
Hello,
Quelques nouvelles en passant.
Je fait du 2 roues depuis ma plus tendre enfance ayant commencé sur une trottinette puis plusieurs vélo, mob et plusieurs 125 (dont la dernière une Varadero). Et du 4 roues de la voiture à pédale au Berliet militaire en passant par la 2 cv (la meilleure), la R5 etc…
J'ai passé le permis A car j'ai un but, une obsession dirait ma compagne, je veux aller à Bourges en moto. Pourquoi Bourges me dit-elle? parceque!…… J'y ai jamais mis les pieds ni les roues. Et pi y a pas besoin d'avoir de raison Na !
Dans mon for inside je rêve d'une vieille 750 four. Mais soit ce sont des épaves soit elles sont trop chères entièrement refaites. Je veux un roadster pour débuter. L'ER6 de l'auto école ne me plait pas, toutes les motos récentes que j'ai essayé ressemble à des insectes bourdonnants.
J'dois vous dire quand même que je me suis inscrit pour le A en 1996. Oui, je sais ça fait un moment, mais la vie, le travail, les enfants, les vacances, l'eczéma, l'escrime que sais-je encore ont fait que j'ai traîné. Traîné au point de me réinscrire en novembre 2008. Je devais passer mon code en janvier et la patatra, mon dossier etait perdu à la préfecture et… et bien… Ils l'ont cherché longtemps. Et moi j'attendais…pourtant j'étais prêts, le code quasiment sans fautes, le plateau ça marche, je m'amusais comme un gamin entre les plots. Et la circulation depuis le temps ça ne pose plus de problèmes non plus. Mais j'attendais et je râlais beaucoup…
Et puis voilà ti-pas que mon dossier de permis perdu à la Préfecture depuis le mois de novembre est retrouvé si si, et, même que suite à l'apparition miraculeuse de ce petit bout de papier daté du siècle dernier donc j'ai pu passé le code.
J'vous détail l'opé : Départ de l'auto école à 14h30 avec mon mono et une très jolie jeune femme, qui elle en était à sa quatrième tentatives. Tout ce petit monde à part le mono bien stressé se rongeant les ongles, la transpiration perlant au front (y avait du soleil pour un fois) bref la vrai trouille, pire qu'au bac pensez donc, le bac c'est fastoche, y a pas de questions piégeuses à souhaits y suffit d'apprendre et de pas tomber sur les impasses qu'on a prévu…
Bref nous rentrons dans la salle a à peu près 40 personnes convoqués et un gentil (si si) inspecteur nous explique le déroulement du programme (je dis programme à dessein car nous étions dans une sorte de théatre avec un décor derrière l'écran). La tension de ma petite camarade bien palpable (non non, j'ai pas touché) et la mienne au summum. Pour détendre l'atmosphère je lui offre un petit bonbon anglais, j'en prends un aussi (y a pas de raison moi aussi j'ai le tract). L'épreuve car s'en est une, commence : question 1 puis 2 puis 3 puis 5…(non non j'vous l'fait pas jusqu'à 40) puis 6 puis 7 (zut la j'ai un doute) puis 8 puis plein de questions et plein de doutes. Question 40 oouarffff finiiiiiiiiiii enfin le canon est tiré, l'obus est parti.
Ma petite camarade qui était placé devant moi ce retourne et nous commençons a échangé nos impressions. Ben c'est pas terrible, sur de notre échec nous attendons le résultat et bien on l'a eeeeeuuuuuuuuu!
J'en était ou ?
Ah! ouiiiiiii! le code dans la poche…
…Et bien figurez vous que une petite semaine plus tard j'ai passé le plateau. Mon camarade de jeu ce coup-ci était un gendarme, un charmant garçon un peu stressé mais très sympa et plein d'humour. Nous partons donc chacun chevauchant sa bête (ER6) vers le site du plateau au alentour de Rambouillet. Longue route qui nous crève un peu, surtout qu'il faisait vraiment très froid ce jour la.
L'épreuve commence et le stress monte, monte… Je suis dans les premiers à passer, la première épreuve de poussette avant arrière puis les vérifs (Eclairage et accessoires de sécurité moto pilote). Malgré l'entraînement j'ai un blanc et j'oublie de parler du casque resté sur le talus. Bref B.
L'épreuve suivante le parcours lent N°1, le plus facile. sauf que je rate mon premier passage (pied reflex à terre). Le stress… Foutu stress que personne ne voit tant j'ai l'air calme et détendu. Tellement détendu que durant mon deuxième passage alors que tout roule, je m'arrête en plein milieu et décide de rentrer à la maison à la grande surprise de tout les autres. C'était pas le bon jour.
Mon collègue le gendarme lui foire le rapide deux fois. Notre moniteur pas très content de ces "meilleurs" élèves. Il était certain que ce serait une formalité. Mais non, le stress nous a submergé tout les deux.
C'est pas grave nous reviendrons, et surtout maintenant on sait à quoi s'attendre. Mon camarade Gendarme le repasse une semaine plus tard et l'obtient ainsi que la circulation peu après. Maintenant il chevauche un VFR magnifique.
Quant à moi j'attendais une petite quinzaine et rebelotte :
Ce coup ci c'est à Velisy que je le passe, sans stress détendu pour de vrai, avec un inspecteur sympa (si si ça existe), presque l'air de m'en foutre complètement. Surtout qu'à l'entraînement précédant j'étais infoutu de réussir un parcours lent sur cinq.
Parcours sans le moteur et vérif : A
Parcours lent : B (foutu blouson trop large) le même parcours que la dernière fois
Parcours rapide : A (Rétrogradage)
Fiches : A (la 19 sur les assurances)
Bref je l'ai. Reste la circulation à passer. Mais je n'ai plus beaucoup de temps avant mon anniversaire. Je me suis bêtement mis la pression en me disant qu'il fallait réussir ce foutu permis durant mes 50 ans, pas à 51.
Et bien la circulation était réussi du premier coup le 2 juin veille de mes 51 ans… Ouf! Super cadeau d'anniversaire.
La varadero fut vendu dans la foulée à un cousin qui en rêvait et moi je partais en chasse d'une nouvelle monture.
Quoi prendre maintenant que j'ai le papel rose???
Tel est la question, Y a t'il plus de noblesse d'âme…etc…
J'veux un vieux truc, qui roule et soit increvable avec un couple généreux pour faire mon début. Bref, j'ai jeté mon dévolu sur une Suzuki GSX 750 Inazuma de 1999 avec 23000 Km au compteur. C'est une moto que je suis allé chercher à Dieppe et c'est aussi souple et doux qu'une soubrette en mal d'amour. 178 Km d'un coup avec une machine que je connais pas pour débuter, sacré truc. Mais mis à part que je me suis trompé de route plusieurs fois, no problème, que du bonheur.
Depuis je roule tout les jours, et je suis parti en vacances avec ma compagne dessus, un périple de 1800 Km env. sur nos belles routes française des Yvelines en Bretagne puis le bordelais et retour par le centre de la France durant 3 semaines. Bref des vacances superbes.
Voici ma belle :




Je pense que l'année prochaine je prendrais une nouvelle monture plus typé GT pour le confort et les bagages. Mais je garderais mon Inaz pour le fun.
Voili voilou, vous savez tout sur les tribulations du TopHat.