Oui, cette année, c'est Monica qui a raflé la mise.
Quelques jours avant le départ, indécis, je laisse mes belles argumenter pour savoir qui viendra cette année avec moi :
Kawette : Emmènes-moi encore, je connais bien le coin, je t'ai tout le temps fait plaisir les 2 dernières années, tu sais que tu peux compter sur moi pour passer partout. Je ménage toujours ton arrière train et tes vertèbres....pas comme l'autre relou !
Pis je suis sobre comme un chameau et on peut faire des bornes sans penser à passer à la pompe. Tiens en parlant de pompe, j'en connais une qui pompe bien hein

Monica : C'est bien simple, si tu m'emmènes pas, ta japo-niaise je la découpe en sushi pas frais ! Je t'ai montré de quoi j'étais capable sur les routes d'Auvergne avant qu'il te prenne l'idée d'acheter cet espèce de kangoo vert !
La conso, moi je m'en tape, pis vu que t'es aussi sobre que moi, ça te donnera des occaz pour boire un coup toi aussi

Bref, pas facile de trancher. Finalement, la veille de charger, y a eu du grabuge au sous-sol, un carnage !
Et au petit matin, c'est Monica qui m'attendait sur la remorque :

Ok, c'est parti pour la Dordogne.
Avec cette route bien monotone et vu que je dois passer à mi-chemin chez mes parents, je commence à penser à laisser la BAR sur place et à finir le reste du trajet en moto. En plus, c'est pas les coins les plus dégueux pour finir et je sais que Monica en a aussi envie. Bon, par contre, il fait 36° et je risque d'en baver.
Déjà avec tout l'équipement et en plus, l'italienne a le liquide de refroidissement chaud, très chaud même !
Bon, je sais pas comment elle a pu lire dans mes pensées, mais je suis sûre qu'elle a tout fait pour faire tomber la BAR en panne !!! Je suis arrivé chez mes parents avec plus aucune puissance et après avoir ouvert le capot, y avait de l'huile partout.
Pourtant, elle est resté tout le temps derrière et je me suis jamais arrêté...Elle est très forte (mais elle me regardait bizzarement quand même) :

C'est donc parti en milieu d'aprem, juste elle et moi.
Tant que ça roule, c'est à peu près supportable, mais il faut quand même faire des pauses dès qu'il y a un peu de fraicheur (seulement 34° à l'ombre ici) :

Passé Limoges, et avant d'entamer la dernière partie du trajet, on trouve un coin civilisé avec un BAR ouvert :

Finalement, la chaleur, elle aime ça. Elle a été sympa avec moi et n'a pas déclenché le ventilo du radiateur, mais je suis bien content d'être arrivé quand même :

Après une bonne nuit avec un gros orage, la chaleur a bien chutée. Les routes ayant bien séchées aussi, Monica piaffe d'impatience sous son abri. Je suis encore en train de boire mon café que je l'entend déjà m'appeler pour aller rouler !
La bella ayant des pneus tous neufs, on part donc pour une balade tranquille, mais au fil des kilomètres, il faut quand même qu'elle hausse le ton tout doucement

Arrêt en haut de la côte de Jor qui surplombe la vallée de la Vézère. Là, Monica ne manque pas de faire la comparaison avec sa rivale :
Monica : Alors, qui c'est la plus belle ? Même sans le paysage derrière, y a pas photos, hein ?


La diva :

La rivale :

Ben, heu...on repars ou tu continues tes sarcasmes ?

Après être descendu dans la vallée, nouvelle pause avant de rentrer :



Puis, le casque entr'ouvert pour profiter de la belle voie de la diva, on file via Montignac/Lascaux puis Thenon pour arriver pile pour l'apéro
