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par Gilles69 » 15 mai 2009, 16:02
Bonjour,
Aujourd'hui, jour de grande pluie sur Lyon. Est-ce à dire que c'est un jour de grand risque ?
À 8 h 30, je me dirigeais vers Bourgoin (38) par la nationale à vitesse raisonnable, la route était trempée, il tombait des hallebardes. J'arrive à un rond-point, rien à gauche, je m’engage. Une voiture se présente à ma droite, j'ai la priorité. Celle-ci s'est mine de s'arrêter puis redémarre aussitôt très fort, me fonçant droit dessus !
Que faire ! Freiner, accélérer, j'étais penché à gauche, à l'intérieur du rond-point il venait de redresser la Vara pour l'incliner à droite. Je vois ce moment le pare-choc de la voiture à 50 cm de mes pneus. Contre-braquage, redressement de moto et je freine, je suis à la limite de l'adhérence, je peux ainsi écarter de quelques centimètres la trajectoire de collision.
Ouf, c'est passé, pas loin. Je tape sur mon casque en signe de débilité, je hurle, je klaxonne. La voiture continue sa route comme si je n'avais pas été là.
Rétrospectivement, je me vois touché par la voiture faire un roulé bouler dans l'herbe tendre.
Aujourd'hui madame Lachance était mon SDS.
Mais il ai dit que un bonheur n'arrive jamais tout seul.
Sur le chemin du retour, à Lyon, sur un grand boulevard à deux voies, je suis sur la voie de gauche et m'apprête à aborder un îlot central. Une voiture me précède mais sans clignotant à gauche et s'arrête. La circulation est dense, il pleut toujours des hallebardes. La voiture qui me suit, sans doute pressée par le feu, force le passage et m'accroche le cale-pied droit.
Le bruit est très fort, mon pied droit est projeté dans le bas carénage, je sens la pression de la voiture sur ma jambe, une légère douleur, je n'ai plus de cale-pied, le haut de ma botte est défoncé.
La voiture continue à se faufiler dans la circulation, je n’ai rien eu le temps de voir venir ni passer.
Heureusement, j'avais ramené madame Lachance avec moi.
Épilogue.
Je m'arrête quelque mètres plus loin pour constater les dégâts, rien à part ma botte défoncée et mon absence de cale-pied droit.
Arrivé à mon bureau, j'appelle le [personnes peu appréciées], il peut me dépanner d'un cale-pied en attente de la commande.
Aujourd'hui, c'est un jour avec madame Lachance.
Varadero te salutant Honni soit qui mal y pense