidon. Mon reve? Retourner au Cameroun, où j'ai passé une petite partie de mon Adolescence, en suivant la partie Occidentale de l'Afrique, puis remonter par l'Est, l'Erythrée, et traverser la Mer Rouge et remonter par l'Arabie Séoudite, le Liban, les Balkans...

Pour le moment, je vais d'abord me remettre sur deux, roues, c'est déjà un début. Et peut-etre planifier un Road-Trip en Corse, puis dans un ou deux pays méditerranéens. J'aimerai beaucoup faire le tour de l'Adriatique Orientale. Enfin, comme j'ai pas de congés avant l'été prochain, j'ai le temps de préparer quelque chose.

Bref, félicitations à tous les deux, et à la petite Vara, qui a si bien su tenir le coup et accompagner dignement la Transalp!

[varapapy]

c'est epoustoufflant,quel courage sincéres felecitations,ces compliments vont aussi a la vara;c'est vrai que MR honda devrait etre au courant,encore bravo

[Christian7]

Mon reve? Retourner au Cameroun, où j'ai passé une petite partie de mon Adolescence, en suivant la partie Occidentale de l'Afrique, puis remonter par l'Est, l'Erythrée, et traverser la Mer Rouge et remonter par l'Arabie Séoudite, le Liban, les Balkans...

L'Arabie Saoudite? Il y a 9 ans, j'avais envisagé de visiter ce pays car je voulais aller au Yemen. Le problème venait du fait qu'un visa de transit de 7 jours était délivré, uniquement, et j'avais trouvé que c'était un peu court pour traverser ce grand pays. J'avais eu le sentiment qu'un voyageur solitaire ne les intéressait pas.

Par contre, aucun problème pour l'Egypte et la Lybie. Quoique pour ce dernier pays, il faut avoir un "guide" pour obtenir son visa .... et cela coûte cher. En outre, il est avec toi pendant tout le séjour et cela ne me plairait guère. J'ai eu la chance en 1998 de pouvoir circuler librement dans ce pays. Cela m'avait d'ailleurs permis de réaliser que le régime en place était peu démocratique avec des contrôles incessants sur les routes ( jusqu'à 17 barrages en une journée).

[Christian7]

[Christian7]

[Christian7]

[Christian7]

[rahan 65]

jolie periple mercie pour les tofs
christian tu est d'ou

[ecuador]

Comme quoi même à côté d'une Transalp elle fait pas ridicule !

Sinon pour rester dans le sujet, bon nombre de globe-trotteurs ont choisi la 125 comme moyen de locomotion. J'ai souvenir d'un récit similaire pour un trip en YBR assez impressionant !

Par contre pour les bagages ça doit vraiment être galère à bagnoder !

[Christian7]

jolie periple mercie pour les tofs
christian tu est d'ou

de Pau.

[rahan 65]

Le jour du départ......Brrrrr !!!





Christian.

Salut,
Avez-vous roulé sur des pistes ? Comment se comporte la Vara ? Quel type de pneus ? (je prévoi une semaine sur les pistes du rif marocain l'an prochain et je n'ai aucune idée ni expérience de ce que ça représente...)

salut, parce que c'est mon [personnes peu appréciées] c'est lui qui ma vendue ma vara

[ladaou]

[Vidocq]

Bravo encore Christian7.... Quand je serais grand, je serais comme toi...

[kimi]

Punaise !! je viens de voir ce post, vraiment bravo a vous deux !!! magnifique voyage... quelle expérience ca doit etre !!! chapeau a la vara qui a bien assurée !!!!!!
Magnifique aventure....

[david59]

Belles photos, merci de nous faire partager ton périple.

[Christian7]

Si cela vous intéresse, après quelques années de réflexion , nous avons enfin rajouté le texte complet aux photos.

http://www.motards-en-voyage.com/voyage ... ?showall=1

Nous avons mis les impressions de voyage des deux, chacun ayant sa vision personnelle. En mettant en forme tout cela, j'ai eu une pensée très forte pour le peuple syrien qui souffre depuis trop longtemps. Il nous a accueillis si chaleureusement, comme il l'avait déjà fait en 1998 lors de mon trou de la méditerranée. J'espère de tout coeur qu'il va enfin sortir de cette situation désespérée.

Même si la Vara est vendue depuis plus de deux ans maintenant, je continue à passer ponctuellement sur le forum car j'en garde un bon souvenir (de la moto ET du forum!).

C'est toujours une V-twin qui l'a remplacée, pas plus grosse, mais nettement plus puissante (30 chevaux). Si tout va bien, elle aussi va connaître les joies du voyage dans quelques semaines.

Et, elle aura un "camion" pour veiller sur elle .....

[titain]

ça fait plaisir à lire christian, j'ai hâte de lire le récit de ton voyage

je l'avoue je suis aussi curieux de voir comment est la vtr en réel mais c'est une autre histoire

[Christian7]

ça fait plaisir à lire christian, j'ai hâte de lire le récit de ton voyage

je l'avoue je suis aussi curieux de voir comment est la vtr en réel mais c'est une autre histoire

En réel.... il suffit d'en acheter une

Sinon, je raconte un peu mes impressions ici, et elle sont excellentes! : http://www.motards-en-voyage.com/essais ... imitstart=

[loadplan]

Ouah , 4 ans .en otage ?

[titain]

sans permis A ou A2 maintenant c'est inutile d'en acheter une mais je n'ai jamais caché qu'elle me plait bien au niveau style en tous cas ( même androktone devrait pouvoir te le confirmer puisque j'en ai déjà discuté avec elle sur motostation )

je connais déjà ton site motard en voyage et même si j'y vais rarement je dois bien avouer que j'aime bien

[Régine]

Quel beau voyage, Christian ! Je garde le lien de ton site...

[Christian7]

ça fait plaisir à lire christian, j'ai hâte de lire le récit de ton voyage

je l'avoue je suis aussi curieux de voir comment est la vtr en réel mais c'est une autre histoire

En réel.... il suffit d'en acheter une

Sinon, je raconte un peu mes impressions ici, et elle sont excellentes! : http://www.motards-en-voyage.com/essais ... ?showall=1

Et on y parle un peu de la Vara: " D'ailleurs, alors que je discutais de cette fermeté avec Marie, nous avions convenu que la moto qui se rapprocherait de notre idéal serait un moteur de VTR 250 dans la partie cycle de la Honda 125 Varadéro. Mais quand je vois comment le moteur de la Vara rentre pile-poil, j'ai bien peur qu'il s'agisse là d'une mission impossible!"

[titain]

il prend plus de place que celui de la vara le moteur de la vtr?

[Christian7]

il prend plus de place que celui de la vara le moteur de la vtr?

Je pense que oui, mais il faudrait les dimensions exactes pour être sûr.

En tout cas, ce moteur est enthousiasmant et aussi économique que celui de la Vara (consommation vérifiée sur 10 000 kilomètres entre 2,56 litres mini sur les routes du plateau des Millevaches à 3,65 litres maxi dans les cols pyrénéens) ....mais avec des performances nettement supérieures.

[titain]

finalement tu devrais me la montrer, ça te permettrait de comparer avec la vara

[Christian7]

Quel beau voyage, Christian ! Je garde le lien de ton site...

La VTR est en balade en Turquie....

http://www.motards-en-voyage.com/voyage ... imitstart=