Au bout de 15 bornes, on était cerné par les éclairs, à droite, à gauche, devant, il y en avait partout (bon, moi je suis assez fana des orages
), et, d'un coup un mur de flotte (pas une gouttellete qui prévient de l'averse, du sec au déluge en 50 m). Là, je pense que ça va durer 1 km ou deux, je passe sous un pont (deux motos à l'arrêt pour enfilage de fringues pluie), je passe sous un second et finalement je m'arrête sous un troisième (sous lequel un couple en scoot était déjà arrêté), pour enfiler mon pantalon de pluie. J'engage simplement la conversation, je leur demande si ils vont loin, ils me disent oui et moi je leur réponds que je rentre chez moi encore 30 bornes sous le déluge et eux me répondent en rigolant "on va en corse".Je leur ai souhaité bonne route et bonnes vacances et ils sont partis.
C'était marrant comme ambiance, on s'est vu juste deux minutes, je ne les connais pas et j'ai souhaité vraiment qu'ils fassent une bonne route (de nuit et sous la flotte
) pour passer de bonnes vacances.J'aurais été en BAR, je ne me serais pas arrété .
p.s. la suite de mon chemin a été dantesque : visière levée, lunettes trempées, je voyais plus rien. J'ai foutu mes lorgnons dans la poche de ma veste et je suis rentréà 40 à l'heure. Les gouttes étaient tellement grosses que j'ai eu mal au visage .Mais je suis arrivé sain et sauf.
C'est bien un monde à part la moto et la nuit deux fois plus
Voilou.
