dozi a écrit :Coloré ....d'accord, mais maintenant sans aucune finesse!
C’est sûr, ces bleues
Il n’y a rien de mieux
Pour en foutre plein les yeux
A tous ces miteux..
Ha les rouges ! ok elles bougent
Comme ces derniers peaux-rouges
Elles sont décimées
Sur ces chemins bitumés.
Les grises, même avec une bonne bise
Sur la route elles s’éternisent
Et gâteau sur la cerise
Elles sont maintenant à la remise.
Et alors, quid des noires
Par ces jours de désespoir
Comme les autres, de simples pétoires
A balancer aux urinoirs !
pas d'accord avec toi dozi
les rimes suivies impriment au poeme une note de serenité mêlée de puissance
Cette ode a l'azur ,dans l'accroche ,ne laisse pas presager des vicissitudes que l'auteur prête de façon fort taquine , voire burlesques , parfois gràve aux montures de ses congeneres.
la reference historique à la conquète des territoires indiens met l'accent sur le caractere epique des chevauchées en deux roues.
rouge indien vient resonner avec le rouge sang , comme une mise en garde brutale à ceux qui optent pour cette nuance.
viennent ensuite les grises, associées a la bise .Toute la sementique de l'automne, fin de l'année, fin de la vie pour les romantiques est exprimée.
malgrés la cerise qui voudrait s'insérer comme une note d'espoir et de renouveau printanier, c'est bien la remise qui attend la malheureuse grise.
Une fatalité!
le noir ferme la marche de ce cortège decati et brinquebalant , et sonne l'allali de ces montures promises a un destin peu glorieux .
des petoires pour l'urinoire! Conclusion facetieuse qui nous renvoie a l'humain , dans tout ce qu'il a de vil et de derisoire.
-moi, quand je lis ça ,ça m'fait chialer...j'y vois plus rien!
-t'as qu'a mettre les essuie glaces!!
.......
-dis, fredo!... tu m'aimes?
