Avant d'acheter la vara, j'ai roulé pendant 3 ans avec un scooter Aprilia scarabéo 125 GT. J'en étais pleinement satisfait et je faisais toutes mes révisions chez le concessionnaire de la marque, Moto Leader, qui a aussi les enseignes Honda, Kawasaki et Peugeot.
Le premier pépin avec le scoot a été le bon. C'était pourtant pas la mer à boire: joint spi de la turbine de pompe à eau mort. On est fin juillet 2007. Les [personnes peu appréciées] me dit qu'il n'a pas la piéce, qu'il va la commander, pas de soucis, revenez la semaine prochaine etc... Seulement, quand je me repointe la semaine suivante : fermé pour cause de vacances !!!
J'attends début Août et on me refait patienter une bonne quinzaine. Ensuite, on m'annonce que c'est tout le carter, pompe, joint spi et turbine qu'il faut changer et que... "ben oui, on n'a pas la pièce, Monsieur...
Déjà que pour changer les pneus j'avais du les commander en Martinique, je me dis qu'il faut mieux que je commande le carter complet en métropole directement. Seulement, à cause d'un changement de références chez Aprilia, je ne reçois la pièce que début octobre.
Et depuis et bien le scoot est toujours en réparation car il a ci, il a ça, bref, ils n'arrivent pas à le réparer (ou il ne veulent pas, allez savoir).
Donc, en sachant qu'ici en guadeloupe il n'y a pas d'autre concessionnaire Aprilia (et il fait Honda en plus ), chez qui je pourrais confier l'engin, je me demande quel recourt je pourrais intenter contre lui.
Imaginez que cela vous arrive en métropole (ya des trous perdus aussi) pour votre vara, qu'elle soit bloquée pendant plus de 6 mois, que feriez-vous?
Batoum
Obligations du concessionnaire
Modérateur : Groupe modérateurs
Contacte Aprilia France en recommandé ... en leur expliquant ..que si le fait d'être isolé peut amener des délais ..dans ton cas ... c'est de l'abus ..et attends leur réponse ...déja
Précise le numéro de chassis de ta bécane ..ton [personnes peu appréciées] ...et demande leur de faire le nécessaire
.
Tu verra bien ce qu'ils répondent .

Précise le numéro de chassis de ta bécane ..ton [personnes peu appréciées] ...et demande leur de faire le nécessaire

Tu verra bien ce qu'ils répondent .
...
Exact MaXx,
J'avais même à l'époque envoyé un mail à Aprilia pour leur faire part de mon mécontentement quant aux délais. Ils ne m'ont jamais répondu.
Pour l'obligation de résultat, j'ai trouvé çà. C'est un copié-collé mais je pense que cela peut servir à tous d'en avoir connaissance:
Rappel de quelques principes
C’est dans notre Code civil, aux articles 1779 et suivants du chapitre III intitulé “Du louage d’ouvrage et d’industrie” que se trouve l’essentiel des principes de droit qui gouvernent les obligations du réparateur automobile.
Depuis plusieurs années, les Tribunaux ont tendance à accentuer la responsabilité du réparateur en considérant qu’il est tenu d’une obligation de résultat plutôt que d’une simple obligation de moyens.
Cette distinction peut se résumer ainsi : lorsque l’on considère qu’un professionnel est tenu d’une obligation de résultat (le résultat étant dans le cas du garagiste celui de “réparer la panne”) le simple fait qu’il ne parvienne pas ou mal à ce résultat implique que sa responsabilité est présumée. Le garagiste ne pourra ainsi s’exonérer de sa responsabilité qu’en prouvant qu’il n’a pas commis de faute. En revanche, pour les professionnels pour lesquels on considère qu’ils ne sont tenus que d’une obligation de moyens (l’exemple type est celui du médecin qui ne peut évidemment garantir la guérison), le seul fait qu’ils ne parviennent pas au résultat attendu ne saurait faire présumer de leur responsabilité : il incombera alors au client insatisfait de prouver que le professionnel avec lequel il est en conflit n’a pas apporté à son travail tous les soins qu’on pouvait légitimement attendre.
Dans cette logique, il a notamment été jugé que le garagiste ne devait pas se limiter aux seules indications données par le propriétaire du véhicule, qui n’est pas un professionnel, et qu’il devait en conséquence effectuer un diagnostic complet des réparations à accomplir pour permettre son usage normal.
Un garagiste a par exemple été condamné à rembourser le changement complet du moteur d’un véhicule tombé en panne 150 km après une intervention consistant au changement de sa culasse sur les indications erronées du client qui avait confondu (!) le témoin de pression d’huile et l’indicateur de température d’eau (2).
Si la défaillance d’un organe mécanique rend nécessaire une nouvelle intervention après une première réparation, il appartient alors au garagiste de démontrer que l’usure de la pièce défectueuse n’exigeait pas qu’elle fût remplacée lors de la première intervention (3).
De même, le client ne saurait être condamné au paiement d’une partie du prix d’une intervention tenant compte “du travail et des prestations effectuées” si l’objet réparé ne fonctionne pas après l’intervention du réparateur (4).
Ordre de réparation et devis
Ceci dit, en principe, le contrat unissant le garagiste à son client est un contrat consensuel, c’est-à-dire qu’il n’est soumis à aucune forme déterminée et obligatoire pour sa validité : c’est pourquoi il a été jugé que l’établissement d’un devis descriptif n’est pas nécessaire à son existence (5).
Aussi, à défaut d’accord certain sur le montant dû pour les travaux, la rémunération peut être fixée par le juge en fonction des éléments du dossier qui lui sont soumis (difficulté de l’intervention, temps passé etc….(6).
Il reste qu’en l’absence d’ordre de réparation ou de devis écrit, en cas de litige, il se pose systématiquement un problème de preuve de l’accord du client sur la nature et le coût des travaux réalisés et dont le réparateur demande le règlement.
Et à ce propos, l’enseignement principal que l’on peut tirer de la décision de Justice rapportée ci-dessus, c’est que s’il n’est pas obligatoire, le devis lie le réparateur. Celui-ci ne peut entreprendre des travaux autres que ceux prévus ou facturer un coût plus élevé sans avoir préalablement requis un nouvel accord de son client.
La sécurité d’abord
Enfin, il convient de préciser que les obligations qui sont mises à la charge du garagiste le contraignent, lorsqu’il met au jour une défectuosité qui met la sécurité d’utilisation du véhicule en jeu, à en avertir formellement son client. Si ce dernier refuse de laisser le réparateur entreprendre les travaux nécessaires, le garagiste aura tout intérêt à conserver la preuve de ce qu’il a dûment informé son client des risques encourus.
Dans cette hypothèse, on ne saurait donc trop recommander au garagiste de mentionner le défaut en question sur la facture en attirant par écrit l’attention de son client sur le danger.
J'avais même à l'époque envoyé un mail à Aprilia pour leur faire part de mon mécontentement quant aux délais. Ils ne m'ont jamais répondu.
Pour l'obligation de résultat, j'ai trouvé çà. C'est un copié-collé mais je pense que cela peut servir à tous d'en avoir connaissance:
Rappel de quelques principes
C’est dans notre Code civil, aux articles 1779 et suivants du chapitre III intitulé “Du louage d’ouvrage et d’industrie” que se trouve l’essentiel des principes de droit qui gouvernent les obligations du réparateur automobile.
Depuis plusieurs années, les Tribunaux ont tendance à accentuer la responsabilité du réparateur en considérant qu’il est tenu d’une obligation de résultat plutôt que d’une simple obligation de moyens.
Cette distinction peut se résumer ainsi : lorsque l’on considère qu’un professionnel est tenu d’une obligation de résultat (le résultat étant dans le cas du garagiste celui de “réparer la panne”) le simple fait qu’il ne parvienne pas ou mal à ce résultat implique que sa responsabilité est présumée. Le garagiste ne pourra ainsi s’exonérer de sa responsabilité qu’en prouvant qu’il n’a pas commis de faute. En revanche, pour les professionnels pour lesquels on considère qu’ils ne sont tenus que d’une obligation de moyens (l’exemple type est celui du médecin qui ne peut évidemment garantir la guérison), le seul fait qu’ils ne parviennent pas au résultat attendu ne saurait faire présumer de leur responsabilité : il incombera alors au client insatisfait de prouver que le professionnel avec lequel il est en conflit n’a pas apporté à son travail tous les soins qu’on pouvait légitimement attendre.
Dans cette logique, il a notamment été jugé que le garagiste ne devait pas se limiter aux seules indications données par le propriétaire du véhicule, qui n’est pas un professionnel, et qu’il devait en conséquence effectuer un diagnostic complet des réparations à accomplir pour permettre son usage normal.
Un garagiste a par exemple été condamné à rembourser le changement complet du moteur d’un véhicule tombé en panne 150 km après une intervention consistant au changement de sa culasse sur les indications erronées du client qui avait confondu (!) le témoin de pression d’huile et l’indicateur de température d’eau (2).
Si la défaillance d’un organe mécanique rend nécessaire une nouvelle intervention après une première réparation, il appartient alors au garagiste de démontrer que l’usure de la pièce défectueuse n’exigeait pas qu’elle fût remplacée lors de la première intervention (3).
De même, le client ne saurait être condamné au paiement d’une partie du prix d’une intervention tenant compte “du travail et des prestations effectuées” si l’objet réparé ne fonctionne pas après l’intervention du réparateur (4).
Ordre de réparation et devis
Ceci dit, en principe, le contrat unissant le garagiste à son client est un contrat consensuel, c’est-à-dire qu’il n’est soumis à aucune forme déterminée et obligatoire pour sa validité : c’est pourquoi il a été jugé que l’établissement d’un devis descriptif n’est pas nécessaire à son existence (5).
Aussi, à défaut d’accord certain sur le montant dû pour les travaux, la rémunération peut être fixée par le juge en fonction des éléments du dossier qui lui sont soumis (difficulté de l’intervention, temps passé etc….(6).
Il reste qu’en l’absence d’ordre de réparation ou de devis écrit, en cas de litige, il se pose systématiquement un problème de preuve de l’accord du client sur la nature et le coût des travaux réalisés et dont le réparateur demande le règlement.
Et à ce propos, l’enseignement principal que l’on peut tirer de la décision de Justice rapportée ci-dessus, c’est que s’il n’est pas obligatoire, le devis lie le réparateur. Celui-ci ne peut entreprendre des travaux autres que ceux prévus ou facturer un coût plus élevé sans avoir préalablement requis un nouvel accord de son client.
La sécurité d’abord
Enfin, il convient de préciser que les obligations qui sont mises à la charge du garagiste le contraignent, lorsqu’il met au jour une défectuosité qui met la sécurité d’utilisation du véhicule en jeu, à en avertir formellement son client. Si ce dernier refuse de laisser le réparateur entreprendre les travaux nécessaires, le garagiste aura tout intérêt à conserver la preuve de ce qu’il a dûment informé son client des risques encourus.
Dans cette hypothèse, on ne saurait donc trop recommander au garagiste de mentionner le défaut en question sur la facture en attirant par écrit l’attention de son client sur le danger.