Il fait très beau ce matin

10h30, nous partons en direction du Beausset, les virages du Castellet nous attendent.

Passé le Camp du Castelet, nous continuons tout droit en direction du col de l’Ange puis nous prenons à droite vers Gémenos, puis la route du col de l’Espigoulier (D2). La route est belle, la nature est splendide (des fleurs partout), le paysage magnifique !



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Nous reprenons la route en direction de l’hôtellerie de la Sainte Baume et nous arrêtons à côté à une terrasse légèrement ombragée pour déjeuner rapidement. C’est agréable, car, un samedi, à cette époque de l’année, il n’y a encore que très peu de monde. Je pense que demain, avec le temps que nous avons, il en sera tout autrement !
Nous reprenons cette D95 vers Mazaugues. Évidemment, à un croisement, Serge se trompe de route : « c’est pas grave, continue tout droit ! », mais non, il tient absolument à faire demi-tour

Bon j’y arrive quand même en évitant la flaque !

Nous retrouvons le bon chemin, traversons Mazaugues. À La Roquebrussanne, nous nous dirigeons vers Méounes, puis Signes.
Quelques kilomètres plus loin, nous prenons, à gauche, le chemin forestier du Plateau de Siou Blanc. En fait de chemin, il n’en a que le nom car la route, certes étroite, est bitumée. Nous sommes seuls au monde, en pleine forêt méditerranéenne !


C’est trompeur car j’évalue mal un virage à droite, j’arrive un peu trop vite... pour passer, je penche la moto autant que je peux et… scritch ! Je sens mon cale pied droit se replier… ça surprend et ça calme un peu mes ardeurs !
Serge a dû entendre quelque chose : « ça va ? », « j’ai touché ! », « ton pied ? », « non, le cale pied ! » (ils sont toujours bien rangés mes pieds, moi môssieur, jamais en canard ! non mais !

J’ai pu constater que les nouveaux pneus accrochent bien, c’est toujours ça de fait ! Mais bon, ça secoue quand même un peu, je demande une petite pause.
Lorsque nous repartons, je suis beaucoup plus prudente, d’autant que la route ne s’arrange pas. Serge me signale les nids de poule, assez fréquents et profonds, les pierres dans les virages… C’est pour ça que j’aime bien quand il ouvre la route ! Il signale aussi les rares voitures qu’il croise car la route est étroite et de plus en plus sinueuse, c’est rassurant !

Quelques épingles et nous arrivons à Solliès-Toucas. Nous rejoignons Solliès-Pont où nous empruntons l’autoroute pendant quelques kilomètres, c’est reposant !

Nous la quittons pour contourner Toulon par Le Revest, puis nous empruntons la petite et très jolie route du col du Corps de Garde pour rejoindre Le Broussan et Sainte Anne d’Évenos où nous retrouvons la route du Beausset, puis Bandol.
Nous rentrons à la maison, contents mais trempés de sueur : nous avons commis l’erreur de ne pas mettre nos tenues d’été et même sans doublure, les tenues d’hiver, ce n’était pas l’idéal, loin de là !
Mes pneus sont rodés, mais quand même, la bande de peur est plus étroite à droite qu’à gauche, il faudra arranger ça !
