Montagnes, fleuves, lacs et... points de suture... 5300Km.
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Montagnes, fleuves, lacs et... points de suture... 5300Km.
Mercredi 14 Juillet
Ça y est, tout est prêt pour 4 semaines de vacances !
7h45, nous partons. Petit arrêt à la station service pour vérifier la pression de mes pneus et faire le plein des deux motos ( ma vara et la BMW 1200RT de mon mari) et nous voilà sur l'autoroute.
Je prends la tête et nous roulons tranquillement jusqu'à Sisteron. Il fait beau mais, même si je n’avance guère au-delà de 115km/h, je commence à avoir froid et c'est avec soulagement que je quitte l'autoroute pour rejoindre la route du col de la Croix Haute.
Je connais bien cette route, pour l'avoir empruntée plusieurs fois dans le sens Nord Sud, j'aime bien ses belles et larges courbes. Cette fois, en sens inverse, je suis un peu déçue, je la trouve moins belle et, surtout, moins amusante. Nous croisons de nombreux véhicules dont des poids lourds bariolés de publicités.
Arrêt déjeuner au snack qui se trouve dans la descente du col. Encore des poids lourds, curieux un 14 juillet... Peut-être accompagnent-t-ils le Tour de France qui doit passer dans la région.
Nous reprenons notre descente... Plus loin, la route que nous désirons prendre est fermée : passage du Tour oblige... Nous devons donc reprendre l'autoroute bien avant Grenoble et nous ne la quitterons qu'à Albertville. Ces kilomètres sont pénibles, la chaleur est écrasante (38° me dit Serge) et, malgré le vent, j'ai vraiment l'impression de manquer d'air. Je surveille attentivement la température de ma Tit'belle, c'est bon, elle ne semble pas chauffer anormalement.
Enfin un peu de fraîcheur, toute relative cependant, sur une jolie route bordée de platanes qui longe l'Isère.
Puis c'est la montée vers Megève. Quelques épingles, de belles courbes... Serge se lâche et se fait plaisir, moi aussi, un peu moins vite que lui toutefois , mais la Tit'belle monte facilement.
Vers 16 heures, nous arrivons à l'hôtel Gai Soleil, où nos amis, responsables de l'établissement, nous accueillent.
Une bonne douche, un verre en compagnie de nos amis, préparation de l'itinéraire du lendemain puis promenade dans les rues animées de la petite ville.
Au hasard quelques jolies maisons anciennes,
des calèches pour promener les touristes, de petits orchestres jouant du jazz «Nouvelle Orléans », un air de fête, un air de vacances...
Après un excellent dîner, nous passerons la soirée sur la terrasse où nos amis viendront nous rejoindre après le service : champagne en l'honneur de Serge qui, dans moins d'une heure, aura 55 ans !
à suivre...
Ça y est, tout est prêt pour 4 semaines de vacances !
7h45, nous partons. Petit arrêt à la station service pour vérifier la pression de mes pneus et faire le plein des deux motos ( ma vara et la BMW 1200RT de mon mari) et nous voilà sur l'autoroute.
Je prends la tête et nous roulons tranquillement jusqu'à Sisteron. Il fait beau mais, même si je n’avance guère au-delà de 115km/h, je commence à avoir froid et c'est avec soulagement que je quitte l'autoroute pour rejoindre la route du col de la Croix Haute.
Je connais bien cette route, pour l'avoir empruntée plusieurs fois dans le sens Nord Sud, j'aime bien ses belles et larges courbes. Cette fois, en sens inverse, je suis un peu déçue, je la trouve moins belle et, surtout, moins amusante. Nous croisons de nombreux véhicules dont des poids lourds bariolés de publicités.
Arrêt déjeuner au snack qui se trouve dans la descente du col. Encore des poids lourds, curieux un 14 juillet... Peut-être accompagnent-t-ils le Tour de France qui doit passer dans la région.
Nous reprenons notre descente... Plus loin, la route que nous désirons prendre est fermée : passage du Tour oblige... Nous devons donc reprendre l'autoroute bien avant Grenoble et nous ne la quitterons qu'à Albertville. Ces kilomètres sont pénibles, la chaleur est écrasante (38° me dit Serge) et, malgré le vent, j'ai vraiment l'impression de manquer d'air. Je surveille attentivement la température de ma Tit'belle, c'est bon, elle ne semble pas chauffer anormalement.
Enfin un peu de fraîcheur, toute relative cependant, sur une jolie route bordée de platanes qui longe l'Isère.
Puis c'est la montée vers Megève. Quelques épingles, de belles courbes... Serge se lâche et se fait plaisir, moi aussi, un peu moins vite que lui toutefois , mais la Tit'belle monte facilement.
Vers 16 heures, nous arrivons à l'hôtel Gai Soleil, où nos amis, responsables de l'établissement, nous accueillent.
Une bonne douche, un verre en compagnie de nos amis, préparation de l'itinéraire du lendemain puis promenade dans les rues animées de la petite ville.
Au hasard quelques jolies maisons anciennes,
des calèches pour promener les touristes, de petits orchestres jouant du jazz «Nouvelle Orléans », un air de fête, un air de vacances...
Après un excellent dîner, nous passerons la soirée sur la terrasse où nos amis viendront nous rejoindre après le service : champagne en l'honneur de Serge qui, dans moins d'une heure, aura 55 ans !
à suivre...
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"Point de sutures", ça peut vouloir dire aussi "pas de sutures".
Joli début, attendons la suite (en espérant que ces points de suture n'étaient pas trop graves)
Ben ? Pas encore fait ?
Joli début, attendons la suite (en espérant que ces points de suture n'étaient pas trop graves)
Ben ? Pas encore fait ?
Dernière modification par JGab le 23 août 2010, 17:21, modifié 1 fois.
Qui persévère n'a plus mal au ventre.
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Trés trés belle balade. Je connais bien les lieux pour y passer assez souvent en sortie moto (parfois en BAR aussi).
C'est vrai "qu'en montagne" il est difficile de s'habiller correctement.
Soit on "crève" de chaud, soit on se "pèle" de froid.
C'est ce que nous avons connu dimanche dernier en montant à l'Iseran.
Malgré les chauds blousons d'hiver, nous avons senti le froid en montant (à l'ombre).
Par contre, une fois passé le col, nous avons eu de plus en plus chaud.
D'ailleurs de nombreux motards pique-niquaient sur le bord de la route et s'étaient mis torse nu (soutien gorge pour les motardes).
De retour à Annecy, malgré des vêtement plus léger, j'avais les sous vêtements trempés (sueur).
C'est vrai "qu'en montagne" il est difficile de s'habiller correctement.
Soit on "crève" de chaud, soit on se "pèle" de froid.
C'est ce que nous avons connu dimanche dernier en montant à l'Iseran.
Malgré les chauds blousons d'hiver, nous avons senti le froid en montant (à l'ombre).
Par contre, une fois passé le col, nous avons eu de plus en plus chaud.
D'ailleurs de nombreux motards pique-niquaient sur le bord de la route et s'étaient mis torse nu (soutien gorge pour les motardes).
De retour à Annecy, malgré des vêtement plus léger, j'avais les sous vêtements trempés (sueur).
Jeudi 15 Juillet
Départ vers 9 heures en direction de Chamonix. Il fait beau mais un peu frais.
Le col des Montets (1461m.) ne présente pas de difficulté particulière, nous traversons Vallorcine, la frontière suisse où un douanier nous fait signe de passer sans rien nous demander.
Un peu avant Le Châtelard, coup d'oeil à gauche, j'aperçois, en hauteur, le barrage d'Emosson : souvenir d'une belle balade, il y a quelques années, nous n'avions pas encore de motos...
Quelques belles courbes jusqu'au col de la Forclaz (1528m.) où nous faisons une petite pause
et c'est la descente vers Martigny.
Nous arrivons dans la vallée du Rhône : longue ligne droite, paysage de vignoble accrochés à la montagne, des vergers dans le fond de la large vallée. C'est la saison des abricots, on en vend partout...
La route est assez monotone mais, peu à peu vignes et vergers disparaissent, la vallée devient plus étroite.
Nous nous arrêtons quelques kilomètres avant Visp pour déjeuner.
Nous sommes presque les seuls clients, quelques mots échangés avec le patron...
Nous reprenons notre chemin, peu à peu nous remontons vers la source du Rhône dans le massif du Saint Gottard.
Le fleuve, à notre droite est maintenant un torrent bondissant.
Petite pause, après Oberwald, pour boire un verre avant l'ascension du Furkapass (2431m.).
Nous nous arrêtons au belvédère, un peu avant le col, pour admirer le glacier et le jeune fleuve qui en jaillit et se jette en une immense cascade dans la vallée.
C'est bizarre de penser que c'est le même fleuve qui coule tranquillement sous le pont d'Avignon avant de se disperser en multiples bras en Camargue.
Une marmotte « dégénérée » fait la belle devant les touristes, en sifflant pour réclamer l'aumône d'un peu de nourriture !
Le point de vue sur la vallée et le jeune fleuve qui y bondit est magnifique.
Quelques photos, un petit bout de film et il est temps de poursuivre l'ascension du col.
La Tit'belle continue de monter sans difficultés, et, quelques larges épingles plus loin, nous franchissons le Furkapass. Le paysage de haute montagne est sublime et la route est belle et facile.
De l'autre côté du col, la vallée apparaît noyée dans le brouillard. Les nuages sont en-dessous de nous. La route est beaucoup moins roulante. Je dois descendre côté ravin et il n'y a même pas de barrières de sécurité ! Moi qui n'aime pas trop les descentes ! Nous avançons prudemment dans les nappes de brouillard, la visibilité est plus que réduite, il fait froid...
Enfin, un peu plus loin dans la vallée, nous retrouvons le soleil et un peu de chaleur.
Jolis hameaux traversés : grands chalets de bois entièrement recouverts de bardeaux noircis par le temps. Dommage, nous ne nous sommes pas arrêtés.
À Andermatt, nous remontons vers le Nord en direction d'Altdorf, en évitant soigneusement l'autoroute.
Pause dans un village inconnu...
Altdorf est une jolie ville au Sud du Vierwaldstatter See. La route longe le lac jusqu'à Brunnen. Joli paysage.
Nous nous écartons du lac pour prendre la direction de Muotathal où Serge a réservé une chambre.
Je suis bien fatiguée lorsque nous arrivons devant l'hôtel Alpenblick où nous avons du mal à trouver un endroit pas trop en pente pour y garer les motos.
Surprise, l'hôtel est fermé le jeudi, il n'y a personne. Serge se demande s'il a bien été compris quand il a téléphoné, hier soir, pour réserver : on s'exprime en allemand dans cette partie de la Suisse.
Après un coup de téléphone, le fils de la patronne, qui parle un peu anglais, nous apporte la clef de notre chambre.
Nous irons dîner au village. Petite marche apéritive de deux kilomètres pour trouver un restaurant ouvert.
Très bon dîner en terrasse à 19h30; nous allons apprendre à dîner de plus en plus tôt !
Nous rentrons en longeant la Muota, la petite vallée est belle, la soirée douce et calme.
Il ne fait pas encore complètement nuit lorsque nous nous couchons.
à suivre...
Départ vers 9 heures en direction de Chamonix. Il fait beau mais un peu frais.
Le col des Montets (1461m.) ne présente pas de difficulté particulière, nous traversons Vallorcine, la frontière suisse où un douanier nous fait signe de passer sans rien nous demander.
Un peu avant Le Châtelard, coup d'oeil à gauche, j'aperçois, en hauteur, le barrage d'Emosson : souvenir d'une belle balade, il y a quelques années, nous n'avions pas encore de motos...
Quelques belles courbes jusqu'au col de la Forclaz (1528m.) où nous faisons une petite pause
et c'est la descente vers Martigny.
Nous arrivons dans la vallée du Rhône : longue ligne droite, paysage de vignoble accrochés à la montagne, des vergers dans le fond de la large vallée. C'est la saison des abricots, on en vend partout...
La route est assez monotone mais, peu à peu vignes et vergers disparaissent, la vallée devient plus étroite.
Nous nous arrêtons quelques kilomètres avant Visp pour déjeuner.
Nous sommes presque les seuls clients, quelques mots échangés avec le patron...
Nous reprenons notre chemin, peu à peu nous remontons vers la source du Rhône dans le massif du Saint Gottard.
Le fleuve, à notre droite est maintenant un torrent bondissant.
Petite pause, après Oberwald, pour boire un verre avant l'ascension du Furkapass (2431m.).
Nous nous arrêtons au belvédère, un peu avant le col, pour admirer le glacier et le jeune fleuve qui en jaillit et se jette en une immense cascade dans la vallée.
C'est bizarre de penser que c'est le même fleuve qui coule tranquillement sous le pont d'Avignon avant de se disperser en multiples bras en Camargue.
Une marmotte « dégénérée » fait la belle devant les touristes, en sifflant pour réclamer l'aumône d'un peu de nourriture !
Le point de vue sur la vallée et le jeune fleuve qui y bondit est magnifique.
Quelques photos, un petit bout de film et il est temps de poursuivre l'ascension du col.
La Tit'belle continue de monter sans difficultés, et, quelques larges épingles plus loin, nous franchissons le Furkapass. Le paysage de haute montagne est sublime et la route est belle et facile.
De l'autre côté du col, la vallée apparaît noyée dans le brouillard. Les nuages sont en-dessous de nous. La route est beaucoup moins roulante. Je dois descendre côté ravin et il n'y a même pas de barrières de sécurité ! Moi qui n'aime pas trop les descentes ! Nous avançons prudemment dans les nappes de brouillard, la visibilité est plus que réduite, il fait froid...
Enfin, un peu plus loin dans la vallée, nous retrouvons le soleil et un peu de chaleur.
Jolis hameaux traversés : grands chalets de bois entièrement recouverts de bardeaux noircis par le temps. Dommage, nous ne nous sommes pas arrêtés.
À Andermatt, nous remontons vers le Nord en direction d'Altdorf, en évitant soigneusement l'autoroute.
Pause dans un village inconnu...
Altdorf est une jolie ville au Sud du Vierwaldstatter See. La route longe le lac jusqu'à Brunnen. Joli paysage.
Nous nous écartons du lac pour prendre la direction de Muotathal où Serge a réservé une chambre.
Je suis bien fatiguée lorsque nous arrivons devant l'hôtel Alpenblick où nous avons du mal à trouver un endroit pas trop en pente pour y garer les motos.
Surprise, l'hôtel est fermé le jeudi, il n'y a personne. Serge se demande s'il a bien été compris quand il a téléphoné, hier soir, pour réserver : on s'exprime en allemand dans cette partie de la Suisse.
Après un coup de téléphone, le fils de la patronne, qui parle un peu anglais, nous apporte la clef de notre chambre.
Nous irons dîner au village. Petite marche apéritive de deux kilomètres pour trouver un restaurant ouvert.
Très bon dîner en terrasse à 19h30; nous allons apprendre à dîner de plus en plus tôt !
Nous rentrons en longeant la Muota, la petite vallée est belle, la soirée douce et calme.
Il ne fait pas encore complètement nuit lorsque nous nous couchons.
à suivre...
Dernière modification par Régine le 24 août 2010, 18:48, modifié 1 fois.
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Vendredi 16 Juillet
Réveil à l'aube, j'essaye en vain de me rendormir mais, vers 6 heures, ronronnement de moteur de camion : il y a une petite entreprise à une cinquantaine de mètres en face de l'hôtel. Inutile d'insister, la nuit est finie, nous nous levons et nous préparons.
Vérification des motos et début de chargement avant le copieux petit déjeuner que nous prenons sur la terrasse.
À droite, un bâtiment de ferme, quatre ou cinq moutons franchissent les dix mètres de bitume qui les séparent de leur pâturage, sur la gauche. Quelques minutes plus tard, le fermier sort et entreprend un soigneux balayage du passage emprunté par ses moutons... Nous sommes bien en Suisse !
Finalement nous ne partons que vers 9 heures en direction de Schwyz.
La route entre Muotathal et Schwyz est jolie, roulante et viroleuse à souhait. Il fait frais, c'est bon d'enfiler les virages !
Nous rejoignons Pfäffikon sur le bord du Züricher See que nous franchissons pour atteindre Rapperswil. Il fait beau et commence à faire chaud mais rouler au milieu de ces paysages est un vrai plaisir.
À Wattwil-Kappel, nous empruntons une petite route qui, par Urnäsch, nous conduit à Appenzell. Il est l'heure de déjeuner et la petite ville mérite une visite.
Après un bon repas à l'ombre bienfaisante de maronniers, nous reprenons notre chemin vers Altstätten et Bregenz : succession de villages. Il fait de plus en plus chaud...
Au fur et à mesure que nous approchons du Bodensee, la circulation se densifie et en arrivant à Bregenz, nous sommes pris dans un embouteillage. Chaleur accablante, nous n'osons pas remonter la longue file de véhicules, aucun deux roues ne le fait...
Finalement, n'en pouvant plus, je prends une rue sur la droite qui nous mène à l'entrée d'un tunnel et là, nouvel embouteillage ! Heureusement, au bout de quelques minutes de patience, la file redémarre, nous avançons enfin et, au milieu du tunnel nous apercevons une voiture en panne sur un refuge...
Nous n'aurons rien vu de Bregenz, tant pis ! Peu après nous franchissons la frontière sans qu'on ne nous demande rien : nous entrons en Allemagne.
Une pause à Lindenberg im Allgäu est bienvenue.
Nous reprenons la route vers l'Est, Oberstaufen... un petit coup d'oeil sur l'Alpsee à notre gauche... Immenstadt im Allgäu et enfin Pfronten-Kappel où nous nous arrêtons pour la nuit à la Gasthof Engel.
Une fois installés, nous descendons pour graisser ma chaîne.
Il est temps de rejoindre le Biergarten de l'auberge pour boire un verre mais il est déjà 18h30 et on nous propose à dîner. Ici aussi on dîne tôt ! C'est agréable les Biergarten, ce sont des jardins ombragés, meublés de grandes tables et de bancs, la plupart du temps, où l'on peut manger ou simplement boire.
Nous prenons quand même notre temps et, après avoir apprécié de copieuses spécialités locales, nous partons explorer le petit village.
Il ne fait pas encore nuit lorsque nous rentrons ! Lever tôt, dîner tôt, coucher tôt : rythme germanique !
à suivre...
Réveil à l'aube, j'essaye en vain de me rendormir mais, vers 6 heures, ronronnement de moteur de camion : il y a une petite entreprise à une cinquantaine de mètres en face de l'hôtel. Inutile d'insister, la nuit est finie, nous nous levons et nous préparons.
Vérification des motos et début de chargement avant le copieux petit déjeuner que nous prenons sur la terrasse.
À droite, un bâtiment de ferme, quatre ou cinq moutons franchissent les dix mètres de bitume qui les séparent de leur pâturage, sur la gauche. Quelques minutes plus tard, le fermier sort et entreprend un soigneux balayage du passage emprunté par ses moutons... Nous sommes bien en Suisse !
Finalement nous ne partons que vers 9 heures en direction de Schwyz.
La route entre Muotathal et Schwyz est jolie, roulante et viroleuse à souhait. Il fait frais, c'est bon d'enfiler les virages !
Nous rejoignons Pfäffikon sur le bord du Züricher See que nous franchissons pour atteindre Rapperswil. Il fait beau et commence à faire chaud mais rouler au milieu de ces paysages est un vrai plaisir.
À Wattwil-Kappel, nous empruntons une petite route qui, par Urnäsch, nous conduit à Appenzell. Il est l'heure de déjeuner et la petite ville mérite une visite.
Après un bon repas à l'ombre bienfaisante de maronniers, nous reprenons notre chemin vers Altstätten et Bregenz : succession de villages. Il fait de plus en plus chaud...
Au fur et à mesure que nous approchons du Bodensee, la circulation se densifie et en arrivant à Bregenz, nous sommes pris dans un embouteillage. Chaleur accablante, nous n'osons pas remonter la longue file de véhicules, aucun deux roues ne le fait...
Finalement, n'en pouvant plus, je prends une rue sur la droite qui nous mène à l'entrée d'un tunnel et là, nouvel embouteillage ! Heureusement, au bout de quelques minutes de patience, la file redémarre, nous avançons enfin et, au milieu du tunnel nous apercevons une voiture en panne sur un refuge...
Nous n'aurons rien vu de Bregenz, tant pis ! Peu après nous franchissons la frontière sans qu'on ne nous demande rien : nous entrons en Allemagne.
Une pause à Lindenberg im Allgäu est bienvenue.
Nous reprenons la route vers l'Est, Oberstaufen... un petit coup d'oeil sur l'Alpsee à notre gauche... Immenstadt im Allgäu et enfin Pfronten-Kappel où nous nous arrêtons pour la nuit à la Gasthof Engel.
Une fois installés, nous descendons pour graisser ma chaîne.
Il est temps de rejoindre le Biergarten de l'auberge pour boire un verre mais il est déjà 18h30 et on nous propose à dîner. Ici aussi on dîne tôt ! C'est agréable les Biergarten, ce sont des jardins ombragés, meublés de grandes tables et de bancs, la plupart du temps, où l'on peut manger ou simplement boire.
Nous prenons quand même notre temps et, après avoir apprécié de copieuses spécialités locales, nous partons explorer le petit village.
Il ne fait pas encore nuit lorsque nous rentrons ! Lever tôt, dîner tôt, coucher tôt : rythme germanique !
à suivre...
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Samedi 17 Juillet
Nous quittons la Gasthof Engel vers 9 heures, en direction de Füssen, sous un ciel très incertain. La route est belle et nous traversons des paysages magnifiques : montagnes, lacs... et cette impression d'être seuls au monde !
Après Füssen, nous continuons vers Schwangau. Nous voulons revoir les deux châteaux de Louis II de Bavière où nous étions allés il y a quelques années. Mais nous sommes arrêtés et détournés par le passage d'une course cycliste. Je trouverai néanmoins une petite route sur la droite pour faire une photo du château de Neuschwanstein, de trop loin cependant.
Je rejoins Serge et nous continuons vers Unterpinswang en Autriche, Breitenwang, le Plansee que la route longe.
Nous sommes en plein romantisme ! Serge s'arrête au bord du Lac et met la Chevauchée des Walkyries... La musique emplit le paysage. Un cycliste s'approche et s'arrête près de nous pour profiter du concert improvisé.
Après ces instants magiques, nous repassons en Bavière et arrivons à Linderhof, troisième château de Louis II que nous allons visiter.
Linderhof est un petit château, d'architecture baroque et, ce qui est absolument dément, c'est l'intérieur ! Je n'ai jamais vu une décoration aussi surchargée : le baroque poussé à son paroxysme ! Malheureusement, il est interdit de prendre des photos à l'intérieur.
Louis II admirait le faste de la monarchie française et surtout Louis XIV et il a voulu se faire construire un petit palais fastueux à son usage exclusif car, en réalité, il y venait seul et n'y recevait personne. Sa salle à manger était même équipée d'une table escamotable qui descendait, telle un monte plat, dans les cuisines et remontait servie afin que le roi n'ait pas le désagrément du contact de ses serviteurs ! …
Il a également fait construire une grotte, autrefois reliée au château par un souterrain, la grotte de Vénus, où il se faisait donner des représentations d'opéras de Wagner. À l'intérieur, très peu de place pour d'éventuels spectateurs, tout l'espace est occupé par un lac artificiel derrière lequel se trouve la scène.
Nous écourtons la promenade dans le parc car il commence à pleuvoir et regagnons rapidement nos motos.
Nous renonçons à visiter à pied la ville d'Oberammergau. Petit tour à moto cependant. Les jolies maisons du centre sont toutes décorées de fresques, de frises, de guirlandes...
Nous reprenons notre chemin vers le Nord, en direction d'Augsburg, par la route la plus directe puis de Donauwörth non loin de laquelle nous devons passer la nuit.
À la Gasthof Mayer, nous n'avons pas une simple chambre mais un petit appartement, une location de vacances restée libre (heureusement pour nous).
Le restaurant étant fermé le samedi, nous prenons la RT pour aller dîner en ville.
Promenade à pieds dans les rues de la charmante petite bourgade, c'est vite fait, d'autant plus qu'il se met à nouveau à pleuvoir. Pour la première fois, je vois le Danube : ce soir, sous la pluie... je peux affirmer qu'il n'est pas bleu !
Nous dînons très bien dans un restaurant italien et je m'offre en dessert mon premier et délicieux Apfelstrudel des vacances.
Et c'est encore sous la pluie que nous regagnons notre appartement.
à suivre...
Nous quittons la Gasthof Engel vers 9 heures, en direction de Füssen, sous un ciel très incertain. La route est belle et nous traversons des paysages magnifiques : montagnes, lacs... et cette impression d'être seuls au monde !
Après Füssen, nous continuons vers Schwangau. Nous voulons revoir les deux châteaux de Louis II de Bavière où nous étions allés il y a quelques années. Mais nous sommes arrêtés et détournés par le passage d'une course cycliste. Je trouverai néanmoins une petite route sur la droite pour faire une photo du château de Neuschwanstein, de trop loin cependant.
Je rejoins Serge et nous continuons vers Unterpinswang en Autriche, Breitenwang, le Plansee que la route longe.
Nous sommes en plein romantisme ! Serge s'arrête au bord du Lac et met la Chevauchée des Walkyries... La musique emplit le paysage. Un cycliste s'approche et s'arrête près de nous pour profiter du concert improvisé.
Après ces instants magiques, nous repassons en Bavière et arrivons à Linderhof, troisième château de Louis II que nous allons visiter.
Linderhof est un petit château, d'architecture baroque et, ce qui est absolument dément, c'est l'intérieur ! Je n'ai jamais vu une décoration aussi surchargée : le baroque poussé à son paroxysme ! Malheureusement, il est interdit de prendre des photos à l'intérieur.
Louis II admirait le faste de la monarchie française et surtout Louis XIV et il a voulu se faire construire un petit palais fastueux à son usage exclusif car, en réalité, il y venait seul et n'y recevait personne. Sa salle à manger était même équipée d'une table escamotable qui descendait, telle un monte plat, dans les cuisines et remontait servie afin que le roi n'ait pas le désagrément du contact de ses serviteurs ! …
Il a également fait construire une grotte, autrefois reliée au château par un souterrain, la grotte de Vénus, où il se faisait donner des représentations d'opéras de Wagner. À l'intérieur, très peu de place pour d'éventuels spectateurs, tout l'espace est occupé par un lac artificiel derrière lequel se trouve la scène.
Nous écourtons la promenade dans le parc car il commence à pleuvoir et regagnons rapidement nos motos.
Nous renonçons à visiter à pied la ville d'Oberammergau. Petit tour à moto cependant. Les jolies maisons du centre sont toutes décorées de fresques, de frises, de guirlandes...
Nous reprenons notre chemin vers le Nord, en direction d'Augsburg, par la route la plus directe puis de Donauwörth non loin de laquelle nous devons passer la nuit.
À la Gasthof Mayer, nous n'avons pas une simple chambre mais un petit appartement, une location de vacances restée libre (heureusement pour nous).
Le restaurant étant fermé le samedi, nous prenons la RT pour aller dîner en ville.
Promenade à pieds dans les rues de la charmante petite bourgade, c'est vite fait, d'autant plus qu'il se met à nouveau à pleuvoir. Pour la première fois, je vois le Danube : ce soir, sous la pluie... je peux affirmer qu'il n'est pas bleu !
Nous dînons très bien dans un restaurant italien et je m'offre en dessert mon premier et délicieux Apfelstrudel des vacances.
Et c'est encore sous la pluie que nous regagnons notre appartement.
à suivre...
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Dimanche 18 Juillet
Il est 9 heures lorsque nous partons sous un ciel menaçant. Nous nous dirigeons vers Neuburg an der Donau par de petites routes sur la rive gauche (Nord) du Danube.
Petite pause dans cette ville où Serge connaît un excellent marchand de tabac... Bien sûr, le dimanche, la boutique est fermée !
Nous restons sur de petites routes au Nord du fleuve pour rejoindre Ingolstadt et nous dirigeons vers Regensburg en passant par Oberdolling, Altmannstein, Riedenburg, la belle vallée de l'Altmuhl (Altmuhltal), Gundelhausen et Bad Abbach.
À Regensburg, nous déjeunons d'une délicieuse et énorme salade avant une petite promenade dans la ville.
Après la grande ville, nous faisons de grands zigzag dans le Sud du Parc Naturel de la Forêt Bavaroise (Natürpark Bayerischer Wald), par de petites routes avançant, entre Danube et frontière tchèque, du Sud au Nord et inversement mais en progressant toujours vers l'Est... Enfin, j'espère que vous suivez... Pour ceux qui auraient du mal à suivre, je détaillerai le road book en bas de page.
Nous traversons des paysages qui, par bien des aspects me rappellent les Vosges. C'est beau, le temps aussi d'ailleurs et, ce qui ne gâche rien : les routes sont désertes ! Rien que du plaisir...
Vers 16 heures, nous nous arrêtons dans un Biergarten, en pleine campagne. L'accueil est sympathique et, malgré notre allemand approximatif, nous comprenons que la serveuse est motarde.
Serge en profite pour téléphoner et réserver une chambre un peu plus loin, dans une... brasserie artisanale. Ils ne peuvent pas nous recevoir avant 18 heures, qu'à cela ne tienne, nous prendrons le chemin des écoliers pour y aller. Deux heures de balade supplémentaires, toujours de très beaux paysages, des routes sympathiques, des virages... mais je suis fatiguée.
Enfin, une dernière petite côte et nous voilà sur le (grand) parking de la brasserie. Serge va à la réception et revient un long moment après tout dépité : il y a eu une erreur, toutes les chambres sont occupées ! Cependant, ils nous ont réservé quelque chose dans un grand hôtel, en pleine campagne, devant lequel nous étions passés avant d'arriver à la brasserie.
J'en ai marre ! Toutefois, j'ai la mauvaise idée de suggérer à Serge de rechercher par nous-mêmes une autre chambre car je crains que l'hôtel en question, vu son aspect extérieur, ne soit pas dans nos tarifs. On repart donc, en sens inverse, jusqu'à Bodenmais.
Dans cette petite ville, à flanc de colline, nous passons par des endroits impossibles pour arriver à des hôtels complets ! C'est apparemment un lieu très prisé pour les vacances...
En désespoir de cause, nous retournons sur nos pas jusqu'à l'hôtel Hammerhoff où une vaste chambre nous a bien été réservée.
Situé dans un grand parc, l'hôtel possède un centre de balnéothérapie dont nous ne profiterons pas.
Dîner au restaurant de l'hôtel. Dans un salon voisin, un pianiste donne un petit concert. Nous préférons nous promener aux alentours.
C'est la vue, depuis notre chambre au rez de chaussée le lendemain matin.
Le road book entre Regensburg et Bodenmais :
Regenstauf, Stefling, Nittenau, Walderbach, Wetterfeld, au Sud de Cham route 20 direction Straubing jusqu'au Danube, Bogen, Welchenberg, Niederwinkling, St Englmar, Viechtach, Patersdorf, Deggendorf, Mietraching, Hochdorf, Regen, Landorf, Bodenmais.
Normalement, entre Donauwörth et Bodenmais, il y a environ 260Km, avec nos détours, nous en avons parcouru plus de 370.
à suivre....
Il est 9 heures lorsque nous partons sous un ciel menaçant. Nous nous dirigeons vers Neuburg an der Donau par de petites routes sur la rive gauche (Nord) du Danube.
Petite pause dans cette ville où Serge connaît un excellent marchand de tabac... Bien sûr, le dimanche, la boutique est fermée !
Nous restons sur de petites routes au Nord du fleuve pour rejoindre Ingolstadt et nous dirigeons vers Regensburg en passant par Oberdolling, Altmannstein, Riedenburg, la belle vallée de l'Altmuhl (Altmuhltal), Gundelhausen et Bad Abbach.
À Regensburg, nous déjeunons d'une délicieuse et énorme salade avant une petite promenade dans la ville.
Après la grande ville, nous faisons de grands zigzag dans le Sud du Parc Naturel de la Forêt Bavaroise (Natürpark Bayerischer Wald), par de petites routes avançant, entre Danube et frontière tchèque, du Sud au Nord et inversement mais en progressant toujours vers l'Est... Enfin, j'espère que vous suivez... Pour ceux qui auraient du mal à suivre, je détaillerai le road book en bas de page.
Nous traversons des paysages qui, par bien des aspects me rappellent les Vosges. C'est beau, le temps aussi d'ailleurs et, ce qui ne gâche rien : les routes sont désertes ! Rien que du plaisir...
Vers 16 heures, nous nous arrêtons dans un Biergarten, en pleine campagne. L'accueil est sympathique et, malgré notre allemand approximatif, nous comprenons que la serveuse est motarde.
Serge en profite pour téléphoner et réserver une chambre un peu plus loin, dans une... brasserie artisanale. Ils ne peuvent pas nous recevoir avant 18 heures, qu'à cela ne tienne, nous prendrons le chemin des écoliers pour y aller. Deux heures de balade supplémentaires, toujours de très beaux paysages, des routes sympathiques, des virages... mais je suis fatiguée.
Enfin, une dernière petite côte et nous voilà sur le (grand) parking de la brasserie. Serge va à la réception et revient un long moment après tout dépité : il y a eu une erreur, toutes les chambres sont occupées ! Cependant, ils nous ont réservé quelque chose dans un grand hôtel, en pleine campagne, devant lequel nous étions passés avant d'arriver à la brasserie.
J'en ai marre ! Toutefois, j'ai la mauvaise idée de suggérer à Serge de rechercher par nous-mêmes une autre chambre car je crains que l'hôtel en question, vu son aspect extérieur, ne soit pas dans nos tarifs. On repart donc, en sens inverse, jusqu'à Bodenmais.
Dans cette petite ville, à flanc de colline, nous passons par des endroits impossibles pour arriver à des hôtels complets ! C'est apparemment un lieu très prisé pour les vacances...
En désespoir de cause, nous retournons sur nos pas jusqu'à l'hôtel Hammerhoff où une vaste chambre nous a bien été réservée.
Situé dans un grand parc, l'hôtel possède un centre de balnéothérapie dont nous ne profiterons pas.
Dîner au restaurant de l'hôtel. Dans un salon voisin, un pianiste donne un petit concert. Nous préférons nous promener aux alentours.
C'est la vue, depuis notre chambre au rez de chaussée le lendemain matin.
Le road book entre Regensburg et Bodenmais :
Regenstauf, Stefling, Nittenau, Walderbach, Wetterfeld, au Sud de Cham route 20 direction Straubing jusqu'au Danube, Bogen, Welchenberg, Niederwinkling, St Englmar, Viechtach, Patersdorf, Deggendorf, Mietraching, Hochdorf, Regen, Landorf, Bodenmais.
Normalement, entre Donauwörth et Bodenmais, il y a environ 260Km, avec nos détours, nous en avons parcouru plus de 370.
à suivre....
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Lundi 19 Juillet
Départ à 10 heures en direction de Regen.
J'aime ces paysages de montagnes aux formes douces, couvertes de forêts de sapins. Nous prenons le chemin de écoliers pour rejoindre Passau : route 85 jusqu'à Schönberg, 533 jusqu'à Freyung, 12 jusqu'à Röhmbach, puis une toute petite route, Waldkirchen, Klafferstrass, Breitenberg, Hauzenberg et enfin Passau.
De temps en temps des champs apparaissent, des prairies, c'est la saison des foins, odeur d'herbe fraîchement coupée et les quelques nuages, qui, par moments, cachent le soleil ne perturbent pas l'impression de beau temps.
À Passau, nous rendons une petite visite au concessionnaire BMW pour remplacer mes gants d'été devenus trop petits.
Dès lors, nous allons suivre le Danube en direction de Linz.
Il commence à se faire tard et nous nous arrêtons dans un Biergarten pour déjeuner.
La route (130) qui longe la rive droite du fleuve est jolie, quelques villages traversés, de petits ports. À Schlögen, elle s'en écarte. Nous franchissons le Danube à Aschach an der Donau et retrouvons sa rive gauche à Ottensheim.
À Linz, nous repassons sur la rive droite et revenons un peu sur nos pas pour rejoindre la Gästezimmer Rothmayr, au bord du fleuve, où nous avons réservé une chambre quelques heures plus tôt.
Je laisse la Tit'belle à l'hôtel et c'est avec la RT que nous retournons visiter la ville.
Le centre piéton est agréable, plusieurs églises baroques mais la cathédrale gothique est impressionnante par la qualité et le nombre de ses vitraux.
Nous retournons dîner à l'hôtel. Le repas est excellent : nous sommes en Autriche, Serge choisit une énorme escalope viennoise.
Nous passons le reste de la soirée à nous promener le long du fleuve jusqu'à la tombée de la nuit.
à suivre...
Départ à 10 heures en direction de Regen.
J'aime ces paysages de montagnes aux formes douces, couvertes de forêts de sapins. Nous prenons le chemin de écoliers pour rejoindre Passau : route 85 jusqu'à Schönberg, 533 jusqu'à Freyung, 12 jusqu'à Röhmbach, puis une toute petite route, Waldkirchen, Klafferstrass, Breitenberg, Hauzenberg et enfin Passau.
De temps en temps des champs apparaissent, des prairies, c'est la saison des foins, odeur d'herbe fraîchement coupée et les quelques nuages, qui, par moments, cachent le soleil ne perturbent pas l'impression de beau temps.
À Passau, nous rendons une petite visite au concessionnaire BMW pour remplacer mes gants d'été devenus trop petits.
Dès lors, nous allons suivre le Danube en direction de Linz.
Il commence à se faire tard et nous nous arrêtons dans un Biergarten pour déjeuner.
La route (130) qui longe la rive droite du fleuve est jolie, quelques villages traversés, de petits ports. À Schlögen, elle s'en écarte. Nous franchissons le Danube à Aschach an der Donau et retrouvons sa rive gauche à Ottensheim.
À Linz, nous repassons sur la rive droite et revenons un peu sur nos pas pour rejoindre la Gästezimmer Rothmayr, au bord du fleuve, où nous avons réservé une chambre quelques heures plus tôt.
Je laisse la Tit'belle à l'hôtel et c'est avec la RT que nous retournons visiter la ville.
Le centre piéton est agréable, plusieurs églises baroques mais la cathédrale gothique est impressionnante par la qualité et le nombre de ses vitraux.
Nous retournons dîner à l'hôtel. Le repas est excellent : nous sommes en Autriche, Serge choisit une énorme escalope viennoise.
Nous passons le reste de la soirée à nous promener le long du fleuve jusqu'à la tombée de la nuit.
à suivre...
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Mardi 20 Juillet
Départ à 10 heures. Nous longeons tranquillement le Danube.
Tantôt la vallée s'élargit, vaste plaine cultivée, champs de maïs et de blé, prairies fraîchement fanées, tantôt elle se rétrécit et le large fleuve serpente entre les collines boisées. C'est le Niebelungengau, beau et paisible.
Petite pause à St Nikola an der Donau pour admirer le fleuve.
Nous arrivons à Melk pour déjeuner dans l'enceinte de l'abbaye que nous désirons visiter.
Les touristes sont nombreux !
http://www.stiftmelk.at/franzoesisch/pa ... usFRZ.html
Chef d'oeuvre de l'art baroque, l'abbaye abrite une bibliothèque somptueuse, des trésors d'art religieux et nombre de manuscrits très anciens. Nous passons un long moment à la visiter.
Nous nous rendons ensuite à l'office du tourisme de Melk où Serge retient une chambre d'hôtes à Gottsdorf, pour deux nuits.
Gottsdorf est un petit village, sur la rive droite du Danube, à 25Km en amont de Melk.
En arrivant, nous découvrons avec plaisir que nos fenêtres s'ouvrent sur le fleuve.
Il n'est pas possible de dîner chez notre hôtesse, une longue et agréable promenade sur le chemin de halage,
... puis jusqu'au village suivant nous permet de trouver un restaurant... chinois !
Nous y dînons fort bien et trouvons une route beaucoup plus directe pour rentrer.
Assise sur le lit, je regarde, par la fenêtre, la nuit tomber lentement sur le fleuve.
à suivre...
Départ à 10 heures. Nous longeons tranquillement le Danube.
Tantôt la vallée s'élargit, vaste plaine cultivée, champs de maïs et de blé, prairies fraîchement fanées, tantôt elle se rétrécit et le large fleuve serpente entre les collines boisées. C'est le Niebelungengau, beau et paisible.
Petite pause à St Nikola an der Donau pour admirer le fleuve.
Nous arrivons à Melk pour déjeuner dans l'enceinte de l'abbaye que nous désirons visiter.
Les touristes sont nombreux !
http://www.stiftmelk.at/franzoesisch/pa ... usFRZ.html
Chef d'oeuvre de l'art baroque, l'abbaye abrite une bibliothèque somptueuse, des trésors d'art religieux et nombre de manuscrits très anciens. Nous passons un long moment à la visiter.
Nous nous rendons ensuite à l'office du tourisme de Melk où Serge retient une chambre d'hôtes à Gottsdorf, pour deux nuits.
Gottsdorf est un petit village, sur la rive droite du Danube, à 25Km en amont de Melk.
En arrivant, nous découvrons avec plaisir que nos fenêtres s'ouvrent sur le fleuve.
Il n'est pas possible de dîner chez notre hôtesse, une longue et agréable promenade sur le chemin de halage,
... puis jusqu'au village suivant nous permet de trouver un restaurant... chinois !
Nous y dînons fort bien et trouvons une route beaucoup plus directe pour rentrer.
Assise sur le lit, je regarde, par la fenêtre, la nuit tomber lentement sur le fleuve.
à suivre...
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Mercredi 21 Juillet
Il fait beau et le large fleuve coule lentement devant nos fenêtres.
Après un copieux petit déjeuner (depuis que nous sommes en pays germaniques, je me surprends à apprécier la charcuterie et le fromage au petit déjeuner !), nous partons tous les deux sur la RT. Je ne tiens pas à faire faire une révision pendant notre voyage, donc, j'économise autant que possible la Tit'belle.
À Melk, nous prenons un bateau pour une croisière sur le Danube jusqu'à Krems et retour.
Superbe balade de 4h40 qui nous permet d'admirer la vallée de Wachau ponctuée de jolis villages et de châteaux.
Le château de Schönbühel
Les ruines de Dürnstein
qui dominent le très joli village du même nom
Au loin, sur la colline, l'abbaye de Göttweig
L'arrivée à Krems
Nous déjeunons sur le bateau et au retour, la chaleur est vraiment accablante, même à l'ombre où nous sommes installés.
Soudain, une guêpe tourne autour de moi, s'infiltre sous mon tee shirt et me pique. Aïe ! Et elle n'est pas partie, je la sens sur mon dos. En moins d'une seconde j'enlève le tee shirt ! La piqûre fait mal ! Serge allume une cigarette et entreprend de chauffer l'endroit sous l'oeil interloqué des autres voyageurs... La chaleur neutralise le venin et apaise la douleur. Au bout d'un certain temps, je ressens plus fortement la chaleur que la piqûre et demande à Serge d'arrêter. C'est au moment où je remets mon tee shirt que je constate que dans l'affolement qui me l'a fait ôter si rapidement, mon soutien gorge s'est dégrafé ! Heureusement qu'il n'est pas tombé !
En chemin, sur un piton rocheux, les ruines du château d'Aggstein, repaire d'un seigneur brigand...
De retour à Melk, nous avons refait la même vallée à moto, sur une rive jusqu'à Krems et le retour sur l'autre rive. On ne voit pas les choses de la même façon depuis le fleuve ou sur la route. Des vergers d'abricotiers, beaucoup de vignes, la région est grande productrice de vin. Je profite de ma position de SDS pour faire un petit film.
Peu avant d'arriver à notre logis, nous nous arrêtons devant une Gasthaus : il est l'heure de dîner. Pas de menu à l'extérieur, juste une pancarte indiquant que le samedi on sert un repas chaud (traduction approximative, sans doute). Nous sommes sur le point de repartir lorsqu'une dame d'un âge avancé sort et nous fait comprendre qu'elle peut nous faire un dîner... Nous avons fort bien mangé dans le petit jardin pour un prix des plus raisonnables. Nous y retournerons demain soir !
Finalement, nous décidons de rester un jour de plus dans notre chambre d'hôtes. Il y a d'autres endroits à visiter aux alentours et cela nous permettra de rechercher tranquillement un gîte à Vienne ou dans les environs.
à suivre...
Il fait beau et le large fleuve coule lentement devant nos fenêtres.
Après un copieux petit déjeuner (depuis que nous sommes en pays germaniques, je me surprends à apprécier la charcuterie et le fromage au petit déjeuner !), nous partons tous les deux sur la RT. Je ne tiens pas à faire faire une révision pendant notre voyage, donc, j'économise autant que possible la Tit'belle.
À Melk, nous prenons un bateau pour une croisière sur le Danube jusqu'à Krems et retour.
Superbe balade de 4h40 qui nous permet d'admirer la vallée de Wachau ponctuée de jolis villages et de châteaux.
Le château de Schönbühel
Les ruines de Dürnstein
qui dominent le très joli village du même nom
Au loin, sur la colline, l'abbaye de Göttweig
L'arrivée à Krems
Nous déjeunons sur le bateau et au retour, la chaleur est vraiment accablante, même à l'ombre où nous sommes installés.
Soudain, une guêpe tourne autour de moi, s'infiltre sous mon tee shirt et me pique. Aïe ! Et elle n'est pas partie, je la sens sur mon dos. En moins d'une seconde j'enlève le tee shirt ! La piqûre fait mal ! Serge allume une cigarette et entreprend de chauffer l'endroit sous l'oeil interloqué des autres voyageurs... La chaleur neutralise le venin et apaise la douleur. Au bout d'un certain temps, je ressens plus fortement la chaleur que la piqûre et demande à Serge d'arrêter. C'est au moment où je remets mon tee shirt que je constate que dans l'affolement qui me l'a fait ôter si rapidement, mon soutien gorge s'est dégrafé ! Heureusement qu'il n'est pas tombé !
En chemin, sur un piton rocheux, les ruines du château d'Aggstein, repaire d'un seigneur brigand...
De retour à Melk, nous avons refait la même vallée à moto, sur une rive jusqu'à Krems et le retour sur l'autre rive. On ne voit pas les choses de la même façon depuis le fleuve ou sur la route. Des vergers d'abricotiers, beaucoup de vignes, la région est grande productrice de vin. Je profite de ma position de SDS pour faire un petit film.
Peu avant d'arriver à notre logis, nous nous arrêtons devant une Gasthaus : il est l'heure de dîner. Pas de menu à l'extérieur, juste une pancarte indiquant que le samedi on sert un repas chaud (traduction approximative, sans doute). Nous sommes sur le point de repartir lorsqu'une dame d'un âge avancé sort et nous fait comprendre qu'elle peut nous faire un dîner... Nous avons fort bien mangé dans le petit jardin pour un prix des plus raisonnables. Nous y retournerons demain soir !
Finalement, nous décidons de rester un jour de plus dans notre chambre d'hôtes. Il y a d'autres endroits à visiter aux alentours et cela nous permettra de rechercher tranquillement un gîte à Vienne ou dans les environs.
à suivre...
Carpe diem
Bon Régine, Serge au lieu d'allumer des clopes pour te bruler , il aurait dû sortir l'appareil photos ..... pour filmer la guepe bien sûrRégine a écrit :En moins d'une seconde j'enlève le tee shirt ! La piqûre fait mal ! Serge allume une cigarette et entreprend de chauffer l'endroit sous l'oeil interloqué des autres voyageurs... La chaleur neutralise le venin et apaise la douleur. Au bout d'un certain temps, je ressens plus fortement la chaleur que la piqûre et demande à Serge d'arrêter. C'est au moment où je remets mon tee shirt que je constate que dans l'affolement qui me l'a fait ôter si rapidement, mon soutien gorge s'est dégrafé ! Heureusement qu'il n'est pas tombé !
Il faut bien que vitesses se passent.
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Jeudi 22 Juillet
Départ vers 9h15 sur la RT que Serge a un peu nettoyée
Il fait un temps superbe et nous voulons visiter l'abbaye de Göttweig.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_G%C3%B6ttweig
L'ensemble est impressionnant sur une colline dominant une vaste plaine et la ville de Krems.
Bâtiments de style baroque.
L'église est beaucoup plus sobre que celle de Melk.
Cependant, elle renferme de belles pièces
Le musée possède une très belle collection de gravures anciennes
et de nombreux manuscrits dont des partitions de la main de Haydn.
Ca me fait quelque chose de les regarder : petites notes griffonnées par le maître sur un papier jauni... une symphonie !
La chaleur est accablante, jusqu'à 38° sur la route !
Nous poursuivons jusqu'à Vienne afin de rechercher une chambre pour les jours suivants.
Serge a l'adresse de ce qu'il croit être un organisme destiné à recevoir et renseigner les touristes. En fait, il s'agit d'une administration. Néanmoins, on nous dirige très gentiment vers un autre endroit tout proche où, en un coup de téléphone on nous trouve une pension. Nous nous y rendons pour confirmer notre réservation car les chambres libres sont plutôt rares, à Vienne, en cette saison. Les motos pouuront être garées dans la cour, c'est rassurant !
Vienne est une très grande ville, demain, j'y serai à moto et j'appréhende un peu la circulation et surtout les tramways et leurs rails !
En repartant, nous passons devant le château de Schönbrunn : il faudra y revenir.
Retour à Gottsdorf par l'autoroute.
Nous repartons à pied jusqu'à la Gasthaus de la veille pour un excellent dîner.
à suivre...
Départ vers 9h15 sur la RT que Serge a un peu nettoyée
Il fait un temps superbe et nous voulons visiter l'abbaye de Göttweig.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_G%C3%B6ttweig
L'ensemble est impressionnant sur une colline dominant une vaste plaine et la ville de Krems.
Bâtiments de style baroque.
L'église est beaucoup plus sobre que celle de Melk.
Cependant, elle renferme de belles pièces
Le musée possède une très belle collection de gravures anciennes
et de nombreux manuscrits dont des partitions de la main de Haydn.
Ca me fait quelque chose de les regarder : petites notes griffonnées par le maître sur un papier jauni... une symphonie !
La chaleur est accablante, jusqu'à 38° sur la route !
Nous poursuivons jusqu'à Vienne afin de rechercher une chambre pour les jours suivants.
Serge a l'adresse de ce qu'il croit être un organisme destiné à recevoir et renseigner les touristes. En fait, il s'agit d'une administration. Néanmoins, on nous dirige très gentiment vers un autre endroit tout proche où, en un coup de téléphone on nous trouve une pension. Nous nous y rendons pour confirmer notre réservation car les chambres libres sont plutôt rares, à Vienne, en cette saison. Les motos pouuront être garées dans la cour, c'est rassurant !
Vienne est une très grande ville, demain, j'y serai à moto et j'appréhende un peu la circulation et surtout les tramways et leurs rails !
En repartant, nous passons devant le château de Schönbrunn : il faudra y revenir.
Retour à Gottsdorf par l'autoroute.
Nous repartons à pied jusqu'à la Gasthaus de la veille pour un excellent dîner.
à suivre...
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