L'aventurière traverse la Mongolie avec sa Varadéro :
" Rouler en Mongolie c est comme créer son chemin. C’est la première fois dans ma vie de motarde que je peux créer ma route. Il y a souvent une piste principale et autour se mêlent et s’emmêlent une dizaine d’autres. C’est un sentiment paniquant au début, de quitter le confort et la simplicité d une route toute tracée, mais on s’habitue vite à essayer de trouve le meilleur terrain pour la moto et zigzaguer d une piste à l’autre et voir même la quitter totalement. On se sent libre d’aller où l’on veut, dans tous les sens du terme. Bien sur cette liberté a un prix : boue, sable, graviers, morceaux de verre (les mongole boivent beaucoup et balancent leurs bouteilles de vodka un peu partout) creux et bosses… mais les paysages sont magnifiques, on croirait rouler dans un film dont on est le héro. Cela semble parfois irréel.
Dans ces pistes très dure, j’ai donc malheureusement cassé ma suspension et du coup se fut presque un bonheur de retrouver de l’asphalte a 300km d’Ulan Batoor après avoir roule pendant 300km sur des pistes avec un ressort ressoudé de manière artisanale (mais qui tient toujours, comme quoi).
Je suis maintenant a oulan Batoor dans un repaire de voyageurs motorisé, et je vais faire un peu le point sur ma moto et lui donner un peu de repos, elle en a besoin. Moi aussi en fait.
Ensuite… La guerre au visa Russe pour la toute dernière étape de mon voyage avant le Japon. J’aurai du coup le temps de faire un petit bilan de ces derniers jours très riche en Mongolie. A suivre donc… "
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