


10 avril, 9h30 :
Les motos et les pilotes sont fin prêts, il est temps de quitter Bandol, direction Clarensac où nous sommes attendus pour déjeuner.
Les motos : la Ducati 800 SSie de ma fille Élise, la Ducati 900 SS carbu joliment « caférisée » de Patrick, son compagnon, la BMW R1150R de mon mari, Serge et, bien sûr ma Tit’belle !

Histoire de se « mettre en jambes », nous empruntons la route de Marseille (N8) jusqu’à Aubagne ce qui nous permet d’enfiler les virages du Castelet, pour notre plus grand plaisir. Ceux-là, je les connais bien et je n’ai aucun mal à suivre la BM qui respecte scrupuleusement les limitations de vitesse.



Port-de-Bouc : première pause sur le port, histoire de se dégourdir les jambes. Petit coup d’œil aux niveaux d’huile, tout va bien, on repart.
Nous traversons la Crau par la N 568. Là, je ne ralentis personne, la vitesse est limitée à 110. Arles, Nîmes et enfin Clarensac où nous arrivons à l’heure prévue, quelques amis sont déjà là, d’autres arriveront peu après, retrouvailles !



Je vous passe le déjeuner, fort sympathique et très légèrement arrosé car la route nous attend à nouveau l’après-midi.
Alain, qui nous a accueillis, a concocté un joli petit parcours pour rejoindre Ispagnac : d’abord quelques petites départementales sinueuses pour retrouver très belle N106, passer le col de Jalcreste et descendre sur Florac où un arrêt carburant est prévu.
Là, c’est du sérieux, nous roulons à 10 motos (6 BM, 2 Ducati et ma Varadero), je joue dans la cour des grands ! C’est la première fois que je roule ainsi en groupe et même s’il est convenu que chacun doit rouler à son rythme, je mets un point d’honneur à ne pas ralentir le groupe. Et c’est génial, je prends un plaisir magistral à m’accrocher et à enchaîner les virages dans la montée du col et la descente vers Florac. J’en oublie le ciel de plus en plus noir, la route parfois humide. La Tit’belle réagit bien dans les virages, se couche facilement, se redresse sans effort, je soigne mes trajectoires, je crois que j’ai fait des progrès énormes en essayant de suivre les autres motards ! Énorme banane sous le casque à l’arrivée au sommet du col, idem dans la descente vers Florac !

Je suis tellement bien sur mon petit nuage que je rate la station service à la sortie de la ville. Coups de klaxon et cris des copains. Bof, tant pis, j’ai encore de quoi faire. Je m’arrête sur le bord de la route, bien décidée à attendre les autres. Mais Serge ne l’entend pas ainsi, il m’appelle, demi tour (la route est large, heureusement), je ferai le plein comme tout le monde !
Ca prend un petit moment, dix réservoirs à remplir… On repart, Ispagnac n’est plus très loin, tout le monde arrive bien groupés au camping « les Cerisiers ». Certains sont là depuis la veille, d’autres arriveront des quatre coins de France tout au long de la soirée. C’est la rencontre annuelle du forum des Roadsters flat-twin BMW : la « Flatapak », une soixantaine de participants pour une cinquantaine de motos, une majorité de BMW bien sûr, mais pas uniquement (ils ne sont pas sectaires sur le forum !).

Inutile de vous dire que la soirée, comme les deux autres qui vont suivre, a été des plus animée. Joie de retrouver les copains, de découvrir de nouveaux visages, dégustations des « spécialités » régionales, le plus souvent alcoolisées, apportées par chacun…

Mais bon, demain, petit déjeuner à 8h, départ du premier groupe à 9h, il ne s’agit pas de veiller jusqu’à une heure trop avancée de la nuit…
Ma moto n’était pas prévue et j’ai décidé de reprendre mon rôle de SDS pendant les balades du week end, bien que le responsable de l’organisation m’ait autorisée à rouler dans un groupe.
11 avril :
Il pleut !

Nous partons à 9h20 avec le deuxième groupe, sous une pluie battante, direction le Mont Aigoual. Quelques-uns, peu nombreux, sont restés au camping, surtout des passagères.
Je suis bien contente de ne pas avoir à piloter sur ces petites routes détrempées. Difficile d’admirer le paysage, les montagnes sont dans le brouillard, impossible de sortir l’appareil photo.
Au bout d’un moment nous rattrapons le premier groupe, ils ont dû avoir un souci. Et c’est une longue file de motos qui entame la montée vers l’observatoire. Dommage qu’on ne puisse pas faire de photo, c’est beau ces motos qui serpentent sur le flanc de la montagne.

Et puis, les conditions se détériorent, nous entrons dans le brouillard… À environ un kilomètre du sommet, la route devient vraiment très glissante, recouverte de neige fondue. Il est même périlleux de s’arrêter. La décision est prise de faire demi-tour.
Le groupe empruntera un autre chemin pour rejoindre le restaurant prévu pour le déjeuner, à quelques kilomètres du Cirque de Navacelles. Nous parvenons à sortir du brouillard mais il pleut toujours beaucoup.
Au restaurant, le déluge n’a pas entamé la bonne humeur des participants ! D’abord, enlever les vêtements de pluie dont beaucoup n’ont pas résisté. J’ai de la chance, je suis restée à peu près au sec, juste un peu mouillée à l’intérieur du casque pour avoir laissé la visière entrouverte. Mes gants, trempés à l’extérieur, sont secs à l’intérieur. Croyant bien faire, Serge en prend un pour le tordre : catastrophe, il se transforme aussitôt en éponge !

Quand nous quittons le restaurant, la salle est transformée en piscine !
La balade de l’après midi est annulée, nous rentrons au camping, complètement trempés pour un bon nombre d’entre nous mais quand même très heureux !

Problème : faire sécher tous les équipements dans le mobil home pour le lendemain… Étendage de fortune, chauffage à fond…
Le soir, chacun raconte ses aventures : une chute sans gravité dans une épingle, la noyade d’une Ducati (pas celle d’Élise) qui aura bien du mal à rentrer, quelques participants du troisième groupe égarés dans le brouillard du Mont Aigoual, ce qui aura valu à Élise, partie à leur recherche, d’atteindre le sommet.
On compare l’étanchéité des équipements, on plaisante, on rit, la journée, pleine d’imprévus a été bonne ! Ils sont fous ces motards !



Le repas et la soirée qui s’éternise seront tout aussi joyeux et chaleureux que la veille.
12 avril :
Il a plu toute la nuit sans doute, chaque fois que j’ai ouvert un œil je l’ai entendue tambouriner sur le toit et ce matin, il pleut encore.
Nos équipements ne sont pas secs, pas envie de mettre un casque humide. Au programme de la balade du jour, les gorges du Tarn. On connaît bien. Tous les quatre, nous déclarons forfait, nous passerons la journée au camping.
Et nous ne serons pas les seuls !
À midi, nous investirons à une vingtaine une petite pizzéria qui n’espérait sans doute pas faire un aussi bon chiffre d’affaire un dimanche de Pâques ! Ambiance motarde, plutôt bruyante dans un espace aussi restreint… On est bien entre copains !


Les courageux qui ont roulé ont été récompensés par une éclaircie en fin de journée et rentrent ravis de leur périple.
Séance de photos, le groupe, portraits des motards et de leur machine. L’un d’entre nous, photographe professionnel met à notre disposition ses talents. On enfourche les bécanes des autres, même la Tit’belle y a droit ! Je trouve même deux bonnes volontés pour graisser ma chaîne.

La troisième soirée sera égale aux précédentes, juste un peu plus courte car certains, qui habitent très loin, doivent repartir de bonne heure.
13 avril :
Après le petit déjeuner, préparation des bagages, nettoyage sommaire du mobil home, c’est le départ.
On est un peu tristes mais on se reverra l’année prochaine ou avant, lors de rencontres régionales, et puis il y a le forum, on ne se quitte pas vraiment !
Il ne pleut plus, on dirait même que le ciel se dégage.

Nous avons décidé de partir vers le Sud, pour trouver le soleil ; à quatre, nous jouons les prolongations, nous avons encore trois jours de vacances devant nous. Direction Collioures, par les chemins de traverse !
En fait de Sud, c’est vers le Nord que nous nous dirigeons d’abord pendant quelques kilomètres de D31, puis cap à l’Ouest vers Chanac où nous retrouvons la N88 avant d’emprunter la A75, vers le Sud enfin ! Le ciel est couvert, nous traversons des nappes de brouillard que le soleil de temps en temps parvient à percer. Souvent, je distingue à peine le feu arrière de Serge qui ouvre la route. Petite pause à Séverac le Château.
Nous abandonnons sans regret l’autoroute à St Germain pour descendre vers Millau (D911). Points de vue spectaculaires sur le viaduc dans la brume. En sortant de Millau, direction Albi, nous passons sous le viaduc. Impressionnant, j’imaginais les piliers plus gros… Et dire que je n’ai même pas pensé à m’arrêter pour faire une photo !
Nous descendons maintenant vers St Affrique, quittons la roulante D999 à Querbes pour une petite route qui devient très viroleuse après Camarès. Nous traversons de beaux paysages, la Tit’belle se joue des virages. Brusque, Bois de St Thomas, col de Coustel, les virages s’enchaînent jusqu’à St Gervais sur Mare, un vrai plaisir !


Après Cessenon, nous rejoindrons Lézignan Corbières par de petites départementales bien agréables via St Chinian, Villespassans, Agel, Aigues Vives, Olonzac et Homps. Paysage de vignoble.
A Lézignan, direction Narbonne que nous contournons par l’Ouest pour descendre par la D 6009 jusqu’à Perpignan. Traversée de la ville. Encore quelques kilomètres et nous arrivons à Elne où nous devons passer la nuit dans des chambres d’hôtes.
Elne est un très joli village. Nous parcourons au ralenti tout un dédale de ruelles. Je ne me sens pas très à l’aise, les Ducati non plus ! Heureusement que nous ne sommes pas arrivés de nuit car le bruit de leurs pots « full barouf » résonne à travers tout le village ! Serge enfin, s’arrête devant une maison « Can Oliba », c’est là. On nous a entendu arriver. Notre hôte nous guide vers son garage, un peu plus bas dans la ruelle. Une petite place encombrée de voiture, même devant la porte du garage, ça va pas être facile d’y entrer ! Qu’à cela ne tienne, il ouvre la porte, recule son gros 4x4, sort une belle Voxan de l’endroit encore occupé par une Triumph attelée d’un side et d’une autre moto jaune que je n’ai pu identifier. Ah, j’oubliais, au fond, la petite moto des enfants ! C’est sûr, sans le savoir nous sommes tombés dans une famille de motards ! Je me demande comment on va faire rentrer nos 4 motos dans l’espace restant. Dédé, c’est son nom, propose de faire les manœuvres lui-même. D’abord la Vara, contre le side, le Café Racer contre la Vara, la BM derrière la Triumph (avec les valises elle est bien large !) et enfin la Ducat d’Élise ! Plus de place pour la Voxan mais Dédé la conduira dans un autre petit garage, dans la maison.
Très jolie maison Can Oliba, un petit côté espagnol, des idées de décoration très originales, beaucoup de récup, des objets détournés de leur utilisation première, des tableaux (mais est-ce le bon terme pour désigner ces objets en relief, d’inspiration ethnique, accrochés sur tous les murs, dans l’escalier, dans toutes les pièces ?) un piano, plusieurs guitares, motard et musicien. Nous apprendrons qu’il était architecte « dans une autre vie », maintenant, il reçoit des voyageurs comme nous avec sa petite famille et écrit des bouquins. Il nous en a offert un lorsque nous sommes partis : « La meule a Dédé », de courtes histoires de motards rédigées avec humour et qu’il a illustrées, jolie plume et beau coup de crayon, l’architecte ! C’est pour ces rencontres souvent improbables qu’on apprécie les chambres d’hôtes, nous n’avons encore jamais été déçus.

Après une petite balade dans les ruelles, nous ferons un excellent dîner aux Remp’Arts.
14 avril :
9 heures, ça sent le pain grillé, le petit déjeuner nous appelle. Les confitures sont délicieuses…
Tiens, dans la cuisine un pot, rempli de toutes sortes de pinceaux, y aurait-il un artiste peintre dans la maison ?
Il est temps de partir, Dédé sortira nos meules du garage.
Quitter le village est plus facile que d’y pénétrer, nous nous dirigeons vers Collioures que nous traversons. Puis Port Vendres, Banyuls sur Mer et là, la route n’arrête pas de tournicoter le long de la côte. À droite, le vignoble de Banyuls, avec ses vignes accrochées au flanc de la colline, ça ne doit pas être simple de faire les vendanges ici. À gauche, en contrebas, la grande bleue, vraiment bleue aujourd’hui ! Cette route est un vrai régal, du billard et des virages à s’en étourdir ! Ca continue comme ça jusqu’à la frontière espagnole, Cap Cerbère, Cap des Balistres.



Bien entendu, les Ducati sont parties en avant, s’en sont donné à cœur joie et nous attendent à la frontière. Petite pause pour se dégourdir les jambes et admirer le paysage. La route continue de tournoyer en dessous de nous, au loin, en contrebas on aperçoit Portbou.
Les Ducati partent en premier, disparaissent au détour d’un virage, reparaissent en contrebas, disparaissent à nouveau dans le lointain, le son de leur échappement monte jusqu’à nous, apparemment, pilotes et motos s’amusent comme des fous !
Et nous aussi, nous nous amuserons dans cette descente vers Portbou, puis Llança. Le paysage est magnifique, la route est belle, la vie est belle !
Nous nous retrouvons un peu plus loin et poursuivons notre route jusqu’à Cadaques. Le temps est toujours radieux. Déjeuner en terrasse sur la plage de galets : tapas, bière pour les motards confirmés, de l’eau pour moi.
Il est temps de repartir, Dédé nous a indiqué des petites routes sympas à travers la montagne. Et les petites routes sympas sont belles, bien entretenues, un vrai régal ! Les paysages sont magnifiques sous le soleil.

Un panneau : « Bienvenue dans les Pyrénées Orientales », retour en France. Ce qui me frappe le plus c’est la différence de qualité du revêtement, en Espagne, la route belle, parfaitement entretenue, en France nous passons de bosses en nids de poule ! J’ai presque honte pour mon pays.

C’est pas le moment de traîner, nous avons du chemin à faire ! Nous quittons donc Amélie par la D 618, jolie route qui serpente à travers la montagne, des virages, encore des virages, toujours des virages, on ne s’en lasse pas. Un coup à gauche, un coup à droite, tiens j’ai été un peu optimiste sur celui-là, ça passera, ça passera… et ça passe. Mes bandes de peur rétrécissent, c’est sûr ! La Tit’belle se joue des virages, elle tient bien la route, penche facilement, se redresse tout aussi facilement, mais il faut jouer du sélecteur ! Alors que la BM devant moi, fait tout sur le couple.
Taulis, St Marsal, Prunet-et-Belpuig, la route devient plus étroite dans les gorges de la Boulès…
Je commence à fatiguer, Serge, devant mène bon train avec une facilité déconcertante, il ne remarque pas mes appels de phare. Patrick me dépasse et part à la poursuite de Serge qui accélère de plus belle ! Inutile d’essayer de les suivre. Un peu plus loin, j’aperçois Patrick qui nous attend devant un portail (le seul endroit à peu près plat pour s’arrêter), enfin une petite pause ! Nous nous arrêtons. Nous verrons, peu après, Serge revenir vers nous. Il a fait demi tour quand il a vu que plus personne ne le suivait ! Il s’est bien amusé le Serge sur sa BM !
Quelques photos de la Tit’belle parmi les grosses…
Il est temps de repartir, Bouleternère, Ille sur Têt, la D21, Bélesta, Caramany, nous franchissons un lac de barrage sur l’Agly, Ansignan, nous suivons la jolie vallée de l’Agly, St Paul de Fenouillet et enfin, Prugnanes.
Serge s’arrête, en pleine campagne, devant un portail, un escalier monumental s’élève à flanc de coteau, menant à une grande demeure.

L’apéritif est servi vers 20 heures, nous avons le temps de nous changer.
Au salon, nous retrouvons un couple de belges en vacances. La conversation n’est pas facile car ils sont flamands, de même que nos hôtes d’ailleurs, heureusement ils parlent un peu français !
Nous dînerons d’un excellent curry d’agneau cuisiné par l’hôtesse et servi par le maître de maison, accompagné d’un excellent vin local.
Cette maison surprenante, le Domaine de Coussères, est un ancien domaine viticole, acheté presque en ruines, par nos hôtes qui ont mis 6 ans à le restaurer. Ils peuvent accueillir 13 personnes. Il y a même un petit jardin d’hiver, où j’irai fumer après le repas.
http://www.cousseres.com
15 avril :
Après un petit déjeuner copieux, nous quittons le Domaine de Coussères et partons vers la Gorges de Galamus que nous voulons faire découvrir à Élise et Patrick. Si vous ne connaissez pas, allez-y, c’est un endroit extraordinaire : une route étroite et sinueuse entre des murailles rocheuses, impossible de croiser deux voitures, interdiction de s’arrêter.
Nous quitterons Élise et Patrick à l’entrée des gorges, les vacances se terminent, ils repartiront vers l’Ouest et nous, vers l’Est à la sortie. C’était vraiment génial de rouler ainsi en famille, nous recommencerons !

La route, dans les gorges est difficile pour moi, je suis une voiture qui me rassure car au moins, je ne me retrouverai pas nez à nez avec un autre véhicule ! Il y a de temps en temps un endroit pour se croiser mais aucune visibilité tant les virages serrés succèdent aux virages serrés. Croyant sans doute bien faire, la voiture ralentit, je ralentis, s’arrête et me fait signe de passer ! Bouou, je n’ai plus de pare buffle !





Nous quittons les gorges : Cubières sur Cinoble, Soulatgé, le petit Col de Cédeillan, Massac, Laroque de Fa, jolis paysages, encore quelques beaux virages, mais le vent commence à se faire sentir. Nous empruntons la D 613 qui nous mènera jusqu’à Narbonne. Le vent est de plus en plus fort et commence vraiment à devenir gênant. Puis, ce sera la D 609 jusqu’à Béziers, j’ai l’impression de rouler en crabe. Sur la N9, ça ne s’arrange pas, je dois sans cesse lutter contre ce vent violent qui me déporte, la moto penche en ligne droite, c’est très désagréable comme impression et très fatiguant ! Après Pézenas, nous prendrons au plus court, par l’autoroute jusqu’à Bandol, la tramontane puis le Mistral nous accompagneront presque jusqu’au bout. Le soleil fait peu à peu place aux nuages et c’est un jardin détrempé par une pluie récente que nous retrouverons en arrivant.
Durant ces vacances, ma petite Vara a parcouru près de 1400 Km. Rien que du plaisir, elle est vraiment géniale cette petite moto et je l’aime de plus en plus ! Je vais changer mes pneus pour des pneus de route un peu plus tendres mais je n’ai pas à avoir honte de mes bandes de peur : à peine 1cm de chaque côté !

Quelques photos ici :
http://picasaweb.google.fr/regine83150/ ... ongations#